« Les morts vont vite » — C.A. Burger, Lénore
Bien qu'en Occident, les philosophes matérialistes, depuis Epicure, aient posé qu'il n'y a rien à craindre à propos de la mort — puisque si elle est présente nous ne sommes plus là, et que si nous sommes présents, elle n'est pas là — l'imaginaire qui s'est développé autour de la mort a cru et embelli depuis les premières civilisations. Images, rites, mythes, construction de nécropoles, etc. tout a été mis en œuvre pour donner du sens sinon un visage à ce qui est impensable, et faire d'un « état » qu'il devienne un « passage » et, si possible, prenne un sens. La littérature y a même trouvé son premier grand sujet avec la mésopotamienne Epopée de Gilgamesh, qui montre le héros à la poursuite de l'immortalité. Il ne trouve évidemment qu'un discours sur la mort, par un survivant du Déluge :
« La Mort, que personne n'a vue, dont nul n'a aperçu le visage, ni entendu la voix ».
Car les dieux
« Nous ont imposé la mort comme la vie, nous laissant seulement ignorer le moment de la mort » 1.
C'est encore depuis la Mésopotamie que s'est ancré dans les nombreuses religions occidentales le schéma justificatif d'un certain nombre de traits qui se retrouveront ensuite aussi bien chez les Egyptiens, les Grecs et les Chrétiens eux-mêmes.
Les représentations mythiques et les pratiques religieuses
Jean Bottéro a reconstitué la représentation de l'univers des Mésopotamiens, premiers inventeurs, en Occident d'une cosmogonie repérable.
Un En haut ou ciel où sont les Dieux, dont les étoiles et les planètes sont les demeures, ciel soutenu par des montagnes à l'Est et l'Ouest.
Symétriquement on trouve un En bas ou enfer.
La terre est une sorte d'île centrale de terre fertile entre deux déserts. Elle est assise sur une sorte de lac d'eau douce irrigué par des fleuves, le tout flottant sur les eaux de la mer comme une ligne de partage entre le Ciel et l'Enfer. Dans les montagnes soutenant le ciel, des orifices pour que l'on puisse passer du haut en bas, comme le soleil qui y passe chaque jour et fait le tour complet de l'univers 2. Tant qu'il a du sang dans les veines, un homme est vivant. Mort il devient un fantôme. Le corps mis en terre, le fantôme descend aux enfers mener une vie enténébrée et morne dans ce « pays sans retour ». Mais si l'on oubliait de nourrir la tombe, si l'on oubliait la mémoire du défunt en négligeant certaines cérémonies, les âmes des morts pouvaient revenir se venger, donnant des maladies, activant des forces mauvaises.
On retrouve nombre de ces éléments dans les religions égyptiennes. Ici aussi le schéma cosmologique est le même. Le jour le soleil (Amon-Rè) parcourt le ciel sur une barque et traverse la nuit le « ciel inférieur » sur une barque différente. L'âme des morts parcourt aussi dans une barque le monde nocturne pour aboutir, guidée par le dieu qui lui sert de pilote, dans les déserts d'Occident. Cela suppose que l'âme continue de vivre après la mort : l'akh monte au ciel, le ba lié au corps est embaumé, le nom du défunt est inscrit sur la tombe pour qu'il s'en souvienne à son éveil. L'âme du défunt part vers l'Occident munie d'amulettes et de formules magiques, elle comparaît devant Osiris et si elle est justifiée commence sa vie d'outre tombe : le jour elle est dans la tombe et se nourrit des offrandes, mais comme elle n'aime pas l'obscurité, elle prend alors le soir la barque et parcourt avec elle le monde inférieur. Ces pratiques sont codifiées dans le « livre des morts » et le « livre des deux chemins ». Certaines sont inscrites sur les parois de la tombe où repose la momie 3. La momie dans sa tombe recommence donc une vie analogue à celle vécue sur Terre : pour cela, certains rites sont nécessaires (ouvrir la bouche de la momie) et un service d'offrandes : libations et propositions d'aliments. Peu à peu ils ont été remplacés par des images que la magie rendait aussi opérantes pour le défunt que la réalité des offrandes. Oubliés, ils pouvaient revenir se venger.
Dans la religion grecque, la mort est une période de transition redoutable, qui donc entraîne des rites funéraires précis. Le lendemain à l'aube, le cadavre est porté dans sa dernière demeure, vers l'Ouest. Le mort est enseveli avec des objets familiers, il recevra à dates précises des offrandes alimentaires. Les âmes des morts descendent aux enfers sans espoir de retour. Elles passent le fleuve Styx sur la barque de Charon — à qui l'on offre une obole mise entre les dents du mort pour payer le passage — , elles franchissent les portes d'airain gardées par Cerbère à qui l'on offre un gâteau de miel, et les âmes demeurent à jamais dans le royaume d'Hadès et de Perséphone, vivant sans joie, comme un reflet de leur vie ancienne 4. Charon est un vieillard très laid, à la barbe hirsute grise, au manteau en haillons, il dirige la barque et les âmes rament : il est tyrannique envers elles.
Certains lieux servent à appeler les morts pour qu'ils exercent leur pouvoir oraculaire comme on le voit dans le chant XI de l'Odyssée. On peut pénétrer dans les Enfers par quelques grottes mystérieuses au Cap Ténare, à Pylos ou à Trézène. Orphée, qui tente de faire ressusciter sa femme morte Eurydice, descend aux enfers. Il entre par la porte du Ténare (Péloponnèse), charme Charon et Cerbère, apitoie Hadès et Perséphone qui lui rendent Eurydice à condition qu'il ne se retourne pas avant la sortie au grand jour, au lac d'Averne, prés de Cumes en Italie du Sud. Mais il se retourne, et Eurydice disparaît. Orphée tente en vain de recommencer mais Charon demeure, cette fois, inflexible 5.
On retrouve Charon, décrit comme une sorte d'Esprit des enfers, dans la Divine Comédie de Dante. Lors de son voyage en Enfer, en compagnie de Virgile, Dante est amené à vouloir passer le Styx. Au chant III, Dante raconte :
« J'attendis d'arriver au fleuve des enfers
Dans cet instant parut, monté sur une barque
Un vieillard dont le front portait des ans la marque
Il s'écriait « Malheur à vous esprits pervers
N'espérez jamais voir le ciel car je vous mène
Dans la nuit éternelle, à la rive inhumaine
Dans l'abîme toujours ou brûlant ou glacé
Et toi qui viens ici dans ces lieux d'épouvante
Va t'en, éloigne toi des morts âme vivante
...
Caron avec des yeux que la colère enflamme
Les pressait tour à tour et frappait de sa rame
Tous ceux qui paraissaient tarder trop à partir« 6
Cette présence de bateaux liés à la présence de la mort se retrouve explicitement dans certains contes folkloriques, comme « Le bateau des morts » que cite Jean Markale :
« Il y a un bateau avec une voile noire, le bateau de la mort transporte les âmes des trépassés. Dans le bateau il y a deux hommes qui enferment dans une coque de noix les âmes des marins perdus en mer » 7.
Dans la littérature médiévale on a au moins avec Le Morte d'Arthur, un exemple de mort royale que l'on envoie vers on ne sait où sur un bateau, après qu'il a eu demandé que l'on rejette Excalibur dans les eaux :
« The very certainty of his death [...] he led away in a ship wherein were three queens ; that one was the King Arthur's sister Morgan le Fay [...] there was Nimue the chief lady of the lake also » 8.
Présence des images mythiques dans la littérature
On aura noté que parfois les deux domaines du mythique et du littéraire interfèrent. Comment qualifier l'Epopée de Gilgamesh ? Du mythe orphique, Ovide a retenu l'histoire d'Orphée et d'Eurydice ; La Divine comédie est certes de la littérature mais une de ses visées est aussi religieuse par les images que le texte met en scène. D'ailleurs on y trouve aussi le dernier voyage d'Ulysse qui atteint avec son équipage :
« Une montagne obscure encore mais immense »
qui est sans doute l'entrée du Purgatoire et où son vaisseau coule :
« Jusqu'à ce que la mer se referme sur nous » (Enfer, chant 26).
Il en va de même du bateau et de la voile noire, présent dans la mythologie grecque avec Thésée, Ariane, Phèdre, le Minotaure et l'attente d'Egée qui se suicide en croyant à la mort de son fils. Or on retrouve ces éléments dans le texte poétique de Tristan et Yseut.
Parfois, dans des contes, celle qu'on met en cercueil est simplement endormie, ou cataleptique : c'est le cas de Blanche Neige, mais aussi de sa variante russe La princesse morte et les sept chevaliers. Le récit change simplement en ceci que les sept nains sont ici remplacés par 7 chevaliers amoureux de la belle. Pour le reste, la pomme empoisonnée de la marâtre, le cercueil de cristal s'y retrouvent comme chez Perrault 9.
Le rapport entre la mort, une certaine immortalité et la présence d'un cercueil est caractéristique d'une figure que l'on peut croire mythique, mais dont le traitement a surtout été littéraire depuis le XIX° siècle : il s'agit des vampires. On sait que Dracula se repose le jour dans son cercueil où le trouve Jonathan Harker :
« Là dans une des grandes caisses sur une couche de terre fraîchement retournée dormait le comte. Il n'était pas plus endormi que mort car les yeux étaient grands ouverts, comme de pierre, mais non vitreux comme ceux des cadavres » 10.
On pourrait de même montrer que Carmilla repose dans son cercueil dans le cimetière de la famille Karnstein, que Clarimonde est mise sous les yeux de Romuald du fond de sa tombe violée par Sérapion :
« Lorsqu'il en renversa le couvercle, j'aperçus Clarimonde pâle comme un marbre, les mains jointes, son blanc suaire ne faisait qu'un seul pli de sa tête à ses pieds. Une petite goutte brillait comme une rose au coin de sa bouche » 11.
Les voyages des morts dans les textes fantastiques
Les textes fantastiques ont beaucoup à voir avec la présence impensable de la mort, ils traitent des revenants, des fantômes, des résurrections éventuelles, proposent des grimoires contenant des formules permettant l'accès à des serviteurs de l'au-delà, ils mettent en scène des sorciers, des nécromants, et ils s'intéressent aussi au voyage vers la mort. Ils le font de deux façons, l'une qui garde les références au vaisseau — sous une forme ou une autre ; et une autre, sans toujours prendre en compte les moyens du voyage.
Les références au vaisseau sont peu nombreuses et très différentes. Maupassant, dans « Sur l'eau » (1881) rattache de façon très subtile, par la création d'une atmosphère angoissante, sans raison apparente, le thème de l'eau, de la barque et de la mort. Un pêcheur, heureux de pratiquer son sport, demeure sans raison pris d'une angoisse indicible dans la nuit, sur sa barque coincée au milieu du fleuve. Au matin, aidé d'un voisin, il arrive à décoincer l'ancre, qui était retenue par... un cadavre de femme. La terreur du narrateur, comme son angoisse, qui jusqu'alors étaient sans cause apparente, par la présence latente mais cachée du cadavre, est alors ressentie comme justifiée, par le biais de croyances qui ne sont pourtant pas explicitées, mais sont présentes. Sans ce cadavre, la peur du narrateur relèverait de l'anecdotique, avec le cadavre, elle devient fantastique, par la sorte de pressentiment qui en émane.
On connaît surtout de Poe « La caisse rectangulaire » (« The Oblong Box », 1844). Ce texte pourrait servir de transition entre les textes du vaisseau des morts et ceux que nous allons envisager où le vaisseau est tout simplement le cercueil. On retrouvera plus tard dans Dracula cette même convergence entre le navire, La Déméter, qui amène Dracula en Angleterre, et ce qu'il transporte : à savoir la terre natale et le cercueil du vampire. Dans le texte de Poe, les marins refusent de transporter des cadavres. Mais pour enterrer à New York sa femme morte en Caroline, un jeune artiste la cache après embaumement dans une caisse emplie de sel. Lors du naufrage, il tente de sauver la caisse cercueil qui, alourdie, sombre — entraînant au fond des eaux le jeune artiste qui s'y accroche.
Chez Poe encore, on trouve un autre texte qui, sans référer à un voyage après la mort, renvoie au « passage » vers la mort. Il s'agit de « La vérité sur le cas de M. Valdemar » (« The Facts in the Case of M. Valdemar », 1845). Un mourant est magnétisé. Il peut d'abord dire « je meurs » puis « j'ai dormi et maintenant je suis mort ». Sept mois après il hurle « Éveillez-moi ! vite ! Je vous dis que je suis mort ». Mais au lieu du réveil du « somnambule », le corps à peine réveillé se transforme en « une masse dégoûtante et quasi liquide, une abominable putréfaction » 12. La ruse de la « science » pour vaincre la mort est ici tournée non seulement en dérision mais en horreur absolue. On peut sans doute parler ici d'humour noir fantastique.
Théophile Gautier, par la bouche de Clarimonde, dans « La morte amoureuse » (1836) nous décrit, lui aussi, un voyage au pays des morts — au moins tel que la vit la vampire. Après avoir été morte, après la séance d'extrême onction où le prêtre l'avait embrassée, Clarimonde avait été enterrée. Elle réapparaît quelques temps après, les fleurs bleues qui ornaient de sa tête de défunte sont maintenant fanées. Elle décrit à Romuald les difficultés qu'elle a surmontées. Elle avoue à Romuald revenir
« D'un endroit dont personne n'est encore revenu. Il n'y a ni lune ni soleil. Ce n'est que de l'espace et de l'ombre ; ni chemin ni sentier ».
Elle est pâle, a eu du mal à soulever la dalle de sa tombe pour le rejoindre. L'aspect « réaliste » du récit à propos de ce qui renvoie à un impensable crée un effet de fantastique particulier.
Par contre dans « Arria Marcella » le parcours d'Octavien n'est pas vraiment un voyage au pays des morts, car il ne rencontre que des vivants d'un monde du passé. Il rêve devant un moulage de sein retrouvé dans les ruines de Pompéi, qu'il contemple fasciné au musée de Naples. Puis, le narrateur, qui a visité la cité enfouie et dont l'auberge est proche, entame une promenade nocturne. Peu à peu la ville antique se remet à vivre devant ses yeux : il parle latin avec les habitants. Arria, dont il a admiré le sein, éveillée de son sommeil de mort par le désir et l'amour d'Octavien, se présente puis se donne à lui. Nous n'avons pas là un voyage au pays des morts, mais une rencontre dans une autre dimension, avec un passé ressuscité. Comme chez Orphée, comme pour Clarimonde, et on pourrait retrouver la même certitude dans « Vera » de Villiers de l'Isle Adam, le texte fonctionne sur la croyance que « l'amour est plus fort que la mort ». Ces effets de fantastique romantique sont très proches encore du merveilleux.
Cette référence à l'amour comme moteur d'une « revenance », c'est, sous une autre forme ce que montre un autre texte de Poe, « Ligeia » (1838). Sa femme Ligeia étant morte, le narrateur quitte les bords du Rhin pour l'Angleterre. Il fait restaurer une ancienne abbaye et décore d'une façon « étrange » la chambre nuptiale, où il convolera en justes noces avec Rowena. Il s'agit d'une pièce pentagonale, la lampe a « une forme d'encensoir » ; le lit « d'ébène massif » est surmonté « d'un baldaquin qui avait l'air d'un drap mortuaire » ; chaque angle de la chambre contient un immense « sarcophage de granit noir venu des tombes des rois d'Egypte ». C'est là qu'après quelques mois, Rowena devient malade et peu à peu se laisse mourir (ou est empoisonnée ?). Son agonie est le lieu et le moment d'une transformation : celle qui, (re)devenue vivante, se dresse devant le narrateur, est la défunte Ligeia. Une interprétation suggérée par le texte est celle de la nécromancie, d'autant que rien dans le texte ne laisse entendre que cette apparition sidérante ne soit demeurée par la suite, ni qu'elle soit vraiment « revenue ». En effet, le texte est censé être écrit bien longtemps après les événements, et la mémoire du narrateur défaille : « I cannot remember » sont les premiers mots du texte. Cependant, le récit échappe à l'absurde, et ne peut être interprété comme une simple hallucination du narrateur. Il prend un sens possible, parmi d'autres, si l'on se réfère aux mythes de la transmigration, non cités mais présents dans l' « encyclopédie » du lecteur et dont Platon a présenté une version avec « le mythe d'Er le Pamphylien » 13.
Totalement différente est l'approche de Gabriel Garcia Marquez. Dans « La troisième résignation », il utilise bien le cercueil comme un véhicule, mais le mort y voyage dans le temps. En, effet, il a été enterré enfant, il continue à grandir, on le nourrit. Aucune explication n'est donnée 14. Nous sommes devant ces textes, ailleurs que dans le fantastique occidental, dans ce que l'on nomme le « réalisme magique » 15.
La présence de la mort comme fait social global, et qui présente une dimension métaphysique, a donné lieu dans toutes les cultures à des rites et des mythes. La littérature, par la suite, s'en est emparée selon de multiples scénarios mais sans jamais interrompre la chaîne des séquences qui portent de la vie vers la mort. Tout au plus a-t-elle mis en scène des stratégies de déni. Mythes et textes ont ainsi tenté un détour. Dans les mythes, pour justifier cette présence. En littérature, pour scénariser l'impossible et pourtant là de la mort. Au lieu d'affronter de front la réalité de la mort comme un état naturel, mythes et textes littéraires ont choisi de s'interroger sur les « passages » entre la vie, la mort et l'après. Ces « passages » ont vu leur concrétisation par les images du « chemin de la vie » (Dante) ou du fleuve des jours qui s'écoulent (Héraclite). Du passage au chemin, du fleuve au vaisseau, la métaphore a creusé sa trace. Un autre ingrédient a été le désir de refus, lié à la présence et à la force de l'amour du survivant d'un couple. Et c'est au nom de cet amour, pour une sorte de réalisation fantasmatique de son désir, que les textes d'Ovide à propos d'Orphée, du narrateur de « Ligeia », de celui de « Véra » et de bien d'autres textes de la culture occidentale ont proclamé que « l'amour [est] plus fort que la mort ». Ce qui n'a pas empêché que tous les navires qui ont cargué leurs voiles vers cet au-delà ont tous fait naufrage. Seuls demeurent de ces naufrages — comme des « bois flottés » aux formes surréelles — quelques textes, qui illuminent nos rêves de couleurs fantastiques.
Notes :
1. Jean Bottéro : La plus vieille religion (en Mésopotamie). Folio Gallimard, 1998, p. 212. 2. ibid, p. 63. 3. Rachet Guy et M.F. : Dictionnaire de la civilisation égyptienne. Larousse, 1968. 4. Histoire des religions. Tome I. La Pléiade, Gallimard, 1970. 5. Ovide : Les métamorphoses, chant X. 6. Dante Allighieri : La divine comédie. Traduction de Louis Ratisbonne (1852), illustrations de Gustave Doré. Sacelp, 1982, Paris. La gravure de Charon en nocher se situe p. 22. 7. Jean Markale : Contes de la mort des pays de France. Christian de Bartillat éditeur à Etrepilly, 1986, pp. 64-66. 8. Sir Thomas Mallory : Le morte d'Arthur (1485). The Penguin English Library, 1979, Book XXI chapter 6. 9. Pouchkine : La princesse morte et les sept chevaliers, in Les maîtres de l'étrange et de la peur. UGE, 1981, pp.60-69. 10. Bram Stoker : « Dracula » in Vampires, Dracula et les siens. Omnibus, 1997, p. 171. 11. Théophile Gautier : « La morte amoureuse », in La morte amoureuse et autres récits fantastiques. Livre de Poche, 1989. 12. Claude Richard présente Edgar Allan Poe. Collection Bouquins, Laffont, 1989, p. 894. 13. Platon : « Le mythe d'Er — le Pamphylien », in La République, X, 617d-621b. 14. Gabriel Garcia Marquez : « La troisième résignation », in Des yeux de chien bleu (Ojos de perro azul, 1955). Stock,1991. 15. Roger Bozzetto : « Fantastique et »real maravilloso« : le domaine latino-américain ». In Territoires des fantastiques, Presses de l'Université de Provence, 1998, pp.93-119.
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