Il existe en gros deux façons d'éditer un roman :
* l'autoéditer, c'est-à-dire le publier soi-même en le faisant imprimer et en essayant de le faire connaître et de le vendre.
Le faire imprimer est facile mais coûteux ( 10 000 euros ? ).
Le plus dur, en effet, est d'écouler les deux ou trois mille exemplaires que vous livre l'imprimeur. Il faudrait pouvoir sillonner toute la France et confier quelques ouvrages à des centaines de libraires... En estimant qu'ils acceptent ce dépôt, on peut parier qu'ils en vendront très peu : quel lecteur achètera le livre d'un inconnu, et publié sans véritable éditeur ? Les connaisseurs et les amateurs se fient en général à un auteur qu'ils apprécient ou à un éditeur chez lequel ils trouvent les ouvrages qu'ils aiment. Aussi, l'autoédition représente un gros risque. Les auteurs qui tentent cette aventure perdent souvent beaucoup d'argent.
* proposer le manuscrit à un éditeur.
S'il est accepté, non seulement l'auteur ne paiera rien, mais il recevra même de l'argent, en proportion du nombre d'exemplaires vendus, et grâce à un contrat que l'éditeur lui proposera. En ce cas, c'est bien sûr l'éditeur qui prend tous les risques financiers puisque c'est lui qui supportera les frais d'impression, de diffusion en librairie, etc..
Cette seconde façon d'éditer un roman est bien sûr la mienne et celle de la plupart des auteurs.