Christian Grenier, auteur jeunesse
Recherche
   
Cliquer pour lire les questions précédentes 

Sa vie, ses goûts
Page 4 / 6
 Cliquer pour lire les questions suivantes



     C'est simple : l'écriture, la lecture et la musique... Je ne pratique aucun instrument, j'écoute exclusivement du classique, de Monteverdi à Stockhausen.
     Je consacre à la lecture trois ou quatre heures par jour. Et j'écoute beaucoup de disques. J'en possède des milliers. J'aime comparer différentes versions d'une même œuvre. Par exemple, j'ai une trentaine d'enregistrements différents du Sacre du Printemps d'Igor Stravinski.
     Le soir, avant le coucher du soleil, j'aime aller faire une promenade. Quand Annette m'accompagne, nous marchons une heure dans la campagne ou au bord de la Dordogne. Quand je suis seul, je pars à vélo, sur l'ancien chemin de halage ou dans la forêt de la Double. C'est plus sportif, j'ai notamment un circuit de treize kilomètres que j'effectue en un peu moins d'une demi-heure. Je suis encore assez loin du record du monde sur piste...



     En effet. Cela m'a été très utile, quand nous avons acheté notre maison. Avec l'aide d'un ouvrier, j'ai construit moi-même le garage dont j'avais fait auparavant les plans. Je sais monter un mur, faire un enduit, poser du carrelage, du lambris, du parquet, j'aimer travailler le bois. J'ai plus de difficulté avec l'électricité, j'ai autrefois refait entièrement l'installation électrique de la maison de mes parents mais les normes ont changé.
     Quant à la plomberie et au plâtre... j'évite !
     Le reste, ça va, même si je suis trois fois plus lent qu'un professionnel.
     Mais je ne suis pas un champion, mon ami Alain Grousset est dix fois plus efficace que moi.



     Peu. Je ne suis pas un cinéphile averti. Les films de SF, qui privilégient souvent l'action et les effets spéciaux à la réflexion, soulèvent rarement mon enthousiasme. J'ai pourtant quelques réalisateurs fétiches : Truffaut, Fellini, Bergman, Kubrik...



     Presque exclusivement en voiture ! C'est toujours France Infos ou France Musiques. Le dimanche, pas question de rater Le Pavé dans la mare, qui remplace l'ancienne “ Tribune des critiques de disques ”.



     Le soir, nous ratons rarement les infos.
     Puis nous regardons un film, parfois un documentaire. Pas forcément les émissions littéraires où l'aspect people est trop souvent privilégié.
     Fréquemment, après avoir suivi le début d'un programme qui se révèle décevant, nous préférons lire ou écouter de la musique.



     Rarement. ( voir ses méthodes d'écriture : vous documentez-vous beaucoup ? )

     Deux ou trois fois par semaine, je consulte mon courrier sur Outlook express et je réponds... Cela m'occupe une soirée.



     Oui. Plusieurs lettres par jour. Je mets un point d'honneur à y répondre.
     Parfois, je consacre une journée entière au courrier et je rédige une vingtaine de lettres d'un coup. J'écris volontiers à l'ordinateur... c'est plus rapide et je garde ainsi une trace de mon envoi : texte, date, adresse, etc.
     Quand j'écris un Je Bouquine, je reçois environ deux cents lettres de jeunes lecteurs ( 95% des lectrices, d'ailleurs ! ). Je réponds à la main, brièvement, en quelques lignes, sur une carte, mais toujours individuellement.
     Cela m'occupe deux ou trois jours mais je sais que les lecteurs y sont sensibles. Et puis un écrivain doit assumer cette tâche : après tout, c'est un homme de lettres.



     Je vais décevoir beaucoup de jeunes lecteurs : je ne m'intéresse pas au sport ! Je ne regarde jamais les matchs de foot ou les tournois de tennis.
     Il n'y a guère que le Tour de France que je suis assez régulièrement chaque année, autant pour les paysages que pour l'exploit sportif. Peut-être aussi parce que je fais un peu de vélo — comme énormément d'écrivains, d'ailleurs !
     A part ma demi-heure quasi quotidienne de vélo ou de promenade, je ne pratique aucun sport. Mais deux ou trois heures de randonnée en groupe ne me font pas peur.
     Le matin, je consacre un quart d'heure à quelques exercices d'assouplissement, dans mon bureau. Car deux maux menacent les écrivains : le mal au dos et l'embonpoint !
     J'ai aussi un canoë et il m'arrive d'aller faire une promenade sur la Dordogne, toute proche.

Cliquer pour lire les questions précédentes Page précédente   Page suivante  Cliquer pour lire les questions suivantes

Dernière mise à jour du site le 12 octobre 2021
Adresse postale : Christian Grenier, BP 7, 24130 Le Fleix