Christian Grenier, auteur jeunesse
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Le Visiteur de l’An 2000



Editeur : Bayard - Collection : Les romans de Je Bouquine No 130 (2002)
 
     LA PREMIERE VERSION DE CE RECIT...
     est sortie dans la revue Je Bouquine en décembre 1999.
     Cette version actuelle est strictement identique à la première, à trois virgules près.

     A L'ORIGINE DE CET OUVRAGE ?...
     Une commande de la Rédaction de Je Bouquine.
     Quand m'avait été demandé un texte, deux ans auparavant, la responsable des romans de la revue, Véronique Girard, m'avait spécifié :
     — Si possible, pas de SF...
     Là, tout au contraire, la consigne fut précise :
     — Ce récit paraîtra pour fêter l'arrivée de l'an 2000. Cela peut donc très bien être de la SF.
     Mais je savais que le public de JB, essentiellement constitué de filles, n'était pas fan du genre. Aussi, j'envisageai une histoire contemporaine dont l'aspect SF serait très léger, et surtout abordable par des lecteurs peu habitués à ce genre littéraire.

     LE MAKING OFF...
     La réalité m'a beaucoup inspiré. A l'exception d'Emile, de l'héroïne et de ses parents, décor et personnages correspondent à la réalité : l'action se situe dans mon propre village. Il existe bel et bien au Fleix un tumulus gallo-romain, une industrie de feux d'artifice, les établissements Brézac ( le feu d'artifice du Fleix, le jour de la fête du village, attire des milliers de visiteurs ! ). Quant au journaliste Michel Bernard et à l'astrophysicien Jean-Pierre Penot... ils existent bel et bien eux aussi ! Et ils travaillent, comme dans mon roman, respectivement au journal Sud Ouest et au CNES de Toulouse !
 
UN EXTRAIT DU TEXTE  ( Le Visiteur de l’An 2000 )
          Il devait être un peu plus de onze heures et demie quand je décidai de sortir prendre l'air. La nuit était claire, illuminée par un maigre croissant de lune. Tout à coup, j'eus l'impression de revivre. La rumeur joyeuse de la salle me parvenait, assourdie ; et je compris que cette agitation stérile m'était étrangère, presque hostile.
          Je traversai le village silencieux et marchai lentement jusqu'à la Dordogne. D'instinct, mon regard monta jusqu'aux lointains coteaux de notre domaine. Là, une faible lueur attira aussitôt mon attention.
          Je sus tout de suite de quoi il s'agissait.
          Je courus comme une folle jusqu'aux vignes, m'engageai dans le sentier. Trois minutes plus tard, j'étais au bas du tumulus. Son sommet était illuminé par un halo de lumière rose, dont le cône s'achevait en pointe vers le ciel. J'escaladai le tertre, coeur battant. Et je vis...
          Je vis d'abord, sur la pierre ovale, au centre d'un cercle de lumière, un corps allongé sur le dos. C'était un jeune homme. Il était nu. Il semblait dormir. On distinguait mal les contours de sa silhouette tant celle-ci était baignée de clarté. J'en oubliais de respirer. Je craignais que le moindre de mes gestes ne dissipe ou perturbe l'étonnante apparition.
          Levant la tête, je reconnus, au-dessus de l'inconnu, le frisbee obscur. Le cône, éblouissant cette fois, avait matérialisé un corps humain.
          Médusée, je remuais mille questions. Ce spectacle avait l'irréalité d'une scène théâtrale. Ou d'un film projeté en plein air. Le corps paraissait acquérir peu à peu une consistance. Comme s'il passait de l'état d'ectoplasme à celui d'un être véritable, en chair et en os.
           Il est vivant... Il respire !

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Dernière mise à jour du site le 12 octobre 2021
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