A la manière de Dieu qui créa le monde en 6 jours par le Verbe, Christian Grenier crée à son tour son propre univers par l’écriture :
Christian Grenier écrit : « Que les hommes et les ordinateurs essayent de cohabiter dans une belle harmonie sans que l’un prenne le pouvoir sur l’autre ! ». Il en fut ainsi : L’omnia 3 fut créé et maîtrisé dans l’ordinatueur. L’ordinateur a des faces cachées que l’homme ne maîtrise pas mais il existe toujours une solution pour que la machine n’ait pas le dernier mot... Christian Grenier lut ce qu’il avait écrit... Il en fut très content et ses lecteurs aussi. Il y eut un matin et il y eut un soir : premier jour.
Christian Grenier écrit : « Que les enquêtes policières soient résolues : que chaque assassin soit trouvé et puni pour son crime ! Que l’informatique soit au service de la police ! ». Il en fut ainsi : Logicielle, Max et Germain furent créés sur quelques feuilles de papier et réglèrent avec brio quelques affaires policières en utilisant leurs compétences respectives. Christian Grenier lut ce qu’il avait écrit... Il en fut très content et ses lecteurs aussi. Il y eut un matin et il y eut un soir : deuxième jour.
Christian Grenier écrit : « Que les hommes n’oublient pas les arts ! Qu’ils soient sensibles au théâtre, à la musique, à la littérature... Qu’ils les apprécient à leur juste valeur ! ». Il en fut ainsi : L’AEIOU est inventée et siège à la TGB ; Allis part à la recherche d’un antidote au virus L.I.V.3 qui provoque la mort des livres ; Logicielle mène une enquête au temps de Cyrano de Bergerac afin de retrouver son assassin ; la fille de troisième B essaye d’identifier le pianiste sans visage et apprécie la musique classique... Christian Grenier lut ce qu’il avait écrit... Il en fut très content et ses lecteurs aussi. Il y eut un matin et il y eut un soir : troisième jour.
Christian Grenier écrit : « Que les hommes apprennent à vivre en harmonie avec la nature ! Qu’ils utilisent des énergies naturelles afin que notre planète soit propre et belle ! ». Il en fut ainsi ; les hommes inventèrent Ecoland pour vivre dans le respect de leur environnement. Ils réfléchirent au meilleur moyen de lutter contre les déchets et sauvèrent le soleil pour qu’il ne meure pas. Christian Grenier lut ce qu’il avait écrit... Il en fut très content et ses lecteurs aussi. Il y eut un matin et il y eut un soir : quatrième jour.
Christian Grenier écrit : « Que les hommes réfléchissent sur l’existence d’ autres mondes ! Qu’ils voyagent à travers le temps et l’espace ! ». Il en fut ainsi : la science-fiction devient l’obsession de Christian Grenier. Surfer au moment propice pour que le corps se désintègre et se reconstitue dans un monde parallèle devient possible ; Aïna remonte le temps pour réparer les erreurs du passé et sauver le présent, pour que le monde futur soit juste et heureux. Christian Grenier lut ce qu’il avait écrit... Il en fut très content et ses lecteurs aussi. Il y eut un matin et il y eut un soir : cinquième jour.
Christian Grenier écrit : « Que la Dordogne soit souvent évoquée ! Que la tranquillité, la sérénité et la beauté de ce département soient mises en évidence ! Qu’on fasse référence à ses richesses (châteaux, jardins, grottes...) qui la caractérisent ! ». Il en fut ainsi. Il se glisse dans beaucoup de romans des allusions discrètes au Périgord. Christian Grenier décida même d’y vivre... Christian Grenier lut ce qu’il avait écrit... Il en fut très content et ses lecteurs aussi. Il y eut un matin et il y eut un soir : sixième jour.
Constatant qu’il avait une imagination débordante, il convia le septième jour sa famille à un repas en l’honneur de ses créations. Ensemble, ils mangèrent du foie gras en buvant du Sauternes, des pommes de terres sarladaises et un confit de canard. Enfin, ils dégustèrent un énorme « Lascaux » orné d’une montagne de crème... Mais déjà une autre idée de roman germait dans l’esprit de Christian Grenier...
Texte rédigé par l'équipe littéraire du Collège de Montignac :
Stéphanie Catinel, Mathilde Estreguil et Laureen Traclet, élèves de quatrième.
Avec l’aide de Marie-Hélène Mauries, professeur de Lettres
Et d’Alexia Turpault, professeur-documentaliste.
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