L'économie pesant de tout son poids, le livre pour la jeunesse est souvent conçu, calibré et réalisé pour... les parents, les enseignants, les bibliothécaires, les libraires spécialisés !
Deux tendances en gros s'opposent : l'une « grand public » et l'autre « branchée ». Couple infernal et systématique, valsant sur l'air du temps. Les deux produisent de très bons, de moins bons et de mauvais livres.
Face aux modes, aux intentions, aux théories, aux présupposés ( sans parler des aléas de la distribution ) le texte jeunesse doit garder malgré tout la capacité de toucher les enfants !
Comme je veux croire que les jeunes sont sensibles à la justesse et à la vérité du texte, le vocabulaire, le nombre de pages, les thèmes abordés, etc., me paraissent assez secondaires ( dans des limites de bon sens évidemment ! ). Il existe d'assez nombreux exemples de textes « pour adultes » que les enfants se sont appropriés ( malgré la « difficulté » ). Je n'oublie pas non plus qu'écrire « simple » est ce qu'il y a de plus difficile.