ROHEL LE CONQUERANT
2 / Le cycle de Lucifal

de Pierre BORDAGE

Dans un univers dévasté par des siècles d'obscurantisme, surgit un homme au destin exceptionnel : Rohel le Vioter. Manipulé par un mystérieux cartel, il entre en possession d'une formule aux pouvoirs d'Apocalypse. Dès lors, pourchassé de monde en monde, il doit faire face aux puissances fanatiques acharnées à s'approprier ce terrifiant secret. Et surtout, il doit vaincre. Car, pour les milliards d'êtres peuplant les galaxies, il incarne l'ultime espoir d'une liberté reconquise. (Partie commune des quatrièmes de couverture)

6	Les anges du fer
7	Le grand fleuve-temps
8	L'enfant à la main d'homme
9	Les portes de Babûlon
10	Lucifal

Rohel le conquérant : Les anges du fer (6) Vaugirard Septembre 1994 224 pages illustration de Jean-François Penichoux

Quatrième de couverture :      - Galvain ! Non ! Comme paralysé par le cri de Mangrelle, le paysan se figea sur place. La peur supplanta la haine dans ses yeux noirs. Sa francisque s'affaissa lourdement le long de sa hanche. Le Vioter redressa lentement le torse. Le moindre de ses mouvements incisait profondément ses plaies. Il distingua d'abord les yeux rouges, flamboyants, d'une horde de lupus. Leurs longs crocs saillaient de leur gueule entrouverte. Plus loin, il aperçut la tache dorée d'une chevelure. Une jeune fille, dont le regard était celui d'une femme âgée de mille ans. - Je suis dame Ablaine, l'immortelle chasseresse, déclara-t-elle avec un sourire cruel. Vous êtes entrés sur mon territoire. Vous méritez la mort.

Rohel le conquérant : Le grand fleuve-temps (7) Vaugirard Janvier 1995 224 pages illustration de Jean-François Penichoux

Quatrième de couverture :      Effondré sur le banc de navigation, Rohel contempla l'immense fleuve tourmenté. Il avait réussi : calé contre la rive, l'embarcation était désormais à l'abri des rafales de l'ouragan. Que signifiait alors cette lame d'angoisse qui l'avait submergé lorsqu'un des petits animaux gris avait basculé par-dessus bord ? - Nya ! hurla-t-il, sans comprendre pourquoi ce nom avait surgi sur ses lèvres. Etait-ce Nya qui avait disparu dans le fleuve ? Et qui donc lui avait dit, au moment d'embarquer vers les sources du grand Fleuve-Temps, "Prends bien soin de ton mémoriant, Rohel. Le perdre, ce serait perdre ton âme. Amputé de tes souvenirs, de ton passé, tu resterais à jamais étranger à toi-même" ?

Rohel le conquérant : L'enfant à la main d'homme (8) Vaugirard Mars 1995 illustration de Jean-François Penichoux

Quatrième de couverture :      Ecrasé à l'intérieur du vaisseau stellaire dont les parois mouvantes se resserraient autour de lui, Rohel luttait de toutes ses forces. Mais ses membres d'enfant étaient des remparts dérisoires face à la puissance de l'étau métallique qui allait le broyer. Lorsqu'il entendit ses os craquer, sa bouche s'entrouvrit instinctivement. Les syllabes du Mentral, la formule aux pouvoirs d'apocalypse, forcèrent aussitôt le barrage de ses lèvres et s'envolèrent comme des papillons sonores ivres de destruction. Alors une formidable secousse ébranla l'univers.

Rohel le conquérant : Les portes de Babûlon (9) Vaugirard Septembre 1995 224 pages illustration de Jean-François Penichoux

Quatrième de couverture :      Englué dans les ténèbres de l'étroit boyau, Rohel avait l'impression de s'être fourvoyé dans un couloir de vide qui s'acharnait sur lui avec l'intention délibérée de l'éliminer, s'infiltrant dans les pores de sa peau, rongeant ses muscles, dépeçant ses organes... Paralysé par cette sensation angoissante de se disperser à jamais dans le néant, il cessa de marcher. Alors, il bascula dans un abîme de souffrance, incapable de lutter contre les pensées affolées qui se fichaient dans son esprit comme des flèches empoisonnées. Perdu... Il était perdu dans le labyrinthe des espaces-temps de Babûlon.

Rohel le conquérant : Lucifal (10) Vaugirard Décembre 1995 224 pages illustration de Jean-François Penichoux

Quatrième de couverture :      Etendue sur un socle de glace, Cirphaë semblait plongée dans un sommeil paisible. Les doigts croisés sur sa poitrine, elle serrait la poignée d'une épée dont la lame reposait sur son ventre : Lucifal ! L'épée légendaire, ce cadeau des dieux pour l'humanité, irradiait une lumière d'une puissance phénoménale dont la clarté aveuglante se perdait dans les cieux. Rohel approcha la main. Aussitôt les paupières de Cirphaë se soulevèrent et elle l'enveloppa d'un regard qui le pétrifia. Alors le froid de la banquise se répandit dans les veines de Rohel. Il voulut briser la gangue de glace qui le statufiait, mais déjà ses muscles ne lui obéissaient plus.

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