La majorité des textes de science-fiction, fantastique ou fantasy publiée en France est d'origine étrangère. Particulièrement anglo-saxonne, mais on note une avancée des textes espagnols ou italiens. Ces textes, pour la plupart d'entre nous, nous ne pouvons les lire que grâce au travail de traduction ; moi qui baragouine un peu d'anglais, combien de fois ai-je essayé de lire dans le texte pour laisser tomber parce que ma lecture ne me procurait plus aucun plaisir !
Quand on lit beaucoup, on en vient à être exigeant, voire critique. Et il arrive qu'on se dise que tel ou tel livre est vraiment mal traduit, ou au contraire que sa traduction est un régal, que les mots dont s'est servi le traducteur nous enchantent. Cela m'est arrivé plus d'une fois et m'a donné envie d'en savoir plus sur ce travail mystérieux qui consiste à faire sien un livre en langue étrangère pour le retranscrire dans la nôtre. J'ai souhaité vous faire partager mon intérêt en interrogeant une quinzaine de traducteurs, qui ont accepté avec gentillesse de répondre à mes questions. Comme ce sont des gens très occupés, certains d'entre eux n'ont pas encore répondu : n'hésitez donc pas à consulter le site de temps en temps pour vérifier si un nouveau est arrivé !
Une dernière chose : certains d'entre eux m'ont répondu avant la nouvelle du décès de Jacques Chambon. Ce grand monsieur de la science-fiction française qui était lui-même un traducteur, travaillait avec beaucoup d'entre eux en tant que directeur de collection. L'équipe d'Onire et moi-même tenons à lui rendre hommage à cette occasion.
Lucie Chenu
Première publication sur Onire.com en janvier 2003
L'interview des traducteurs ayant rencontré un plus grand succès qu'attendu, il m'est venu l'envie de le compléter petit à petit, par d'autres réponses d'autres traducteurs. Merci à nooSFere d'accepter d'héberger ces entretiens, toujours passionnants.
Lucie Chenu, décembre 2004.
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