Vous pensiez qu'ils ne s'étaient jamais rencontrés ? Vous aviez tort !

     Les X-Men.

     Craints et haïs par la civilisation qu'ils protègent, ces mutants aux pouvoirs incroyables luttent dans la clandestinité pour un avenir meilleur.

     Les WildC.A.T.S

     Extraterrestres, humains et hybrides plongés dans un conflit interplanétaire, ils combattent pour libérer la Terre des terrifiants envahisseurs Daemonites et pour la gloire de leur planète d'origine, Khera.

     Des héros à l'imposante individualité, habités par des motivations très personnelles. A maintes reprises, à travers le temps et l'espace, le destin les poussera à ignorer leurs différences et à combiner leurs forces afin de secourir un monde en péril.

     L'ère des lumières

     Dans les années 1970, le fougueux Grifter et la superbe Marvel Girl flirtent avec le danger et l'amour. Ensemble, il feront bientôt pleuvoir leurs tirs laser et déchaîneront leurs pouvoirs psioniques contre un consortium d'hybrides Daemonites et Broods, prêt à faire déferler ses armées sur Terre !

     «  Je me tire à peine d'une taule sud-américaine et en vingt-quatre heures, un espion m'enrôle de force, des rebelles me tirent dessus, j'ai une main mordue, des côtes cassées, un cœur presque brisé, et je me fais critiquer alors que je vole à la rescousse d'une dame, tout en sauvant le Monde des griffes de ces... tiens-toi bien... extraterrestres  ! En deux mots  : sale journée  !  »

     La deuxième rencontre des WildC.A.T.S et des X-Men met en vedette Grifter, le mercenaire Cole Cash qui maîtrise mieux les armes que son énergie psionique primaire, et Jean Grey, la Marvel Girl, bien que beaucoup d'autres X-Men et que Zealot soient aussi présents.

     Ils s'opposent une fois encore aux Daemonites, alliés pour l'occasion au généticien Sinister, qui en profitera pour subtiliser de l'ADN à la Marvel Girl...

     Le scénario est classique, avec quelques états d'âmes, quelques clins d'œil, un humour un peu facile, mais surtout de multiples combats où nos héros ne mettent pas longtemps à flanquer la pâtée à ces monstres peu finauds que sont les Daemonites et les Broods.

     Bref, il s'agirait d'un album moyen, plaisant mais sans plus, s'il n'y avait pas Jim Lee au dessin. Graphisme spectaculaire et cadrage dynamique s'allient pour en mettre plein la vue, même si l'on peut regretter qu'il n'ait pas davantage utilisé les décors des années 1960-70 où est censée se dérouler l'action (contrairement à Charest qui, dans l'album précédent, avait pleinement exploité le contexte de la seconde guerre mondiale).

     Du grand spectacle, explosif et distrayant  !