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L'Histoire revisitée

Eric B. HENRIET


Illustration de Jean-Michel SEVIN

ENCRAGE (Amiens, France), coll. Interface n° 3
Dépôt légal : janvier 2004, Achevé d'imprimer : décembre 2003
Essai, 416 pages, catégorie / prix : 39 €
ISBN : 2-251-74123-2
Format : 16,5 x 23,5 cm
Genre : Science-Fiction



Ressources externes sur cette œuvre : quarante-deux.org
Ressources externes sur cette édition de l'œuvre : quarante-deux.org

Quatrième de couverture
     « Uchronie » est un néologisme du XIXe siècle fondé sur « utopie » et « chronos ». Il s'agit donc « d'utopies temporelles » ou, en d'autres termes, de récits dans des temps « qui auraient pu être » mais ne sont pas... Ce mot figure pour la première fois dans le titre d'un livre que Charles Renouvier fit paraître en 1876, Uchronie, l'Utopie dans l'Histoire. Il s'agit pour Renouvier de réécrire près de mille ans d'histoire européenne telle qu'elle aurait pu être (si les Antonins avaient banni les chrétiens en Orient) en décrivant le « développement de la civilisation européenne ». Un nouveau genre littéraire était né dont l'ampleur ne fera que croître au XX° siècle puisqu'on dénombre aujourd'hui des centaines de récits à caractère uchronique. Avec cette prolifération de textes, apparaissent des ramifications en sous-genres de plus en plus nombreux. C'est un panorama complet de l'uchronie sous toutes ses formes que nous propose Eric Henriet, ingénieur, polytechnicien, passionné de science-fiction et d'histoire.
 
 
     Nouvelle édition revue et augmentée.
Critiques
     Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur l'uchronie sans jamais oser le demander devrait se trouver dans cet essai, édition revue et augmentée d'un opus du même titre paru à l'origine fin 1999. La critique, à l'époque, avait salué ce travail époustouflant d'érudition (qualifié de « chef-d'œuvre » par notre collègue Daniel Conrad), dont la publication venait combler une regrettable carence dans les bibliothèques. Gageons que les nombreux compléments apportés (et recensés par l'auteur en avant-propos) suffiront à convaincre les amateurs de la première mouture de se procurer la seconde, et à en attirer de nouveaux.

     Dans un premier temps, on suffoque à la prétention d'exhaustivité dont la préface fait mention. Puis au fil des pages, on en vient à se demander si, finalement... Car, autant l'avouer, il sera difficile de trouver beaucoup de lacunes dans ce livre, à moins d'en appeler à la période la plus récente, pour laquelle cette extraordinaire recension est déjà dépassée : à titre d'exemple, on ne peut légitimement faire grief à Henriet de ne mentionner ni Le Mythe d'Er de Javier Negrete ni Dernière visite avant le Christ de Juan Miguel Aguilera (in Galaxies n°31), ces deux publications datant en France de 2003. Plus étrange sans doute est le silence sur Brazil, le monument de Terry Gilliam, qui pour n'être pas une « uchronie pure » selon la définition qu'en donne l'auteur, aurait tout de même mérité un petit paragraphe. Mais c'est l'exception qui confirme la règle... Non content d'avoir, en matière littéraire, amplement cherché bien au-delà des productions francophones ou anglophones (fait suffisamment rare, en SF comme ailleurs, pour être chaleureusement applaudi), Henriet s'intéresse, par-delà la littérature, à toutes sortes d'autres « objets chroniques »... Inutile donc de s'appesantir ici sur le détail du contenu, puisque tout y est ou presque. Toutefois, les lecteurs désireux d'en savoir plus avant de consentir un tel investissement (le prix prohibitif de l'objet reste le principal reproche que l'on puisse adresser à l'éditeur, les coquilles étant trop rares pour que l'on s'en plaigne vraiment) pourront aisément se référer aux critiques de la première édition.

     Comment ne pas s'incliner devant l'immensité du travail accompli, qui fait de cet essai une véritable encyclopédie de l'uchronie ? Bien des lecteurs l'aborderont d'ailleurs ainsi, ce que permet désormais la présence de l'indispensable index. Mais comme l'auteur invite le lecteur à lui faire part de ce qui pourrait encore être amélioré (même si son propos vise davantage le quantitatif que le qualitatif), allons-y de quatre petites doléances (ou suggestions) : l'expression « événement fondateur » est peu claire, et « point de divergence », que l'on trouve sous d'autres plumes, paraît plus adapté ; les extraits des textes sont souvent trop longs, et parfois peu transparents pour qui n'a pas lu l'œuvre citée ; la structure de l'ensemble, pour judicieuse qu'elle soit à bien des égards, conduit parfois à présenter tel ou tel texte dans un chapitre où on ne l'attendrait pas (et, par voie de conséquence, à ne pas le présenter là où on l'attendrait) ; enfin, l'illustration de couverture (récidive !) ne peut qu'accréditer l'idée selon laquelle l'uchronie est un exercice pour nostalgiques de la pire espèce... Fort heureusement, le contenu n'abonde pas trop en ce sens.

     Bien entendu (c'est la loi du genre), certaines thèses sont discutables ; par exemple, l'idée selon laquelle « pour faire une bonne uchronie, l'événement fondateur doit être : primo, facilement reconnaissable du lecteur moyen », ne me convainc guère, pour dire le moins ; mais ce n'est qu'une question d'opinion. Cela dit, un débat sur le sujet avec l'auteur ne serait pas pour me déplaire.

     On en conviendra, tout cela n'est que détails. Alors, chef d'œuvre, ce Henriet bis ? Pas encore tout à fait, même si l'on n'en est pas loin. Que manque-t-il donc encore ? Une seule petite chose, à mon sens : une homogénéité de ton. Henriet semble en effet souvent hésiter entre la retenue de l'historien, distanciée, et une approche nettement plus personnelle, qui tire parfois son fabuleux essai vers les sombres abîmes de la prose « fanique ». Ce n'est certes pas un hasard si les meilleurs passages de l'étude sont ceux qui traitent d'œuvres n'appartenant pas au domaine de la SF (ou, s'il s'agit de SF, dont la publication est éloignée dans le temps et/ou l'espace). Entendons-nous bien : il ne s'agit pas ici de réclamer une « neutralité » aussi insipide qu'illusoire. D'autant qu'on aimerait aussi pouvoir se servir de L'Histoire revisitée comme d'un guide de lecture (à l'usage, entre autres, des profanes) — ce qui implique que l'essayiste s'engage. Pourquoi pas uniquement dans les (par ailleurs excellentes) annexes ? Car si le ton encyclopédique est souhaitable dans le corps du texte, n'oublions pas que, comme le disait si bien Sturgeon, « 90% of anything is crud », et que donc 90% des productions uchroniques... et l'on aimerait que l'auteur le souligne davantage. Cela dit, l'uchronie, qu'on la considère ou non comme une branche de la SF, est bien l'un des exercices intellectuels les plus délectables qui soient ; et cela, Éric Henriet le montre très bien.

Bruno DELLA CHIESA
Première parution : 1/3/2004 dans Galaxies 32
Mise en ligne le : 11/12/2008

Critiques des autres éditions ou de la série
Edition ENCRAGE, Interface (2000)

     À ma grande honte, je me dois d'avouer aux lecteurs de Galaxies que, d'habitude, la lecture d'essais sur les genres m'agace et m'ennuie prodigieusement. Je me sens toujours forcé de le faire, comme je suis obligé de me rendre chez mon dentiste tous les six mois. C'est nécessaire, voire indispensable, mais quelle torture  ! Lorsque j'ai reçu L'Histoire revisitée d'Éric Henriet, mon petit doigt m'a soufflé  : « Tu es bon pour un passage à la fraise pendant 222 pages  !  ». En grinçant des dents, j'ai ouvert le livre maudit au hasard, suis tombé sur le chapitre concernant les uchronies portant sur la Seconde Guerre mondiale, ai dévoré ces pages sans m'en rendre compte, suis revenu — captivé et avide — au début de ce panorama et me suis plongé avec délice et enthousiasme dans ce magnifique ouvrage, une pièce majeure dans l'étude d'un des courants de la science-fiction. Avec retenue et sang-froid, je n'hésite pas une seconde à le qualifier de chef-d'œuvre. Ni plus, ni moins.
     Éric Henriet, né en 1968, est polytechnicien, docteur en chimie, ingénieur responsable de production dans l'industrie pharmaceutique et, surtout, grand amateur de science-fiction depuis plus de quinze ans. Il fallait être brillant et un peu fou pour s'attaquer à un panorama quasi exhaustif de l'uchronie, ce courant qui — comme le résume Éric Vial dans sa préface — « fonctionne [...] sur le modèle du “si j'avais su, j'aurais fait” ou du “j'aurais mieux fait de”, le tout exporté de l'individuel au collectif, de l'ego à l'Histoire  ». Indéniablement, Henriet l'est (fou et brillant), et le résultat se lit comme un excellent manuel d'Histoire alternative, complet et intelligent, dont l'intérêt incontestable est boosté par un véritable sens de l'écriture, une plume alerte et souvent incisive.
     Après avoir posé les jalons de l'objet étudié  : les bases étymologiques (de « utopie  » et de « chronos  »), les fondements destinés à tenter de définir ce courant (un chapitre complet et admirablement construit), les limites à la classification (ne pas confondre avec les uchronies de fictions, l'Histoire secrète, la politique-fiction, le révisionnisme...), la genèse du terme et du courant (où l'on découvre une foule de choses), Henriet se lâche en étudiant les premiers balbutiements de l'uchronie et en offrant aux lecteurs un panorama des œuvres sous deux angles  : les œuvres de ce siècle et les œuvres relatives aux périodes historiques les plus représentatives (la préhistoire, l'avènement du christianisme, la découverte du Nouveau Monde, la Première Guerre mondiale et la Seconde Guerre mondiale — partie qui constitue le cœur de l'ouvrage, fort détaillée et remarquablement disséquée, un pur régal qui se dévore d'une traite  !) avant de conclure sur les différences avec le steampunk, de lorgner vers d'autres cultures uchroniques, de dresser en annexes une ébauche d'une chronologie du genre jusqu'en 1939, d'ouvrir des pistes de lecture et de lister la totalité des œuvres d'uchronie françaises. D'un intérêt constant, d'une ouverture d'esprit plutôt rare, d'une rédaction studieuse et accessible, d'un style épuré et attractif, ce Panorama de l'uchronie sous toutes ses formes ne tombe jamais dans le piège de l'idéalisation béate, du jargon hermétique des spécialistes « de haute volée  » et de l'énumération stérile et clinique des principales œuvres rattachées à ce courant. Au risque de paraître dithyrambique plus que critique, il me faut avouer que le contenu, le fond et la forme — en tous points excellents — se marient de telle manière que le lecteur se trouve entraîné, bien malgré lui, dans une étude aussi agréable à découvrir et à parcourir qu'une aventure romanesque. Ce n'est pas, loin s'en faut, la moindre de ses qualités. Vous l'aurez compris, la lecture de ce livre est tout simplement in-dis-pen-sable  !
     Il faut convenir pour conclure que le prix de l'ouvrage est certes un peu élevé, mais c'est une constatation et non un regret, car L'Histoire revisitée est un cadeau que l'on se fait ou que l'on demande à recevoir, un ouvrage destiné à durer, à être consulté régulièrement et à servir de guide de lecture. Henriet a réussi son pari et, personnellement, m'a redonné goût aux essais comme il vous convaincra aussi, sans aucun doute possible. Reste maintenant à mon dentiste à faire de même pour m'inciter à prendre rendez-vous avec impatience et enthousiasme. Ce n'est pas gagné d'avance...

Daniel CONRAD
Première parution : 1/3/2000
dans Galaxies 16
Mise en ligne le : 26/10/2001


Edition ENCRAGE, Interface (2003)

     C'est un ouvrage dense, qui envisage toutes les possibilités de l'uchronie — c'est à dire les possibilités fictionnelles offertes par la possibilité de narrer des histoires divergeant à partir d'un point historique. Quelle aurait été la marche du monde si... Hitler avait continué de peindre des roses, si Napoléon avait envahi l'Angleterre, si l'Invincible Armada n'avait pas sombré... Si Monica... Certes on croise dans ces labyrinthes de l'histoire aussi bien les voyages que les paradoxes temporels, et même le récent Steampunk. Ouvrage dense (à la lisibilité peu claire au plan visuel) qui mêle quelques bribes théoriques à des résumés d'oeuvres, avec parfois de petits extraits. Au registre des possibles, on remarquera que le texte de la table des matières est lui aussi arrivé depuis une uchronie indécelable : il s'agit d'en définir en notre monde ce que l'auteur nomme son « ethymologie ». Ceci mis à part, l'auteur nous promène dans une multitude d'univers. Il y ajoute une ébauche de chronologie, et une liste des uchronies francophones. J'ai regretté pour ma part, l'absence d'index, car compte tenu de la multiplicité des titres, on a du mal à retrouver une référence précise. L' illustration de couverture vaut le voyage.

Roger BOZZETTO
Solaris
Mise en ligne le : 8/9/2003


Edition ENCRAGE, Interface (2000)

     Les essais consacrés en France à la science-fiction ne sont pas nombreux — et ceux qui se penchent sur des aspects précis du genre doivent certainement se compter sur les doigts d'une main. Gloria alleluia, alors, pour ce « Panorama de l'uchronie sous toutes ses formes » qui décrit/recense/dissèque un sous-genre singulier. D'ailleurs, s'agit-il bien d'un sous-genre de la S-F ? C'est la thèse défendue par l'essayiste, mais le fait est que l'on peut trouver des uchronies camouflées dans un peu tous les domaines de la littérature — et même au-delà : Henriet recense également nombre de BD, films, et même... objets !

     Mais de quoi parle-t-on, au juste ? « Uchronie » ? Pas dans mon dictionnaire ! Laissons parler Henriet : « Il s'agit donc d'utopies temporelles, ou, en d'autres termes, de récits dans des temps "qui auraient pu être" mais ne sont pas... » (suggestion du chroniqueur à l'auteur : tu devrais écrire au Petit Robert, Éric, pour leur proposer d'inclure le mot dans une prochaine édition — je suis bien parvenu à leur faire rectifier leur définition de « fanzine », pourquoi s'opposeraient-ils à « uchronie » ?). Les sept premiers chapitres de L'Histoire revisitée sont essentiellement utilisés pour tenter de définir et de cerner ce qu'est l'uchronie. L'exercice ne manque pas de passages de tétracapilotomie, mais demeure cependant passionnant — car l'auteur est un passionné sachant communiquer son enthousiasme. Suivent ensuite des recensements thématiques, historiques ou géographiques (exemple : l'uchronie au Québec), avec moult citations des oeuvres étudiées.

     S'agit-il de recensions, d'analyses ou de descriptions ? Henriet n'a pas voulu trancher, il mène donc les trois exercices de concert. Et bien lui en a pris : il a ainsi évité l'écueil de l'érudition étouffante. Loin d'un essai aride, L'Histoire revisitée est une exploration ludique (quoique méthodique, l'un n'empêche pas l'autre), bourrée de trouvailles amusantes et d'idées jouissives.

     Ce bouquin n'a décidément qu'un seul défaut — mais il est de taille : son prix exorbitant. Hélas, c'est justement le prix à payer pour un sujet aussi étroit, qui ne fera certainement pas la fortune de son auteur ! Et pour une fois que les éditions Encrage s'intéressent vraiment à la science-fiction, plutôt qu'à ses marges, au fantastique ou au polar, il serait sot de bouder notre plaisir. On se prend au contraire à rêver que d'autres ouvrages du même tonneau voient le jour sous nos cieux...

André-François RUAUD (lui écrire) (site web)
Première parution : 1/2/2000
dans Bifrost 17
Mise en ligne le : 20/9/2003


Edition ENCRAGE, Interface (2004)

     Les Vaisseaux du temps (Baxter), Les conjurés de Florence (McAuley), la série des Eymerich d'Evangelisti, Les biplans de d'Annunzio (Masali), Ptah Hotep de Charles Duits (réédition), deux des quatre nouvelles de la toute nouvelle anthologie Aventures lointaines chez Denoël... Tous ces textes sont des uchronies. Nous assistons en effet à un retour en force de ce genre propre à titiller l'imagination. Même s'il existe depuis fort longtemps (les premières uchronies datent du début du XIXe siècle), il fut en quelque sorte « officialisé » par la création du mouvement steampunk, lequel est uchronique par essence. Son succès actuel (en France également, avec Michel Pagel et Roland C. Wagner, auteurs de cycles uchroniques) justifiait une étude complète et approfondie, celle précisément qu'offre Eric B. Henriet avec son Histoire revisitée. Préfacé par Eric Vial (qui tint une brillante conférence sur le sujet à Utopia 99), le livre débute par la confrontation du thème avec d'autres, proches : le voyage dans le temps, le monde parallèle, l'histoire secrète ou la politique-fiction. Puis Henriet cerne l'élément essentiel au genre, à savoir le point de divergence, le moment où l'Histoire, telle que nous la connaissons, s'éloigne de la « réalité » : c'est ce qu'il appelle « l'événement fondateur ». Après un bref parcours historique (l'on remonte jusqu'à Tite-Live !), l'auteur pose alors la question fondamentale : quelle est la finalité de l'uchronie ? Un outil historique, un simple divertissement, une anticipation (optimiste ou pessimiste selon la vision de l' « autre » réalité) ? Il passe ensuite les grands thèmes à la mode : l'extinction des dinosaures, les migrations par le détroit de Behring, l'Empire romain, Jésus et l'avènement du christianisme, la grande peste noire de 1348, la découverte de l'Amérique, l'Invincible Armada, Napoléon, la Guerre de Sécession, la Première Guerre mondiale et la révolution russe et, enfin et surtout, la Seconde Guerre mondiale, à laquelle est consacré tout un chapitre particulier, avec même un petit épilogue sur les dangers du révisionnisme. Que l'uchronie ne soit pas un genre exclusivement littéraire, Henriet le prouve en parcourant les univers de la bande dessinée, du dessin animé, du cinéma et des séries télé, des jeux de rôles et vidéo. Le livre se termine par trois annexes passionnantes : des résumés de romans et nouvelles uchroniques avec bibliographie, une chronologie du genre et une liste des plus importantes uchronies francophones. Je ne peux que féliciter Eric Henriet pour cet ouvrage faisant le tour complet du genre, n'esquivant aucune question et, en outre, écrit de façon fort plaisante. Conclusion : heureusement que nous vivons dans une réalité où Eric Henriet a écrit son livre... !

Bruno PEETERS
dans Phenix 54
Mise en ligne le : 1/1/2004

Prix obtenus


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Uchronie

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