Selon Gérard Klein : « Il y a chez Theodore Sturgeon une profonde haine de la réalité. C'est pourquoi il est un si bon guide du fantastique. » Sur les 9 longues nouvelles reunies ici par Stéphane Bourgoin, celles qui vont de l'horreur gothique à la sorcellerie, en passant par l'insolite le plus désarmant, montrent en effet le grand écrivain américain apte à en manier tous les ressorts. Quant à celles qui appartiennent plus précisément à la science-fiction, elles ont l'originalité d'être essentiellement basées sur les rapports humains.
1 - L'Abominable invité (Fluffy, 1947), pages 5 à 14, nouvelle, trad. Arlette ROSENBLUM 2 - La Sorcière du marais (The hag Séleen, 1942), pages 15 à 43, nouvelle, trad. Marcel BATTIN 3 - Tournure d'esprit (A way of thinking, 1953), pages 45 à 84, nouvelle, trad. Denise HERSANT 4 - Douce-Agile ou La Licorne (The Silken Swift, 1953), pages 85 à 108, nouvelle, trad. P. J. IZABELLE 5 - La Peur est une affaire (Fear is a business, 1956), pages 109 à 131, nouvelle, trad. Bruno MARTIN 6 - L'Homme qui apprit à aimer (The man who learned loving, 1969), pages 133 à 146, nouvelle, trad. Arlette ROSENBLUM 7 - Case et le rêveur (Case and the dreamer, 1973), pages 147 à 203, nouvelle, trad. Jacques POLANIS 8 - Le Dossier Verity (The Verity file, 1971), pages 205 à 224, nouvelle, trad. Jean-Michel BOISSIER 9 - Le Scalpel d'Occam (Occam's scalpel, 1971), pages 225 à 254, nouvelle, trad. Jacques GUIOD 10 - Hélène OSWALD & Pierre Jean OSWALD, Le Journal du cabinet noir, février 1998, pages 257 à 264, article