1 - Raymond MILÉSI & Bernard STEPHAN, Préface, pages 5 à 6, préface 2 - Jean BONNEFOY, Pédagogie, utopie et SF (1978), pages 8 à 18, article 3 - Pierre PELOT, Des fragments de cristal, pages 19 à 24, nouvelle 4 - Jacques BOIREAU, Retour de baton, pages 25 à 31, nouvelle 5 - René DURAND, Colibri, pages 33 à 40, nouvelle 6 - Christian VILÀ, Notion de mort, pages 41 à 50, nouvelle 7 - Jean-Pierre HUBERT, Il suffit de sortir, pages 51 à 64, nouvelle 8 - Michel JEURY, Les Surdoués de Santa-Maria, pages 65 à 78, nouvelle 9 - Daniel WALTHER, XXIII paragraphes honteux pour commémorer l'assassinat du prophète, pages 79 à 91, nouvelle 10 - Yann BOULVAS, Le Mal-élevé (1978), pages 93 à 105, nouvelle 11 - Yves OLIVIER-MARTIN, La Nuit du daim vert (1978), pages 107 à 118, nouvelle 12 - Denis GUIOT, Entretien avec Christiane Rochefort, pages 120 à 135, entretien avec Christiane ROCHEFORT
Critiques
MOUVANCE N° 2 : A acquérir d'urgence.
J'avais signalé la qualité de cette suite d'anthologie sur la SF dans ses rapports avec la notion de pouvoir. Le N°1, mis à part la couverture, était excellent. Ici, la couverture est plus « lisible », et le dessin (fort drôle) ressort. Les articles, dans le N°1 aéraient le texte et on y trouvait un bon Guiot (repris depuis in Univers II). Ils sont ici disposés de façon à prendre les nouvelles en sandwich : un texte de Bonnefoy en introduction, une interview de Rochefort en conclusion. Au milieu, des nouvelles. Bonnes. Du Jeury — sur surdoués — , Hubert, Walter, et j'en passe. Alors pourquoi suis-je moins satisfait que la première fois ? Je pense qu'il s'agit de deux manques. D'une part, il n'y a aucune nouvelle qui fasse rire — comme le Leourier dans le n°1-, le sujet « éducation » a déteint : le monde est gris. D'autre part, toutes les nouvelles me semblent aller dans le même sens. J'aurais aimé une nouvelle « réactionnaire », ne serait-ce que pour faire ressortir les autres. Deviendrait-on conformiste ? Un conformisme de gauche est-il souhaitable ? Est-il évitable ? Cela dit, c'est un recueil admirablement bien fait, et qui relève d'un projet d'autogestion, de marginalité consciente : refus des circuits traditionnels de production etc. Compte tenu de l'amélioration générale entre le n°1 et le n°2, on espère que le 3 sera une réussite parfaite.