Quatrième de couverture
L'ENVOÛTEMENT... On y croit ou on n'y croit pas, mais en aucun cas ce phénomène qui guide la majeure partie des civilisations contemporaines ne peut vous laisser indifférents.
En effet, et sans que nous osions même nous l'avouer les uns les autres, chacun dans son milieu et avec ses propres moyens cherche à soulever un coin du voile pour essayer d'y voir plus clair.
Sans pour cela estimer posséder la solution, Pierre Suragne, dans cet ouvrage, entreprend de démontrer, par le biais d'un cas bien précis, que personne ne peut se sentir totalement à l'abri.
Un texte à ne pas écarter...
Critiques
Auteur doué et prolifique (prolifique semble d’ailleurs trop faible en ce qui le concerne), Pierre Pelot/Suragne nous a habitués, depuis quelques années à ses romans-phare qui parsèment de loin en loin l’énorme production du Fleuve Noir. Le septième vivant est de ceux-là. Plus : à travers ce roman, comme à travers ceux déjà publiés dans des collections prétendues pour adolescents, Pelot renoue avec l’un des fils de force de la tradition littéraire, l’enracinement dans la terre et les êtres. Pelot aime la campagne et les paysans qui l’habitent et il retrouve les accents de Giono pour nous le dire. Un seul regret : Pelot écrit vite, trop vite pour jeter sur son œuvre un regard critique. L’explication est simple : pour vivre de sa plume, il faut produire beaucoup. Mais le talent de Pelot mériterait qu’il prenne le temps de l’élaboration d’un roman à sa mesure. En attendant ce roman, le septième vivant avec son surnaturel tout en demi-teintes, constitue un excellent hors-d’œuvre.
Dominique DOUAY Première parution : 1/4/1977 dans Fiction 279 Mise en ligne le : 12/8/2022
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