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Les Conquérants

Larry NIVEN

Cycle : Contes de l'univers connu  vol. 1 

Traduction de Hevé GADRAS
Illustration de Patrice SANAHUJAS

CORPS 9 - ANDROMÈDE
Dépôt légal : 1er trimestre 1988
Première édition
Recueil de nouvelles, 160 pages, catégorie / prix : 65 FF
ISBN : 2-904846-44-2
Genre : Science-Fiction



Quatrième de couverture
     De nombreux écrivains de Science-Fiction ont éprouvé la tentation d'écrire le futur, d'imaginer l'histoire des temps à venir. Peu cependant sont allés jusqu'à rationaliser une telle démarche en organisant leurs textes pour donner un panorama des siècles prochains. On connaît en France les cycles de Dorsai, Corlay, Dune, Fondation, l'Histoire du Futur de Heinlein..., mais on ignorait pratiquement jusqu'ici les Contes de l'Univers connu de Larry NlVEN, bien que de grands romans publiés en France en fassent partie, le célèbre Anneau-Monde par exemple.
     Des huit nouvelles et novellae contenues dans ce volume, quatre sont inedites et quatre autres ont été publiées au coup par coup en revues.
     De Mercure jusqu'à Pluton, c'est l'ensemble du Système solaire qui est désormais l'étendue vierge livrée aux nouveaux aventuriers. A cela près que les mondes inconnus orbitant autour de notre soleil ne sont peut-être pas aussi vierges que cela. Et que les aventuriers de ces nouvelles frontières ont quelques handicaps de plus à vaincre : les atmosphères empoisonnées de leurs colonies, les comptes à rendre à la Terre-mère..., et le lot habituel des pionniers : la solitude, la haine, la mort.
     Une fantastique épopée qui renoue avec les meilleurs classiques du genre, une épopée humaine et technologique au sein de la plus grande jungle qui se puisse concevoir : celle des étoiles.
Sommaire
Afficher les différentes éditions des textes
1 - Alain GARGUIR, Contes de l'Univers Connu, pages 7 à 9, préface
2 - L'Endroit le plus froid (The Coldest Place, 1964), pages 13 à 19, nouvelle, trad. Hevé GADRAS
3 - Calme plat en enfer (Becalmed in hell, 1965), pages 21 à 37, nouvelle, trad. Hevé GADRAS
4 - L'Interminable attente (Wait it out, 1968), pages 39 à 49, nouvelle, trad. Hevé GADRAS
5 - L'Oeil de la pieuvre (Eye of an octopus, 1966), pages 51 à 61, nouvelle, trad. Hevé GADRAS
6 - Comment meurent les héros (How the heroes die, 1966), pages 63 à 93, nouvelle, trad. Hevé GADRAS
7 - L'Homme-puzzle (The Jigsaw Man, 1967), pages 95 à 109, nouvelle, trad. Hevé GADRAS
8 - Au fond du trou (At the Bottom of a Hole, 1966), pages 113 à 135, nouvelle, trad. Hevé GADRAS
9 - Les Menteurs (Intent to deceive, 1968), pages 137 à 146, nouvelle, trad. Hevé GADRAS
Critiques
     Première coproduction entre Corps 9 (jusqu'à présent axé surtout sur Harry Dickson et ses épigones hexagonaux) et Andromède, la sympathique maison Lilloise dirigée par Alain Garguir, ce petit recueil de huit nouvelles forment les prémisses de l'histoire du futur propre à Niven — dans le cadre de laquelle s'insèrent ses gros et célèbres romans que sont L'anneau-monde et Le monde des Ptaavs (tous deux au C.L.A.). Exploration de Mercure, de Vénus, de Pluton, de Mars, établissement sur la ceinture d'Astéroïdes (et mise en parallèle d'une donnée techno-sociale qui pouvait étonner dans les années 60 mais est banale aujourd'hui : la greffe d'organes et les banques et trafics qui lui son liés), tels sont les ingrédients de ces huits textes, publiés entre 64 et 68, et situés entre les années 90 et le XXIle siècle. La SF selon Niven est assez clarkienne, comme le fait remarquer avec justesse Garguir dans sa préface (les envolées technologiques de L'anneau-monde qui, selon la célèbre définition de Clarke, touchent à la magie), mais ici, les récits se situent plutôt en amont, dans une approche documentaire rigoureuse — le Clarke de S.O.S. Lune. Typique de cette approche est Comment meurent les héros, le texte le plus long et le plus intéressant, une course poursuite en buggies martiens sur les étendues dépourvues d'atmosphère de la planète rouge. D'une manière générale, les récits de Niven fonctionnent sur le postulat : comment va-t-il s'en tirer ? Mais parfois il ne s'en tire pas, et la chute est toujours imprévisible. On regrette parfois un peu trop d'obscurité ou des ellipses (qui sont ces Martiens fantômes ?), ou des textes qui tournent un peu court (L'homme-puzzle), mais quand il s'essaye à l'humour (Les menteurs), l'auteur retrouve sa qualité principale : l'efficacité. Voilà donc une mince livraison (140 pages) qui aidera à mieux connaître un auteur assez injustement méconnu en France.

Jean-Pierre ANDREVON (lui écrire) (site web)
Première parution : 1/7/1988 dans Fiction 399
Mise en ligne le : 25/10/2002

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