1890, dans l'Ouest américain. Les derniers rapports des Tuniques bleues relatent d'étranges événements. Les Indiens, soutenus par des alliés invincibles, mènent des combats d'une force insoupçonnée et refoulent, pour la première fois, l'armée vers l'est. La rumeur tend à justifier ce revirement : leurs alliés seraient-ils des esprits démoniaques ? Des monstres venus d'une autre planète ?
Kit Carson — chasseur de prime — , le professeur Lévêque et le séduisant détective Nat Pinkerton forment l'équipe intrépide qui dénouera la vérité dans une quête périlleuse à travers le mythique Far West et ses légendes : Calamity Jane, Jesse James, les Dalton.
Cette grande nouvelle totalement débridée est un pur bijou steampunk !
Né en 1960, Roland C.Wagner est auteur de science-fiction. Ses romans, récompensés par de nombreux prix, révèlent un style et une imagination uniques. Avec Celui qui bave et qui glougloute, l'auteur des Futurs Mystères de Paris et de H.P.L, signe un texte drôle et décalé.
Critiques
Le Far-West en 1890, une révolte d'Indiens, serait-ce un western que nous a concocté Roland C. Wagner ? Certes, c'en est un, mais c'est aussi bien plus que cela. Car les Sioux sont aidés par d'étranges créatures venues de Mars, tandis que les Visages Pâles s'allient avec les Vénusiens : une guerre ancienne oppose les extraterrestres et ils transposent simplement leur conflit sur Terre. Le professeur Lévesque, Kit Carson et Nat Pinkerton vont mettre à profit leur expérience et leur savoir-faire de héros pour tenter de mettre un terme à cette pagaille. Mais la confusion s'accroît encore du fait que, croyant bien faire, une mystérieuse société secrète a invoqué un monstre glougloutant. Sur ces entrefaites, les Dalton en profitent pour s'évader.
Vous l'aurez compris, Celui qui bave et qui glougloute est un joyeux moment de lecture, sur fond de steampunk. Les clins d'œil y sont nombreux, à Lovecraft tout d'abord (il sera question du Necronomicon, entre autres), mais aussi aux nombreux héros de western qu'on y rencontre, de Calamity Jane à Buffalo Bill. C'est un livre qui se dévore à grands éclats de rire, et tant pis si on bave et si on glougloute en le lisant : c'est contagieux !
Lucie CHENU Première parution : 15/5/2008 nooSFere