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Quotient intellectuel à vendre

John BOYD

Titre original : The I.Q. Merchant, 1972
Première parution : Weybright and Talley, 1972
Traduction de Jane FILLION
Illustration de Stéphane DUMONT

DENOËL (Paris, France), coll. Présence du futur n° 210
Dépôt légal : 2ème trimestre 1976
Première édition
Roman, 256 pages, catégorie / prix : 2
ISBN : néant
Format : 11,0 x 18,0 cm
Genre : Science-Fiction



Quatrième de couverture
     Peut-on jouer impunément avec le cerveau humain ? Un biochimiste va en tout cas payer cher son expérience, il a donné à son fils Marlon, arriéré mental, un médicament de sa composition qui améliore le quotient intellectuel. Et l'intelligence de Marlon devient prodigieuse. Mais terriblement dangereuse. S'emparant du médicament, le jeune homme va l'utiliser pour réduire en esclavage les trois quarts de l'humanité.

De son vrai nom Boyd Upchurch, John Boyd est né en 1919 à Atlanta (Georgie).
C'est un écrivain de style classique, d'une imagination féconde et d'une intelligence aiguë.
Présence du Futur a déjà publié de lui quatre romans.
Critiques
 
     Un fabricant de produits pharmaceutiques sur la touche invente (de façon assez improbable) un vaccin qui décuple les facultés intellectuelles (mais tue les patients dans 45 % des cas). Il l'expérimente néanmoins sur son fils de 17 ans, demeuré mental. Le vaccin agit et le fiston, devenu un génie des affaires et de la publicité, remonte l'entreprise paternelle et entreprend de répandre le produit à travers le monde, bien décidé à tuer la moitié de l'humanité pour peu que l'autre accède à la surhumanité... Les qualités habituelles à l'auteur (humour de corps de garde, satire plus ou moins féroce du milieu observé, vraisemblance scientifique) sont ici bien en sommeil, au profit de ses défauts, non moins habituels mais là exacerbés : mollesse dans la conduite du récit (on a affaire, typiquement, à un sujet de nouvelle artificiellement étiré pour aboutir à un roman de 250 p. bien tassées), psychologie en gros sabots et typage excessif des personnages (rapports pesants du héros avec son épouse éthylique, envahissante, mais néanmoins aimée). De plus, le dessin et les motivations des acteurs principaux du livre font péniblement « américain moyen », voire « majorité silencieuse » (réussite, respectabilité, morale), sans que la dimension critique soit apparente. Bref, mieux vaut oublier ce quotient assez bas, et relire l'excellent Ferme aux organes.

Jean-Pierre ANDREVON (lui écrire) (site web)
Première parution : 1/10/1976 dans Fiction 273
Mise en ligne le : 11/11/2013

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