Brian STABLEFORD Titre original : Rhapsody in Black, 1973 Première parution : DAW Books, collection DAW Collectors n° 59, juin 1973 Cycle : Grainger des étoiles vol. 2
Une planète semblable à une éponge de pierre et de métal, creusée de millions de tunnels et de boyaux, de grottes et de gouffres.
Un monde voué à la nuit, habité par des mystiques farouches qui avaient décidé de vivre loin des soleils de la galaxie, à l'écart des conflits es civilisations, au sein des Neuf Eclats de Dieu...
Après Dorsai (Dickson) et Dumarest (Tubb), voilà Grainger, troisième personnage dont les aventures à suivre vont faire les beaux jours de Galaxie-bis : pilote spatial plus ou moins en rupture de banc Grainger (qui est l'hôte d'un parasite extra-terrestre bienveillant qui peut en certains cas décupler ses facultés) évolue dans une galaxie humanisée où l'économique a le pas sur l'idéologique : pas de conquêtes stellaires ni de génocides, mais des conflits d'affaire, des problèmes écologiques, culturels ou politiques (dans le premier volume, la récupération du contenu d'une nef étrangère sur une planète-piège, dans le second une mini-révolution dans un monde de cavernes régi par un dogme religieux). Récits postheileiniens ou andersonièns, donc, mais néanmoins dans l'exacte continuité de ceux-ci (réalisme de détail, aisance dans le déroulement de l'histoire, solitude et amertume du héros). La « qualité américaine », sans bavure mais sans surprise.