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Simulacron 3

Daniel F. GALOUYE

Titre original : Counterfeit World / Simulacron-3, 1964
Première parution : Gollancz, 1964 (sous le titre "Counterfeit World") ; le titre "Simulacron-3" est utilisé aux USA
Traduction de Frank STRASCHITZ
Illustration de Bruce WAYNE

OPTA , coll. Galaxie-bis n° 8/52
Dépôt légal : 3ème trimestre 1968, Achevé d'imprimer : 30 août 1968
Première édition
Roman, 256 pages, catégorie / prix : 6 F
ISBN : néant
Format : 11,5 x 18,0 cm
Genre : Science-Fiction



Quatrième de couverture
LE MONDE ENTIER N'EST-IL QU'ILLUSION ?
 
La voiture montait une colline, révélant dans la lumière de ses phares un paysage que je n'avais encore jamais vu.
Au sommet de la colline, une terreur glaciale me paralysa.
J'écrasai le frein, et le véhicule s'arrêta en quelques mètres, en douceur.
Je restai alors assis, les yeux fixés droit devant moi, pendant un temps qui sembla durer une éternité.
A une centaine de mètres plus loin, la route s'achevait brusquement.
Au-delà, le paysage s'interrompait net, comme tranché au couteau !
De chaque côté du ruban d'asphalte, la terre elle-même sombrait dans une impénétrable barrière de ténèbres absolues.
Il n'y avait rien derrière cette barrière.
Rien, pas même de lune ni d'étoiles — rien que le néant à l'intérieur du néant, tel qu'on doit le trouver au plus lointain de l'infini...
Sommaire
Afficher les différentes éditions des textes
1 - J. T. McINTOSH, Au sommet du monde (At the Top of the World, 1964), pages 185 à 214, nouvelle, trad. Pierre BILLON
2 - Larry NIVEN, L'Endroit le plus froid (The Coldest Place, 1964), pages 215 à 221, nouvelle, trad. Guy ABADIA
3 - Lester DEL REY, Prisonnier de la Terre (Earthbound, 1963), pages 223 à 225, nouvelle, trad. Guy ABADIA
4 - Christopher ANVIL, La Manière forte (Sweet Reason, 1966), pages 227 à 251, nouvelle, trad. René LATHIÈRE
Critiques des autres éditions ou de la série
Edition J'AI LU, Science-Fiction (1985 - 1993, 2ème série - dos violet) (2003)

     Douglas Hall, un scientifique, participe à la mise au point d'une simulation d'environnement — le simulacron 3 — dirigée par Hannon Fuller. A la mort de ce dernier, Hall est précipité dans une aventure échevelée. Il croit mener la danse mais est rapidement rattrapé par des détails troublants. A-t-il un problème de mémoire ou des hallucinations ? Pourquoi est-il le seul à se souvenir de certaines personnes, de certains faits ? Il veut savoir. Dès lors, son destin est scellé, mais il l'ignore... et nous aussi !

     Les ingrédients utilisés sont assez divers et crédibles : amour, amitié, meurtre, argent, politique, science, société, emplois, santé. Tout concoure à simuler un véritable univers. L'histoire se déroule dans un monde très semblable au nôtre, à une particularité près : d'innombrables agents enquêtent de façon incessante sur les opinions de tout un chacun.
     Est-ce une histoire dans l'histoire ? Le premier simulateur de monde n'est-il pas le livre lui-même ? Quoi qu'il en soit, l'intrigue tout entière tourne autour du seul personnage principal, Douglas, entouré de ses amis, collègues et connaissances. La narration se fait à la première personne du singulier, ce qui permet une identification encore plus forte au héros. Sur un plan personnel, ce dernier est amoureux de Jinx, une jeune femme qui disparaît et réapparaît mystérieusement. Leurs rapports s'en trouvent compliqués. Le comportement singulier de Jinx ne s'expliquera que dans les toutes dernières pages. Sur le plan professionnel, Douglas Hall est évidemment assisté par un bon nombre d'hommes de science dont il sollicite les avis, et qui nous apprennent un certain nombres de détails techniques. Enfin, il travaille pour une compagnie dont le patron veut utiliser le simulacron 3 à des fins inavouables. Le grand débat de l'utilité et du danger de toute invention est là bien posé. Néanmoins, ce n'est pas l'âme du texte, qui n'a pas d'autre prétention que d'être un excellent récit d'aventure.

     Ce court roman se lit d'une traite. Happé dès les premières pages, intrigué, dévoré par la curiosité, le lecteur veut connaître le fin mot de l'histoire. Il a du mal à s'attacher aux détails mineurs qui pourraient pourtant laisser pressentir le dénouement. Galouye a l'audace de répondre à une question fondamentale en débouchant, bien sûr, sur une autre question fondamentale... Bref, aucun véritable amateur de Science-Fiction ne devrait être déçu par ce texte efficace, basé sur une idée spéculative très forte et convaincante, que certains grands rêveurs parmi nous ont peut-être eue, mais qui est ici développée de main de maître.

Antoine ESCUDIER (lui écrire)
Première parution : 17/7/2003
nooSFere

Cité dans les pages thématiques suivantes
Cyberpunk
Perception de la réalité

Cité dans les Conseils de lecture / Bibliothèque idéale des oeuvres suivantes
Jean Gattegno : Que sais-je ? (liste parue en 1983)
Jean-Bernard Oms : Top 100 Carnage Mondain (liste parue en 1989)
Lorris Murail : Les Maîtres de la science-fiction (liste parue en 1993)
Denis Guiot, Stéphane Nicot & Alain Laurie : Dictionnaire de la science-fiction (liste parue en 1998)
Association Infini : Infini (1 - liste primaire) (liste parue en 1998)
Francis Valéry : Passeport pour les étoiles (liste parue en 2000)

Adaptations (cinéma, télévision, BD, théâtre, radio, jeu vidéo...)
Le Monde sur le fil , 1973, Rainer Werner Fassbinder (Téléfilm)
Passé virtuel , 1999, Josef Rusnak

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