FLAMMARION
(Paris, France) Dépôt légal : janvier 2012 Première édition Roman, 320 pages, catégorie / prix : 15 € ISBN : 978-2-0812-6162-4 Format : 14,5 x 22,0 cm Genre : Science-Fiction
« Dans la foulée de Matrix et de Ghost in the Shell voici un roman terrifiant pour les 15-25 ans accros de SF, mangas et jeux vidéo. Black Rain va les essorer et projeter leurs peurs sur l'écran noir de leurs mémoires. »
STÉPHAN DE PASQUALE — LAISSEZ-VOUS TENTER, RTL
Critiques
(Critiques des tomes 1 et 2)
Immergés dans l’Inside, Adam et Vince sont beaucoup plus vivants que dans la vraie vie. Normal, tous deux vivent dans un hôpital psychiatrique où ils sont soignés pour des troubles graves. Quand débute le premier épisode de la première saison de cette série, les deux jeunes gens sont plongés dans la réalité virtuelle, au milieu d’une zone urbaine dévastée et battue par la pluie. Grâce à un esprit d’analyse et une réactivité dont ils ne peuvent faire preuve dans la réalité, ils échappent à bien des pièges, bien des poursuivants. Ainsi cet univers virtuel qui les stimule est-il censé les soigner. Quelque chose semble pourtant différent cette fois : les dangers sont plus nombreux et réalistes, et surtout, une femme apparaît à Adam, qui le guide et l’aide dans cette mission très particulière. C’est une Yuki-Onna.
Ce roman démarre en pleine action : le lecteur est emporté sur les pas d’Adam et Vince sans le moindre temps mort. L’auteur sème ici et là quelques indices tendant à faire comprendre qu’il s’agit d’une réalité virtuelle à visée thérapeutique. Cependant, comme Adam qui s’interroge sur ce qu’il voit et ressent puisqu’il est schizophrène, le lecteur se demande si ce que « vit » l’adolescent dans l’Inside est si virtuel que ça. C’est dans la seconde partie du roman (l’épisode deux donc) que les deux jeunes gens retrouvent leur identité propre et leur vie dans le Centre. Comme l’une des adolescentes de la bande des « Insoumis », le lecteur se prend à penser que celui-ci n’est pas aussi bienveillant qu’il y parait. Le docteur Grüber a reçu beaucoup d’argent pour expérimenter ces plongées dans l’Inside censées aider les jeunes patients. Mais en raison d’un drame personnel qui apparaît en fin de volume, il a autorisé des expériences parallèles qui s’avèrent dangereuses : des individus soupçonnés d’être des psychopathes sont plongés dans l’Inside avec les jeunes patients afin d’étudier leur comportement. Les jeunes patients servent donc de cobayes...
Voilà une utilisation très intéressante du thème de la réalité virtuelle. Beaucoup de références (cinéma, séries télé, musique, mangas, jeux vidéo) saturent quelque peu le texte et les non initiés s’y noieront peut-être rapidement. Ce qui serait dommage car l’auteur va bien au-delà de l’immersion dans un univers parallèle. Le thème de la maladie mentale est très présent, de même que ceux de la responsabilité et de l’expérimentation. Chris Debien est responsable des urgences psychiatriques à Lille, il connaît son sujet et sait surtout en tirer un roman passionnant.
L’univers, l’ambiance et les personnages mis en place sont très originaux et parfaitement cohérents. Réalité virtuelle et schizophrénie se mêlent pour brouiller les pistes, au gré des voix inquiétantes qui résonnent en Adam.
Sandrine BRUGOT MAILLARD Critique déjà parue sur ce site Parution sur nooSFere : 5/12/2012 Mes Imaginaires Mise en ligne le : 27/1/2013
(Critiques des tomes 1 et 2)
Immergés dans l’Inside, Adam et Vince sont beaucoup plus vivants que dans la vraie vie. Normal, tous deux vivent dans un hôpital psychiatrique où ils sont soignés pour des troubles graves. Quand débute le premier épisode de la première saison de cette série, les deux jeunes gens sont plongés dans la réalité virtuelle, au milieu d’une zone urbaine dévastée et battue par la pluie. Grâce à un esprit d’analyse et une réactivité dont ils ne peuvent faire preuve dans la réalité, ils échappent à bien des pièges, bien des poursuivants. Ainsi cet univers virtuel qui les stimule est-il censé les soigner. Quelque chose semble pourtant différent cette fois : les dangers sont plus nombreux et réalistes, et surtout, une femme apparaît à Adam, qui le guide et l’aide dans cette mission très particulière. C’est une Yuki-Onna.
Ce roman démarre en pleine action : le lecteur est emporté sur les pas d’Adam et Vince sans le moindre temps mort. L’auteur sème ici et là quelques indices tendant à faire comprendre qu’il s’agit d’une réalité virtuelle à visée thérapeutique. Cependant, comme Adam qui s’interroge sur ce qu’il voit et ressent puisqu’il est schizophrène, le lecteur se demande si ce que « vit » l’adolescent dans l’Inside est si virtuel que ça. C’est dans la seconde partie du roman (l’épisode deux donc) que les deux jeunes gens retrouvent leur identité propre et leur vie dans le Centre. Comme l’une des adolescentes de la bande des « Insoumis », le lecteur se prend à penser que celui-ci n’est pas aussi bienveillant qu’il y parait. Le docteur Grüber a reçu beaucoup d’argent pour expérimenter ces plongées dans l’Inside censées aider les jeunes patients. Mais en raison d’un drame personnel qui apparaît en fin de volume, il a autorisé des expériences parallèles qui s’avèrent dangereuses : des individus soupçonnés d’être des psychopathes sont plongés dans l’Inside avec les jeunes patients afin d’étudier leur comportement. Les jeunes patients servent donc de cobayes...
Voilà une utilisation très intéressante du thème de la réalité virtuelle. Beaucoup de références (cinéma, séries télé, musique, mangas, jeux vidéo) saturent quelque peu le texte et les non initiés s’y noieront peut-être rapidement. Ce qui serait dommage car l’auteur va bien au-delà de l’immersion dans un univers parallèle. Le thème de la maladie mentale est très présent, de même que ceux de la responsabilité et de l’expérimentation. Chris Debien est responsable des urgences psychiatriques à Lille, il connaît son sujet et sait surtout en tirer un roman passionnant.
L’univers, l’ambiance et les personnages mis en place sont très originaux et parfaitement cohérents. Réalité virtuelle et schizophrénie se mêlent pour brouiller les pistes, au gré des voix inquiétantes qui résonnent en Adam.
Sandrine BRUGOT MAILLARD Critique déjà parue sur ce site Parution sur nooSFere : 5/12/2012 Mes Imaginaires Mise en ligne le : 27/1/2013