Une femme porte en permanence un ruban vert autour du cou et refuse que son mari le touche, quelle que soit la situation.
Une autre fait l’« inventaire » de ses amant(e)s tandis qu'autour d’elle un fléau plonge les États-Unis dans l’angoisse.
Une autre encore fait une curieuse découverte dans une boutique de robes de bal : les objets familiers et usuels recèlent peut-être une vérité terrifiante...
Les nouvelles de Carmen Maria Machado ne sont d’aucun genre : tour à tour fantastiques, fantaisistes ou proches de la science-fiction, elles préfèrent le trouble à la certitude, l’ombre à la clarté, l'inventivité au classicisme. Elles partagent cependant une ambition commune : dire la réalité de l’expérience des femmes et la violence qui s’exerce sur leurs corps.
Née en 1986, Carmen Maria Machado est diplômée de l’Iowa Writers’ Workshop. Elle a publié dans le New Yorker, Granta, Tin House, et de nombreuses autres revues. La publication aux États-Unis de Son corps et autres célébrations en 2017 et l’extraordinaire succès du recueil l’ont imposée d’emblée comme une des autrices les plus prometteuses de sa génération.
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1 - Le Point du mari (The Husband Stitch), pages 13 à 48, nouvelle, trad. Hélène PAPOT | 2 - Inventaire (Inventory), pages 51 à 64, nouvelle, trad. Hélène PAPOT | 3 - Mères (Mothers), pages 67 à 90, nouvelle, trad. Hélène PAPOT | 4 - Particulièrement monstrueux. 272 aperçus de New York, unité spéciale (Especially Heinous), pages 93 à 166, nouvelle, trad. Hélène PAPOT | 5 - À corps perdu (Real Women Have Bodies), pages 169 à 196, nouvelle, trad. Hélène PAPOT | 6 - Huit bouchées (Eight Bites), pages 199 à 222, nouvelle, trad. Hélène PAPOT | 7 - En résidence (The Resident), pages 225 à 284, nouvelle, trad. Hélène PAPOT | 8 - Pénible en soirée (Difficult at Parties), pages 287 à 313, nouvelle, trad. Hélène PAPOT | 9 - Remerciements, pages 315 à 318, notes, trad. Hélène PAPOT |
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