Une foule d'êtres insolites, sirènes, faunes, androïdes, mangeurs d'insectes, enquêteurs intergalactiques, rôdent dans les pages de ce recueil de nouvelles. Avec son écriture expérimentale mais toujours sensible, Chi Ta-wei invente des mondes à venir qui, tout en ressemblant étrangement au nôtre, révèlent les poisons qui le rongent et s'efforcent d'en trouver les antidotes. Après Membrane, roman de science-fiction puissant et poétique sur les mutations du corps et de la mémoire, il interroge ici les dérives de nos sociétés techniciennes et la normativité de nos identités.
Chi Ta-wei (né en 1972) est l'une des voix les plus singulières de la littérature mondiale de l'imaginaire. Il est l'auteur de plusieurs romans et de nouvelles fantastiques et de science-fiction. C'est une figure importante des mouvements de défense de la cause homosexuelle sur l'île de Taiwan. Membrane (publié en français par L'Asiathèque en 2015 et par Le livre de poche en 2017) est considéré comme le premier roman « SF queer » de langue chinoise.
|
1 - Gwennaël GAFFRIC, Avant-propos, pages 7 à 8, introduction | 2 - Perles (珍珠 [Zhenzhu]), pages 9 à 36, nouvelle, trad. Gwennaël GAFFRIC | 3 - L'Après-midi d'un faune (牧神的午後 [Mushen de wuhou]), pages 39 à 49, nouvelle, trad. Gwennaël GAFFRIC | 4 - La Guerre est finie (戰爭終了 [Zhanzheng zhong le]), pages 53 à 87, nouvelle, trad. Olivier BIALAIS | 5 - Éclipse (蝕 [Shi]), pages 91 à 125, nouvelle, trad. Pierrick RIVET | 6 - Au fond de son œil, au creux de ta paume, une rose rouge va bientôt s'ouvrir (他的眼底,你的掌心,即將綻放一朵紅玫瑰 [Ta de yandi, ni de zhangxin, jijiang zhanfang yi duo hong meigui]), pages 127 à 170, nouvelle, trad. Gwennaël GAFFRIC | 7 - La Comédie de la sirène (美人魚的喜劇 [Meirenyu de xiju]), pages 173 à 206, nouvelle, trad. Coraline JORTAY |
|
|