Christian Grenier, auteur jeunesse
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Ses tirages, les chiffres …
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     A l'époque où j'étais prof, je publiais un ou deux romans par an.
     Devenu responsable de Jolio-Junior SF en 1980, je me suis consacré pendant six ans à cette collection en faisant passer mon écriture personnelle au second plan. Je ne le regrette pas, c'était une expérience passionnante, très enrichissante sur le plan littéraire.
     Quand Pierre Marchand m'a fait comprendre que Folio-Junior SF avait vécu, je suis entré au journal PIF où je suis devenu salarié à temps complet. Mais j'avais le temps ( et la mission ! ) d'écrire les scénarios d'Argyr pour le journal. A la fin des années 80, je me suis consacré essentiellement aux scénarios des Mondes Engloutis et à l'adaptation pour Canal + des aventures de Rahan.
     C'est aussi l'époque où j'ai repris des études universitaires, dans le domaine de la littérature comparées.
     Elles ont abouti à la publication de mon essai La SF, lectures d'avenir ? Voilà, en partie, pourquoi j'ai quelque peu laissé l'écriture romanesque à l'écart pendant une dizaine d'années.



     Difficile de répondre, c'est si variable !
     Depuis mon installation dans le Périgord, je me consacre entièrement à l'écriture et il m'arrive de publier trois romans par an, parfois davantage.
     Ainsi, en 1996, j'ai jeté toutes mes forces dans la rédaction du Multimonde et j'ai rédigé les quatre volumes de la saga en quatorze mois. Il m'arrive aussi d'écrire un seul roman dans l'année et d'occuper mon temps à l'écriture de nouvelles ou de récits pour certains magazines.



     Chiffres trompeurs : sur les cinq titres de 2001, on trouve deux rééditions ( celle d'un Je Bouquine : Le jardin maudit devenu Je l'aime un peu beaucoup et la version Poche de mes vieux Douze travaux d'Hercule ) et un album de vingt-cinq pages qui, en réalité, est la réécriture pour Magnard d'un ancien texte paru dans le magazine Chut Je lis ( voir Gare au robot-prof : “ pour en savoir plus ” ).
     Mes seuls vrais inédits en 2001 sont donc @ssassins.net et mes Contes et récits des héros de la Grèce antique, deux ouvrages qui m'ont d'ailleurs demandé de longs mois de recherche, de documentation et de rédaction.



     Même chose : sur ces sept titres, deux sont des rééditions : Le soleil va mourir et Le visiteur de l'an 2000. Les exilés du fleuve, un tout petit récit, est en fait une nouvelle que j'avais rédigée fin 1999 pour le bulletin municipal de mon village. ( Lire pour en savoir plus concernant ce titre ).
     Sur les six nouvelles du recueil Allers simples pour le Futur, je n'ai rédigé que deux inédits. Restent... trois titres : un album de vingt-cinq pages, La boîte à Malix et deux romans, L'impossible Mlle Muche et Août 44 Paris sur scène — ce dernier étant de très loin celui qui m'a réclamé le plus de travail !



     Il ne faut pas se fier aux dates de publication : les éditions Rageot avaient en réserve Ecoland depuis plusieurs années. Le Tyran, le Luthier et le Temps étaient un texte que je jugeais impubliable et que j'avais dans un tiroir depuis... vingt ans !
     Dans cette liste, on trouve des rééditions pures et simples en effet : Pierre et Jeanne, qui rassemble en un seul volume La fille de 3ème B et Le Pianiste sans visage et Icare et les Conquérants du ciel, nouvelle version de mes vieux Contes et récits de la conquête du ciel et de l'espace !
     Les quatre titres restants comportent deux romans, un album et un essai.



     On me le dit, ce doit être vrai.
     J'écris pourtant lentement mais quand je suis plongé dans la rédaction d'un texte, je travaille beaucoup et longtemps, parfois huit ou dix heures par jour pendant deux ou trois mois, sans aucun temps de repos ( voir « ses méthodes d'écriture » )
     D'autres auteurs ont un rythme plus soutenu que moi : Pierre Pelot, Gudule, et autrefois Alexandre Dumas, Victor Hugo ou Georges Simenon qui bouclait un roman en dix ou quinze jours !



     A l'origine, mon premier roman de SF, Aïo Terre invisible, écrit en 1968, était sans doute mon plus gros récit : 700 pages. Je rappelle qu'à l'arrivée, il n'en restait plus que 150 ! Depuis, mes sagas d'Aïna et du Multimonde ont dépassé les 1000 pages ( donc le million et demi de signes ) ce qui explique qu'il ait fallu les publier par morceaux.
     Attention : un livre peut être épais et court ou mince mais très dense, tout dépend du corps des lettres, des illustrations éventuelles, etc.
     Les écrivains et les journalistes utilisent une norme, celle du “ feuillet ” de 1500 signes ( un signe étant une lettre, une virgule ou un espace ). Ainsi, un éditeur qui reçoit un manuscrit de 200 pages sait qu'il comporte donc environ 300 000 signes.

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Dernière mise à jour du site le 12 octobre 2021
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