De quand date la science-fiction? Le mot lui-même date du dix-neuvième siècle, apparaissant ponctuellement en 1851 sous la plume de l'essayiste W. Wilson avant d'être réinventé par Hugo Gernsback en 1929 dans les pages de Science Wonder Stories. Mais le genre? Si le même mot est venu à l'esprit de Wilson et de Gernsback , c'était sans doute pour décrire des textes similaires, d'une manière ou d'une autre. Or, quels textes pouvaient être connus de Wilson en 1851? Sans aller relire son essai, on peut supposer qu'il avait d'abord en tête ceux de Mary Shelley. Puisque Frankenstein fait intervenir une science résolument moderne, on pourrait donc s'arrêter en 1818 et ce n'est sans doute pas une mauvaise date si on ne cherche qu'à retracer l'apparition de la science-fiction moderne.
Par contre, si on essaie de remonter plus loin dans le temps, les bornes s'estompent et les jalons se succèdent. Le célèbre Somnium de Kepler en 1634 illustre le premier mariage de la science moderne, qui en était alors à ses premiers balbutiements, et d'un voyage extraordinaire. Mais le motif même du voyage dans la Lune remonte au moins à Lucien de Samosate, au second siècle de notre ère. D'autres voyages extraordinaires — dans les airs ou sous les vagues — sont presque aussi anciens.
En fait, la preuve de la persistance de certains thèmes dans la science-fiction est fournie par George Lucas dans le film Star Wars: The Phantom Menace. (La série des Star Wars dérange les amateurs d'une science-fiction pure et dure en partie parce qu'elle brouille justement les limites censées séparer le genre moderne de ses ancêtres.) Un épisode de la première moitié du film nous montre deux chevaliers Jedi et un comparse choisir de braver les profondeurs abyssales d'un océan planétaire. Protégées par un habitacle vitré, ces trois personnes assistent à la lutte pour la survie des créatures marines que leur vaisseau croise dans sa descente. À plus d'une reprise, le plus âgé des trois, un éminent chevalier Jedi, fait observer qu'il apparaît toujours un poisson plus grand pour manger les autres.
Si on se souvient que Lucas a étudié les archétypes légendaires, on n'hésitera pas à voir dans ce passage une réminiscence consciente d'un élément fameux de ces romans de chevalerie médiévaux qui ont pour héros principal Alexandre le Grand. En effet, dans plusieurs versions de l'épopée légendaire d'Alexandre, ce dernier décide de voyager jusqu'au fond des mers à l'intérieur d'un vaisseau vitré, en compagnie de deux compagnons. Dans une version bien particulière de ce roman de chevalerie, Alexandre constate même que les gros poissons mangent les plus petits...
De fait, dans la version dite d'Alexandre de Paris du Roman d'Alexandre, la plongée d'Alexandre le Grand au fond des eaux est assez détaillée . La description de son bathyscaphe cristallin est donnée en ces termes:
(21)
"Li ouvrier li ont fait un molt riche vaissel,
Tous iert de voirre blanc, ainc hom ne vit si bel.
De meïsme font lampes environ le tounel,
Qui la dedens ardoient a joie et a revel,
Que ja n'avra en mer tant petit poissoncel
Que li rois bien ne voie, ne agait ne cembel.
Qant il fu entrés ens et li dui damoisel,
Autresi fu seürs comme en tor de chastel.
Li notonnier l'en portent en mer en un batel,
Que il ne puist hurter a roche n'a quarrel.
Ens el pommel desus ot fondu un anel,
Iluec tient la chaene, dont fort sont li clavel."
(Les ouvriers lui ont fabriqué un très riche vaisseau,
Tout fait de verre blanc, jamais homme en vit de si beau.
Du même matériau sont faites les lampes autour du tonneau,
Qui à l'intérieur brûlent à coeur joie, de telle sorte
Que jamais n'existera-t-il en mer si petit poissonneau
Que le roi ne pourra le voir.
Quand il fut entré dedans, avec ses deux damoiseaux,
S'y trouvant aussi sûrs qu'en tour de château,
Les nautonniers l'emportèrent en mer en bateau,
Afin qu'il n'heurte aucune roche.
Sur le dessus du tonneau est fondu un anneau
Auquel tient une chaîne, aux solides maillons.)
La traduction entre parenthèses est de moi et, comme je ne connais guère l'ancien français, elle est très libre et assurément truffée d'erreurs. Pour l'essentiel, cependant, je la crois fidèle.
Or, il s'ensuit cinq strophes où, à chaque fois, revient comme un leitmotiv l'observation que les gros poissons mangent les petits:
(22)
"Assés fu li touniaus des poissons esgardés,
Ainsi n'i ot si hardi n'en fust espoëntés
Por la grant resplendor dont n'iert acostumés.
Alixandres li rois les a bien avisés
Et vit les grans poissons vers les petis mellés;
Qant li petis est pris sempres est devourés."
(23)
"Il vit les plus petis des gregnors envaïs;
Qant il un en prenoient, lors estoit transgloutis,
Et qant pooit tant faire qu'il s'en iert departis,
Adonques li estoit autres agait bastis
Tant que pris iert par force et par engien traïs."
(24)
"Alixandres resgarde les grans et les pleniers
Qui les petis transgloutent, itels est lor mestiers;"
(25)
"Li grant, li plus hardi, cil sont el premier front;
Qant prenent le petit, sempres transglouti l'ont,
Et se il lor eschape, tantost agait li font.
Li plus fors prent le feble si l'ocist et confont;
Qant li petit eschapent a val la mer s'en vont."
Bref, on aura compris que les poissons les plus forts, grands, hardis, transgloutissent les petits, encore et toujours. La répétition de cette observation (par le chef de l'expédition), le nombre de personnes dans le vaisseau sous-marin muni d'une verrière, l'existence de lampes pour éclairer les alentours... autant de parallèles entre le roman de chevalerie du treizième siècle et l'épisode du film (qui apparaîtrait comme plutôt gratuit s'il n'était pas une allusion voulue par Lucas).
D'ailleurs, ce n'est pas la première fois que Lucas rattache Star Wars à des antécédents lointains et qu'il indique clairement sa connaissance des racines du genre.
Tout comme le Millennium Falcon, dans The Empire Strikes Back, aboutissait dans les entrailles d'une créature si grande qu'elle était capable d'avaler un astronef, les héros des romans de chevalerie et contes fantastiques orientaux prenaient le dos d'un animal marin pour une île ou survivaient à l'intérieur d'une telle bête (comme Jonas dans la baleine). Dans Return of the Jedi, la délivrance par un jeune chevalier sans peur et sans reproche d'une princesse (Leia) enchaînée ne prend-elle pas tout son sens si on note que Jabba le Hutt est représenté sous les traits d'une gigantesque larve plus ou moins vermiforme et que, dans le folklore anglais, le Ver se confond avec la figure mythologique du Dragon ?
Après tout, une série de films ayant pour héros des chevaliers ne doit-elle pas nécessairement appartenir au roman de chevalerie autant qu'à la science-fiction?
Ce n'est même pas un hasard. Les romans de chevalerie faisaient une grande place à des mécaniques sophistiquées et même à des automates, dignes ancêtres de robots comme R2D2 ou C3PO . C'est pourquoi la science-fiction peut revendiquer certaines chansons de geste parmi les ancêtres du genre.
D'ailleurs, tout le Moyen-Âge tardif a été fasciné par les machines: en plein treizième siècle, le comte et la comtesse d'Artois avaient transformé leur château de Hesdin en Picardie en collection de farces et attrapes. Les visiteurs y retrouvaient des automates qui parlaient grâce à des porte-voix, une machine qui arrosait les dames lorsqu'elles y posaient le pied, un dispositif qui rossait les gens ou les souillait de blanc et de noir lorsqu'ils actionnaient certains boutons, une fontaine où l'eau coulait à volonté en revenant à son point de départ, un second dispositif destiné à bâtonner ceux qui s'y risquaient, des tuyaux couvrant de farine les fêtards, une fenêtre qui se fermait toute seule en déclenchant la projection d'eau par une statuette si on essayait de la rouvrir, un miroir qui projetait de la farine, un lutrin qui aspergeait les gens de suie... D'autres engins étaient clairement commandés à distance ou nécessitaient l'intervention de complices malicieux cachés à proximité . (Admettons que le sens de l'humour des nobles du Moyen-Âge n'était pas très évolué.)
Dans un très sérieux opuscule du treizième siècle, le savantissime Roger Bacon évoque l'existence de lampes perpétuelles. Il s'agit sans doute d'une référence aux luminaires inépuisables associés à la tombe de Virgile dans les romans de la fin du douzième et du début du treizième siècle, inspirés par le rapport d'une escarboucle lumineuse dans la chambre aux trésors découverte par Gerbert d'Aurillac, selon la chronique signée par William de Malmesbury durant la quatrième décennie du douzième siècle . Que le compte rendu en question soit exact ou non, il convient de noter que Héron d'Alexandrie, au premier siècle de notre ère, avait dessiné plusieurs lampes capables d'entretenir un niveau d'huile constant, leur permettant de brûler aussi longtemps que durait leur provision d'huile.
Des mécanismes complexes et fantastiques apparaissent dans d'autres romans de chevalerie.
Dans Flore et Blancheflor, la fausse tombe préparée pour la belle Blancheflor contient une escarboucle qui brille la nuit; de plus, le vent s'engouffre dans de longs tuyaux qui font s'embrasser (et même parler) deux statues des jouvenceaux, tant et aussi longtemps que le vent souffle :
"Desor le cief Flores l'enfant
ot un escarboucle luisant,
par nuit oscure vëoit on
une liue tot environ.
En la tombe aut quatre coriaus
a quatre cors bien fais et biaus,
et quant li quatre vent feroient,
cascuns ausi con il ventoient.
Quant li vens les enfans touçoit,
l'un baisoit l'autre et l'acoloi,
si disaient par ingremance [nigromance]
trestout lor bon et lor enfance.
Ce dist Flores a Blanceflor:
"Basiés moi, bele, par amor."
Blanceflors respont en baisant:
"Je vous aim plus que riens vivant."
Et quant il laisse le venter
dont se reposent de parler."
Clairement, il ne s'agit nullement de magie, mais d'une technologie plutôt... science-fictive. Dans Eneas, la tombe préparée pour la jolie Camille comporte une lampe perpétuelle attachée au bout d'une chaîne tenue par une colombe d'or, qui est menacée par la statue d'un archer qui étire son arc avec l'aide d'un collet, de sorte qu'une flèche volerait si le collet glissait et frapperait la colombe qui laisserait tomber la lampe, l'éteignant malencontreusement... Le but de cet arrangement n'est pas clair, mais les dispositions prises sont sûrement inspirées par le récit des découvertes de Gerbert; l'hypogée qu'il avait trouvé contenait, il semble, un mécanisme similaire permettant à un petit archer d'éteindre la lueur d'une escarboucle. L'archer automate sort lui aussi tout droit des Pneumatiques d'Héron, où il tient compagnie non à une lampe mais à un dragon sifflant. Une autre tombe fantastique dans Eneas tente de justifier l'existence d'une lampe perpétuelle en expliquant que la mèche est en amiante, ce qui lui permet de brûler éternellement sans se consumer :
"Il ne remest pas sans veüe:
une lanpe ot desor pandue;
d'or estoit tote la chaene,
la lanpe fu de baume ploinne;
ce fu merveillose richece;
d'abesto an estoit la mece,
d'une pierre que l'an alume;
tel nature a et tel costume:
ja puis estointe ne sera,
ne nule fois ne deffera." (vers 6509-6518)
Dans un article de 1981, Claire Le Brun-Gouanvic signale aussi la "Chambre de beautés" remplie d'automates dans le Roman de Troie de Benoît de Sainte-Maure, les combats d'automates du Roman d'Alexandre, les oiseaux d'airain de Floire et Blancheflor, le géant automate du Tristan de Béroul... (En fin de compte, tous ces guerriers automates sont-ils si différents des droïdes militaires de Star Wars: The Phantom Menace?)
Mais ce goût pour l'inclusion de techniques extravagantes et de voyages extraordinaires dans les histoires caractérise-t-il uniquement l'Europe médiévale? On ne peut douter que les auteurs médiévaux font preuve d'un intérêt certain pour les merveilles tant du monde naturel que de la technique. L'écrivain anonyme qui fait de l'Énéide de Virgile le Roman d'Énée (Eneas) enrichit l'épopée antique de digressions savantes au sujet de merveilles naturelles et il trahit un intérêt pour la technologie militaire qui ne jouait aucun rôle dans le texte originel. Tous ces textes médiévaux confirment le rang honorable tenu par les arts mécaniques dans les classifications du savoir et de la pratique par des philosophes médiévaux .
Pourtant, on retiendra que les machines fantastiques des romans de chevalerie évoquent des mécanismes bien réels, décrits dans les traités de l'Antiquité. Les voyages extraordinaires eux-mêmes remontent aux premières biographies romancées des faits et gestes d'Alexandre le Grand, qui ont circulé dès l'Antiquité tardive, connaissant des traductions en latin, en syriaque, en arabe, en persan, en arménien... Le voyage sous-marin d'Alexandre apparaît pour la première fois dans une branche de la tradition manuscrite datée du septième siècle environ. Dès le début, le voyage au fond des mers est associé à un voyage dans les airs, où Alexandre fait appel à des griffons pour décoller du sol une nacelle avec lui à son bord. Dans la version d'Alexandre de Paris, le héros a piqué au bout d'une lance un morceau de viande crue: pour monter, il élève la lance au-dessus de la nacelle afin d'appâter les griffons; pour descendre, il abaisse la lance ...
Ce voyage aérien aurait été inspiré par l'histoire à demi-apocryphe d'un monarque iranien qui aurait attaché des aigles à son trône . Dans les versions européennes plus moralisatrices, la nacelle aérienne devient une cage de fer emprisonnant le conquérant outrecuidant qui est précipité du haut des cieux sur le plancher des vaches pour le punir de son arrogance . (Entre 1783 et 1835, lorsque les aérostiers effectuèrent les premiers vols en ballon et se rendirent compte qu'il leur manquait un moyen de propulsion, ils songèrent sérieusement à atteler des oiseaux, y compris des faucons et des aigles, à leurs ballons. )
D'autres éléments fantastiques du Roman d'Alexandre sont tirés de l'Apocalypse du Pseudo-Méthode, qui daterait également de la fin du septième siècle et qui raconte comment des tribus impies sont refoulées au-delà des Portes Caspiennes, scellées au moyen d'un mystérieux matériau (donné comme étant de l'amiante dans certaines traductions). Un autre texte du septième siècle, la Cosmographie du Pseudo-Éthicus, a servi de source à Roger Bacon et, entre autres, à La Geste de Alisandre de Thomas de Kent, énième version médiévale du roman d'Alexandre; cette Cosmographie apocryphe fait état de pirates équipés de sous-marins qui auraient inventé le bitume ayant servi (dans cette version) à édifier ces fameuses Portes Caspiennes… La science-fiction daterait-elle du septième siècle de notre ère?
Personne, à ma connaissance, ne l'a jamais proposé et il faut avouer que le voyage lunaire de Lucien de Samosate (cinq siècles plus tôt) vaut bien les fabuleuses équipées d'Alexandre le Grand au fond des mers. Ce qui est sûr, c'est qu'entre Lucien de Samosate et la fin du Moyen-Âge naît une littérature qui repose en partie sur l'emploi de machines fantastiques. Le réel commence à servir de tremplin à l'imaginaire. Pourquoi à cette date et pas avant? Sans doute parce que l'Antiquité a inventé pour la première fois dans l'histoire de l'humanité des machines trop complexes (automates, mécanismes pneumatiques, machines hydrauliques) pour figurer dans le quotidien des gens, machines dont la rumeur relayée de proche en proche a fini par marquer les mémoires et habiter les imaginations de nos ancêtres.
En attendant que l'obscure préhistoire de la science-fiction soit débroussaillée, allez voir Star Wars: The Phantom Menace et, lorsque les héros de Lucas s'enfonceront sous les eaux, songez que votre émerveillement (ou celui de vos enfants si vous êtes trop adulte et trop blasé) était déjà celui des auditeurs (ou lecteurs) médiévaux tombés sous le charme des aventures légendaires d'Alexandre le Grand, il y a des siècles et des siècles.
The Medieval French Roman d'Alexandre. Volume II: Version of Alexandre de Paris Text. Edward C. Armstrong, D. L. Buffum, Bateman Edwards et L. F. H. Lowe, dir. New York: Kraus Reprint Corporation, 1965, pp. 152-154.
Merriam Sherwood, ``Magic and mechanics in medieval fiction", in Studies in Philology, XLIV, Numéro 4 (Octobre 1947), pp. 567-571, 574; Colette-Anne Van Coolput, ``Sur quelques sculptures anthropomorphes dans les romans arthuriens en prose", in Romania, 108 (1987), p. 254n1.
Merriam Sherwood, ``Magic and mechanics in medieval fiction", in Studies in Philology, XLIV, Numéro 4 (Octobre 1947), pp. 587-591.
John Webster Spargo, Virgil the Necromancer (Cambridge: Harvard University Press, 1934), pp. 119-122.
Fleur et Blanchefleur (London: Daniel O'Connor, 1922), p. 17; Flore et Blancheflor, Wilhelmine Wirtz, dir. (Hildesheim: Verlag Dr. H. A. Gerstenberg, 1974), pp. 30, 97.
Eneas: A Twelfth-Century French Romance, John A. Yunck, trad. (New York: Columbia University Press, 1974), p. 206; Eneas: Roman du XIIe siècle, Volume II, J.-J. Salverda de Grave, dir. (Paris: Librairie ancienne Édouard Champion, 1929), pp. 54-55.
Eneas: A Twelfth-Century French Romance, John A. Yunck, trad. (New York: Columbia University Press, 1974), p. 184; Eneas: Roman du XIIe siècle, Volume II, J.-J. Salverda de Grave, dir. (Paris: Librairie ancienne Édouard Champion, 1929), p. 18.
Claire Le Brun-Gouanvic, ``La science-fiction au Moyen-Âge: Explorations eschatologiques, voyages extraordinaires et utopie", imagine... 8/9, 2, Numéro 4 (Été 1981), pp. 132-133.
Elspeth Whitney, ``Paradise Restored: The Mechanical Arts from Antiquity through the Thirteenth Century", in Transactions of the American Philosophical Society, 80, Part 1 (1990), pp. 80-127.
Claire Le Brun-Gouanvic, ``La science-fiction au Moyen-Âge: Explorations eschatologiques, voyages extraordinaires et utopie", imagine... 8/9 (Été 1981), pp. 138-139.
Marjorie Hope Nicolson, Voyages to the Moon (New York: The Macmillan Company, 1960), pp. 67-68. Une illustration de cette légende perse est donnée par une gravure sur cuivre du XVIIe siècle, publiée en 1865. Voir: Ansgar Stöcklein, Leitbilder der Technik (München: Heinz Moos Verlag, 1969), p. 184.
George Cary, The Medieval Alexander (Cambridge: Cambridge University Press, 1956), pp. 134-135.
Marjorie Hope Nicolson, Voyages to the Moon (New York: The Macmillan Company, 1960), pp. 69-70.
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