UCHU DAIKAJU DOGORA (« Dogora Il mostro delle spazio ») -japon — 1965-
Réal. : Inoshiro Honda
avec Yosuke Atsuki, Yoko Fujiyama, Akiko Wakanayashi, Hiroshi Koizumi.
Dans le monde entier disparaissent des quantités énormes de diamant. A l'origine, une bande internationale puissante ? Peut-être pas ! le Docteur Munakata suspecte fortement une intervention extra-terrestre. L'alarme est donnée au monde entier, car les savants concluent que les monstres volants apparus depuis peu se nourrissent de carbone et peuvent se reproduire. De fait, il y a toujours plus de monstres dévorant locomotives et navires. On assiste notamment à l'excellente scène de la destruction du pont Wacato. Munakata découvre par hasard que le venin de la guêpe a le pouvoir de faire cristalliser les cellules de ces entités. Encore une fois, la Terre est sauvée.
Dogora est un film honnête, sans prétention, commercial ; cependant nous nous serions attendu à beaucoup mieux de la part de l'auteur de l'indestructible Godzilla. Le traitement de l'ensemble souffre sensiblement de l'utilisation d'un matériel de second ordre et du « suspense » obtenu à l'aide de moyens désuets. Le rythme du film est pourtant très plaisant mais, contrairement à ce que nous avait habitué le cinéma japonais, ce film ne se fait pas remarquer par l'usage de la foule ou par l'interprétation en réalité plutôt pâle, anonyme et conventionnelle.
Franco Fossati dans le cadre du 3ème Festival de Trieste
Trad. J.P. Fontana
Mercury n° 5 — août 1965
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