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2 — Nos armes.
A — Provocation.
La provocation est avant tout une attitude mentale. Si elle veut être réellement efficace, elle doit être, dans sa forme, gratuitement agressive. C'est de cette façon qu'elle provoque la surprise et le plaisir, de cette façon qu'elle remet aussi totalement en cause que possible la validité d'une icône dont le règne traîne en longueur.
Chez Farmer, comme chez Jack Vance d'ailleurs, le héros professe d'une manière quasi systématique un scepticisme qui, s'il est la plupart du temps de bon aloi, sombre parfois joyeusement dans le mauvais esprit. Alan Green, le personnage principal de L'Odyssée Verth, se fait, à maintes reprises et dans des états d'humeur variés, le champion de la provocation. Il professe à plaisir, parfois avec une décontraction insultante pour ses interlocuteurs, parfois avec l'indifférence affectée de l'homme qui ne fait que passer sur cette planète — indifférence qu'il cultive pour ne pas laisser mourir son espoir de revoir la Terre — il professe, donc, des opinions hérétiques, obtenant à chaque fois des réactions diverses mais toujours vives. Extrait :
Il demanda à Miran s'il pouvait se retirer sous sa banne, afin d'y prier ses dieux. Le capitaine hocha affirmativement la tête et, pendant que Green s'agenouillait, Amra fit descendre les rabats de toile. Dès qu'ils furent à l'abri des regards, Green tendit à sa femme une longue bande d'étoffe et lui dit de sortir. Elle parut surprise mais, lorsqu'il lui eut expliqué ce qu'elle devrait faire, elle lui sourit et l'embrassa.
— Tu es malin, Alan. J'ai eu raison de te préférer à tous les autres hommes... et j'aurais pu avoir les meilleurs.
— Garde tes compliments pour plus tard, lorsque nous saurons si mon idée était valable. Rends-toi auprès du poète et suis mes instructions. Si quelqu'un te demande ce que tu fais, réponds que j'en ai besoin pour effectuer mes rites religieux. Les dieux sont souvent très pratiques, ajouta-t-il alors qu'elle se baissait pour sortir de la tente. S'ils n'existaient pas, il faudrait absolument les inventer.
Amra s'arrêta et tourna vers lui un visage rendu radieux par l'amour.
— Ah, Alan, c'est une des innombrables raisons pour lesquelles je t'adore. Tu trouves toujours des aphorismes pleins d'esprit. Ce que tu viens de dire est si spirituel et si blasphématoire !
Il haussa les épaules avec insouciance. Il rejetait les compliments comme s'il n'avait eu aucun mérite.
... Ce qui est plus ou moins le cas, mais n'en est pas moins salutaire pour sa femme qui, tout au long du roman, s'affranchit peu à peu de ses préjugés.
Et bien sûr, c'est à ses ennemis — et à leurs dieux - qu'il réserve les pires offenses. Extrait :
Une fois dans les enfléchures des haubans qui s'élevaient vers le nid de pie, les picotements de son dos s'estompèrent. Ce fut cet instant que Grazoot choisit pour lui crier :
— Hé, Green, j'ai eu une vision la nuit dernière, une vision authentique, car c'est le dieu tutélaire des artistes qui me l'a envoyée. Il m'est personnellement apparu et m'a annoncé qu'il reniflerait avec plaisir l'odeur de ton sang répandu sur le pont, en raison de ta chute !
Green se figea, un pied sur la rambarde.
— Va dire à ton dieu de ne pas se mêler de mes affaires, s'il ne veut pas que je lui casse la figure ! hurla-t-il en retour.
De nombreux hommes qui s'étaient réunis pour suivre la discussion hoquetèrent.
— Sacrilège ! s'écria Grazoot, blasphème !
Il se tourna vers ceux qui l'entouraient.
— Avez-vous entendu ?
— Oui, répondit Ezkr qui s'avança d'un pas hors du groupe. J'ai entendu et j'en suis outré. Des hommes ont été condamnés au bûcher pour bien moins !
— ô saint patron des artistes, puissant dieu Tonuscala, punis cet être bouffi d'orgueil ! Fais que ta vision s'accomplisse ! Projette cet impie hors du nid de pie, fais qu'il s'écrase sur le pont et qu'il se brise tous les os, afin que tous puissent constater qu'on ne peut se gausser impunément des dieux authentiques.
— Takhai, murmura l'équipage. Ainsi soit-il.
Green eut un sourire d'où toute joie était absente. Il était tombé dans le panneau et il devrait rester sur ses gardes. Il était facile de deviner que l'un d'eux, ou les deux, monteraient au cours de la nuit, pendant cette heure d'obscurité qui suivait le coucher du soleil, et qu'ils se contenteraient de le basculer dans le vide. On mettrait sa mort sur le compte d'un dieu outragé.
A propos d'injures, il est intéressant de songer que la tactique de la grossièreté est une arme importante du contre-pouvoir. Herbert Marcuse a ainsi analysé la valeur révolutionnaire de l'insulte. Je cite :
Les « obscénités » dont pullulent les discours des radicaux, qu'ils soient blancs ou noirs, doivent être rapportés à la subversion méthodique de l'univers linguistique établi. Jamais ces « obscénités » n'ont été admises et sanctionnées par les déclarations (écrites ou orales) d'un pouvoir officiel ; ainsi, en les employant, on échappe aux mensonges du langage idéologique, on récuse ses définitions.
Propos qui, en plus d'apparaître comme convaincant, est parfaitement exact. Marcuse ajoute un peu plus loin :
L'utilisation méthodique des « obscénités » dans le langage politique des radicaux sert à donner un ton nouveau aux hommes et aux choses, en leur retirant le nom hypocrite et mensonger qu'ils portent orgueilleusement dans et pour le système. Lorsque cette redésignation fait appel à la sphère sexuelle, elle participe à la grande entreprise de désublimation de la culture, qui constitue pour les radicaux un aspect vital de la libération.
B — Scepticisme et contradiction.
L'esprit de contradiction est bien sûr une qualité nécessaire au rebelle, la plus importante sans doute, puisqu'elle est le premier filtre, le filtre réflexe si l'on peut dire, de l'esprit qui se voit soumettre des propositions dont la vocation peut être endoctrinante. La malignité de l'esprit de contradiction, qui rend souvent les personnages farmeriens insupportables à leur entourage, se met pourtant au service de la bonne cause, puisqu'elle est le guerrier qui, sans poser de question, fait de son corps un rempart aux attaques du conditionnement, laissant à l'esprit le temps d'exercer son jugement critique.
Ramstan, le personnage principal du Masque vide, en est un bon exemple. Extrait.
Il y avait chez tous les êtres humains, c'est à dire chez tous les terriens et non-terriens doués de conscience, une étincelle d'esprit de contradiction. Certains en étaient plus généreusement dotés que d'autres, et Ramstan avait été particulièrement gâté — sinon pourri. C'était peut-être pour cela que la glyfa comme les Vwoordha l'avaient choisi. Mais elles auraient dû se rendre compte que la qualité même pour laquelle elles l'avaient élu ne pouvait que l'inciter à se rebeller contre elles.
Jack Cull, le héros de L'univers à l'envers, dont l'action se déroule dans une mystérieuse sphère d'existence infernale, joint souvent et sans inhibition particulière l'esprit de contradiction au sacrilège. Ses dialogues avec Fyodor, un vieil homme tourmenté craignant sans répit pour le salut de son âme, sont particulièrement savoureux. En voici un extrait :
— Eh bien, Fyodor, (...) croyez-vous toujours que X, votre Sauveur, viendra vous secourir au milieu du néant ?
— X peut faire n'importe quoi, répondit Fyodor montrant un peu d'animation malgré sa fatigue et son désespoir. Si je suis digne d'être sauvé, X me sauvera.
— Et si vous ne l'êtes pas ?
— Mais je dois l'être ! cria Fyodor. Tout comme vous devez l'être ! Et Phyllis aussi ! Nous sommes tous les enfants de Dieu !
— Peut-être a-t-Il déposé Ses enfants sur le seuil de quelque porte céleste pour les y abandonner, suggéra Cull.
— Non ! hurla Fyodor. Tant qu'un homme se souviendra de Lui, Il n'oubliera pas les hommes !
— Eh bien, il serait bon que Lui, ou X ou tout autre, se décide rapidement à faire quelque chose [pour nous].
Alan Green, dans L'Odyssée Verth, inculque aussi à Grizquetr, son fils adoptif, les ferments du doute et de l'analyse logique. Les deux personnages contemplent la plaine herbeuse sur le pont du voilier. Brusquement :
... comme si une énorme tondeuse avait été passée la veille en ce lieu, les hautes herbes avaient cédé la place à un gazon bien entretenu. (...)
— Qu'en penses-tu ? demanda-t-il au fils d'Amra, qui haussa les épaules.
— Je ne sais pas. Les membres de l'équipage disent que c'est le wuru qui a fait ça, une bête aussi grosse qu'un vaisseau et qui ne sort que la nuit. Elle mange de l'herbe, mais elle a aussi mauvais tempérament qu'un chien sauvage et elle attaque et écrase les voiliers des plaines aussi facilement que s'ils étaient en carton.
— Et tu crois des choses pareilles ?demanda Green qui le dévisageait attentivement.
Grizquetr était un garçon intelligent en qui il espérait implanter des ferments de scepticisme. Peut-être cela donnerait-il un jour naissance à une science véritable ?
— J'ignore si cette version est vraie ou fausse. C'est possible, mais je n'ai encore rencontré personne qui ait vu un wuru. Et s'il ne sort que la nuit, où peut-il bien être pendant le jour ? Il n'existe pas dans le Xurdimur un seul trou suffisamment grand pour qu'il puisse s'y cacher.
— Très bien, approuva Green en souriant. (...) Garde toujours l'esprit critique, ajouta[-t-il]. Ne crois rien et ne nie rien, tant que tu ne disposes pas de preuves solides, dans un sens ou dans l'autre. Et n'oublie pas que de nouveaux faits peuvent toujours être découverts, des preuves qui infirmeront les précédentes, même les plus fermement établies.
Son sourire se transforma en grimace.
— Je devrais quant à moi tenir également compte de mes conseils. Par exemple, fut un temps, je refusais catégoriquement de croire en l'existence de ce que j'ai actuellement sous les yeux. J'ai rejeté cela, prenant cette histoire pour une autre des fables inventées par ceux qui parcourent les vastes plaines. Mais je commence à me demander si ce ne serait pas effectivement l'œuvre d'un animal tel que ce wuru.
Ces comportements visant à invalider le système social par l'examen critique de ses valeurs, s'ils sont adoptés par tous, produiront rapidement des effets — nous voulons du moins le croire. C'est aussi un trait marquant de la S.-F. cyberpunk, un trait qui fait toute la noblesse du personnage du hacker.
Mais une société fondée sur la tyrannie, transparente ou non selon que celle-ci la domine par le conditionnement, la religion et/ou la force, sera bien sûr plus efficacement altérée par un groupe que par plusieurs individus agissant de manière non-concertée.
La S.-F. nous a habitué à ces cas de figure qu'est le coup d'état, et là encore Farmer n'est pas en reste. Depuis son premier roman paru, Les Amants étrangers, il a souvent décrit des systèmes d'oppression, et mis en scène la lutte des minorités agissantes pour conquérir leur liberté. Ces romans décrivent en général une stratégie aventureuse mais classique. Les héros préparent une insurrection en douceur, mais le complot est découvert. Les personnages traqués parviennent en général à rallier à leur cause des éléments de la majorité silencieuse et repartent à la conquête du pouvoir, cette fois-ci par la force. Et ils triomphent. C'est plus ou moins le cas dans Le Temps du retour, Ose, Rastignac the devil ou Tongues of the Moon. Il est souvent question aussi de conquêtes territoriales, comme dans La porte du temps ou Le réveil du dieu de pierre et A Barnstormer in Oz — dans ce cas précis, le roman décrit non une mais deux guerres territoriales ; la première opposant deux sorcières, et la seconde l'armée américaine tentant d'envahir le pays d'Oz. Mais l'exemple le plus intéressant est peut-être celui du Monde du Mardi. La célèbre nouvelle Chassé-croisé dans le Monde du Mardi décrit une société où, pour résoudre le problème de la surpopulation, l'humanité est partagée en sept. Chaque septième vit un seul jour de la semaine et est scientifiquement pétrifié (stoned) les six jours restants pour laisser la place aux autres citoyens. Cette nouvelle a fait l'objet d'un développement en trois tomes, hélas non encore traduit, intitulé Dayworld, qui met en scène un daybreaker, c'est à dire un rebelle qui vit illégalement les sept jours de la semaine sans interruption. Chaque jour il endosse une identité différente dont il revêt la personnalité plus facilement grâce un traitement hypnotique qui le met à l'abri de la schizophrénie — ou plutôt qui lui permet de l'assumer sans danger — , et c'est seulement en cas de crise qu'il libère ses personnalités potentielles pour additionner leurs talents. Mais il n'est pas seul. Il fait partie d'un groupe secret, les immers, institué par Immerman, l'homme qui a découvert une formule de longévité, laquelle par un heureux hasard multiplie plus ou moins la durée de vie par sept. (Il est intéressant de noter qu'en allemand immer signifie toujours). Le but de cette organisation est bien sûr de prendre le pouvoir, mais d'une manière progressive, en obtenant des postes d'importance croissante jusqu'à acquérir le contrôle du gouvernement mondial. Le but ultime de cette opération à grande échelle est en théorie altruiste, et vise principalement à faire cesser la tyrannie policière qui règne sur cette civilisation. Mais les choses ne sont évidemment pas si simples.
Au travers de cette excellente aventure, les principes et mécanismes de l'infiltration sont clairement exposés, et leur complexité est d'autant plus grande que l'histoire se déroule de jour en jour, c'est à dire dans sept contextes différents. Le héros n'est jamais lui-même, il avance toujours masqué, et ses personnalités sont en plus aussi dissemblables qu'on peut l'imaginer : policier, producteur de westerns, prêtre, professeur d'escrime, barman, chômeur alcoolique... Le livre entier est une réflexion sur la dissimulation, la caméléonie, le jeu de rôles. Et Farmer, au travers d'un chercheur complaisant, nous gratifie même d'un cours sur le mimétisme chez les insectes, bouclant la boucle et nous ramenant à son premier roman publié, Les amants étrangers.
*
Épilogue : Les Dieux et nous.
On voit que si les dieux portent des masques, les hommes en portent aussi, mais à la différence des dieux c'est pour se dissimuler à leurs ennemis et non pas à eux-mêmes.
Et pourtant... Comme aurait dit Gary Gygax si Fred Nietzsche ne lui avait pas ôté les mots de la bouche, Qui combat trop longtemps le dragon devient un dragon lui-même.
Mais ce n'est pas tout : Farmer nous signifie aussi que les dieux que combattent ses personnages sont en nous-mêmes, et ce, depuis le début. Ils sont cette impérieuse clameur du principe de plaisir qui résonne en nous lorsque la plus belle fille du monde croise notre chemin sans nous accorder un regard, ce désir de contrôle paranoïaque qui nous étreint quand notre voix s'élève en vain dans une assemblée agitée, ce frisson terrible qui nous parcourt à la vision d'un merveilleux jardin qui ne nous appartiendra jamais, cette pulsion mégalomane qui nous trouble l'esprit lorsqu'on regarde les lumières de la ville la nuit, d'une haute terrasse, un verre de vin à la main.
Les dieux que nous combattons sont en nous-mêmes.
Nous les combattons parce qu'ils nous poussent à l'égoïsme, au mépris des autres, et nous confinent dans un mode de pensée ingénieux mais stérile. Il est bon de les combattre, mais il ne faut pas rechercher leur annihilation. Ces dieux doivent continuer à vivre et à s'exprimer, puisque c'est au prix de ce combat permanent que nous gagnons jour après jour notre liberté. De la même façon que le bien a besoin du mal pour exister — l'inverse n'est d'ailleurs pas forcément vrai — , nous avons besoin de ces dieux. Ils participent de manière fondamentale à la dynamique de notre vie et de nos actions. Et renoncer à eux serait comme décourager ce mouvement naturel du simple au complexe dont dépend notre survie, notre avenir humain.
Mais ces dieux paranoïaques, jaloux et dominateurs qui prétendent montrer à leurs disciples le chemin de la perfection feront toujours fausse route. Même si les dogmes sont une construction naturelle de l'esprit, un abri ponctuel contre une inquiétude existentielle tout aussi naturelle quoique nettement plus souhaitable, ces dogmes, il faut les refuser.
Farmer, en nous offrant, avec un réel courage, au travers de flamboyantes aventures, ses dieux et ses hommes, nous montre le chemin non de la perfection mais de la perfectibilité.
Car la perfectibilité passe par la recherche, par la quête.
Et la quête ne peut être que la démarche d'un homme qui sait se garder de la tyrannie des dieux : la démarche d'un homme assez libre pour envisager la liberté.
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Personnes et œuvres citées ou évoquées
· Isaac Asimov : Introduction à Les Robots (1950), J'ai lu.
· John Brunner : Noire est la couleur (1969), Presses Pocket.
· Edgar Rice Burroughs : Tarzan, Seigneur de la jungle (1912), Nouvelles Éditions Oswald.
· Richard Francis Burton : Personal Narrative of a Pilgrimage to El Medinah and Meccah (1855-1856). Et, avec chronique parallèle de John Speke : Aux sources du Nil (1857-1859), Payot.
· George Gordon Byron : Le pélerinage de Childe Harold (1812).
· Pour Palmer Eldritch : Philip K. Dick : Le dieu venu du Centaure (1964), Galaxie Spécial.
· Philip José Farmer :
— Les amants étrangers (1952), J'ai lu.
— Rastignac the Devil (1954), dans The Cache, Tor Books.
— Le temps du retour (1957), Fleuve Noir.
— L'odyssée Verth (1957), Presses Pocket.
— Tongues of the Moon (1961), Pyramid Books.
— L'univers à l'envers (196 ?), J'ai lu.
Cycle du Monde du Fleuve : 4 volumes (1954-1983), Laffont.
— Ose (1965), Laffont.
Cycle du Faiseur d'univers : 6 volumes (1965-1993), Galaxie Spécial et Presses Pocket.
Cycle des Mémoires intimes de Lord Grandrith : La Jungle nue, J.-C. Lattès, et Le Seigneur des arbres, Futurama.
— La porte du temps (1966), Fleuve Noir.
— La nuit de la lumière (1966), J'ai lu.
Cycle de Childe : Comme une bête (1968), J.-C. Lattès, Gare à la bête (1969), J.-C. Lattès, L'homme qui trahit la vie (1973), Presses Pocket.
— Le réveil du dieu de pierre (1970), Fleuve Noir.
— Le tigre africain (1970), J.-C. Lattès.
— Tarzan vous salue bien (1972), Champ Libre.
— Un martien nommé Jésus (1979), J.-C. Lattès,
— Le masque vide (19 ? ?), Presses Pocket.
— A Barnstormer in Oz.
Cycle du Dayworld : Dayworld (1985), Grafton Books, Dayworld Rebel (1988), Grafton Books, Dayworld Breakup (1990), Tor Books.
Avec Piers Anthony : The Caterpillar's Question (1992), Ace Books.
Quelques nouvelles de Farmer mettant en scène Dieux, Dieu, Jésus et/ou Saints : Des dieux et des hommes (1960), dans Galaxie n°67, J.C. on the Dude Ranch (1979), dans Riverworld and Other Stories, Grafton Books, Les béquilles d'Osiris, dans Station du cauchemar (1982), Futurama, The Making of Revelation, Part 1 et St Francis Kisses His Ass Goodbye dans Riders of the Purple Wage (1992), Tor Books.
· Citation tirée de l'introduction de Farmer au chapitre Religions and Myths de l'ouvrage de Brian Ash : The Visual Encyclopedia of Science Fiction (1977), Pan Books.
· Gary Gygax : Dungeons & Dragons.
· Alan Harrington : The Immortalist (1969). « Non-fiction spéculative », « un étrange manifeste politique ». Source : The Grolier Multimedia Encyclopedia of Science Fiction.
· Burne Hogarth : Propos glanés dans France-Soir.
· Le poète est Jean-François Kahn : La pensée unique (1995), Pluriel.
· Jack London : Entre autres, Les Vagabonds du Rail, 10/18, et L'Humanité en marche, 10/18.
· George Lucas : Star Wars.
· Herbert Marcuse : Vers la libération (1969), Denoël-Gonthier.
· Valérie Navarre : Insertion socio-professionnelle (1988).
· Friedrich Nietzsche : Ainsi parlait Zara Whites Zarathoustra, 10/18, et L'Antéchrist, 10/18.
· Blaise Pascal : Pensées (1ère éd. post mortem : 1670). Le Livre de Poche.
· Alain Resnais : Smoking et No Smoking.
· Jean-Paul Sartre : Les mots (1964), Folio.
· Anne Ancelin Schutzenberger : Cours. Faculté des Lettres et Sciences Humaines de Nice.
· Mary Shelley : Frankenstein (1818), Éd. du Rocher.
· Norman Spinrad : Jack Barron et l'éternité (1969),
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