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Science-fiction 2001, mort et renaissance du futur

Sylvie DENIS

Escales 2001; Grand format - SF n° (15), octobre 2000

Une question de nom



          Comme dans le proverbe chinois, nous vivons des temps intéressants et paradoxaux. Intéressants parce qu'avec le troisième millénaire, beaucoup de nos contemporains, qui jusque-là avaient considéré les « nouvelles technologies » avec méfiance, s'abonnent à Internet, achètent des téléphones portables et connaissent le nom de la brebis Dolly 1.

 

          Paradoxaux car la science-fiction, le genre littéraire dont relèvent les textes réunis dans cette anthologie, est à la fois partout et nulle part. En effet, elle a produit des icônes culturelles qui, par le biais des médias, ont fini par atteindre même ceux qui ne s'intéressent pas au genre. À l'âge du câblage et d'Internet, la SF, pour le grand public, ce sont avant tout des images.

 

          Images publicitaires (car les extraterrestres vendent depuis longtemps des pâtes, et depuis peu des téléphones), et dans lesquelles l'espace se conjugue aussi bien avec les voitures, les barres chocolatées qu'avec... les téléphones portables. Images de cinéma : nul besoin de rappeler le succès des productions américaines, auxquelles on peut désormais ajouter celui des françaises, des Visiteurs au Cinquième Élément en passant par La Cité des enfants perdus.

 

          Mais ce sont aussi des mots.

 

          On a vu des ouvrages aussi divers que Les Fourmis de Bernard Werber, Les Racines du Mal de Maurice Dantec ou Les Particules élémentaires de Michel Houellebecq remporter un franc succès ou faire l'événement. Dans la presse quotidienne et hebdomadaire, où les articles se sont multipliés, et où sont parues des nouvelles d'auteurs français tels que Roland C. Wagner, Laurent Genefort, Ayerdhal ou Jean-Claude Dunyach.

 

          N'y a-t-il pas là, pour l'amateur, qu'il soit frais émoulu ou de longue date, de quoi se réjouir ?

 

          Eh bien, non. L'amateur ne se réjouit pas. L'amateur est insatisfait ; à vrai dire, il fait même un peu la gueule. Certes, la science-fiction est partout, mais pas sous son vrai nom.

 

          Les extraterrestres, les vaisseaux spatiaux et les robots qui se promènent sur nos écrans sont orphelins de leurs créateurs en littérature. Heinlein, Asimov, Campbell et les autres restent mal connus ou ignorés du grand public. Pire : l'ignorance étant la mère de tous les préjugés, certains qualifient encore la SF de « sous-littérature » tout juste bonne à déformer l'esprit de la jeunesse.

 

          Du côté des livres, un phénomène qui existait déjà est allé en s'amplifiant. Il contribue, d'une certaine manère, à brouiller les cartes. En effet, ni Les Fourmis, ni Les Racines du Mal, ni Les Particules élémentaires ne sont parus dans des collections spécialisées. On a vu George R.R. Martin, William Gibson, Brian Aldiss ou Ursula Le Guin publier des ouvrages dans des collections dites « hors genre ». De nouveaux auteurs, comme Michael Marshall Smith, Valerio Evangelisti, Mary Doria Russel ou Jeff Noon ont été eux aussi présentés aux lecteurs français hors collection. Le feuilleton post-cataclysmique de Pierre Bordage chez Librio paraît san aucune indication de genre, ainsi que désormais la série des Futurs Mystères de Paris de Roland C. Wagner au Fleuve Noir.

 

          Pour certains des lecteurs de ces ouvrages les noms d'Asimov ou de Heinlein ne signifient pas grand-chose.

 

          Et, quand un grand quotidien consacre un fort intéressant dossier à l'Avenir, pour lequel il sollicite les témoignages d'Erik Orsenna, de Zoé Valdes et de Norman Spinrad, il propose à ces mêmes lecteurs des titres d'ouvrages reliés aux sujets traits. Des documents, des essais, des études. Pas de fiction ! Aucun roman, encore moins de nouvelles !

 

          Comme si, sur la grande révolution technique et scientifique qui a produit le monde où nous vivons — et qui va continuer à le transformer, le dossier est la preuve que les journalistes en sont conscients — aucun auteur, aucun romancier n'avait jamais rien eu à dire.

 

          Ce qui n'est pas le cas, vous le savez bien.


 

Le futur en ligne droite

 

          Les premiers ouvrages de proto-science-fiction sont apparus au début du XVIIe siècle, avec la première révolution industrielle.

 

          Les premiers ouvrages de science-fiction proprement dite ont été écrits à la fin du XIXe siècle. Le genre s'est constitué et développé pendant toute la durée du XIXe et du XXe. Son imaginaire s'est propagé dans de nombreux médias, dont le cinéma, les jeux vidéo et les jeux de rôle, la publicité, le design et la mode.

 

          Mais aujourd'hui, sa forme littéraire la plus profonde, la plus achevée, n'est vraiment connue et appréciée que d'une minorité de lecteurs.

 

          On se trouve donc devant le plus étonnant des paradoxes, où un genre littéraire qui a produit des images qui se sont répandues partout dans la société est pour ainsi dire inconnu de celle-ci.

 

          Mais cette contradiction n'en est peut-être pas une. La naissance de la science-fiction en tant que genre est inséparable de la naissance des notions d'avenir et de progrès. Or, s'il est des notions qui emportent à la fois l'enthousiasme et le rejet, ce sont bien celles-ci — et ce d'autant plus qu'après tout, la notion de progrès est fort récente.


          En effet, de quand date cette idée qu'il y a un avenir, un futur, vers lequel le monde se dirige et dans lequel on peut situer des œuvres de fiction ? Eh bien, des Lumières, de Voltaire qui disait « Le paradis, c'est là où je suis. » Ce qui permet à un essayiste et journaliste conscient de l'importance de cette notion de progrès pour notre civilisation de dire qu'on « a trop oublié que le thème du progrès [...] procédait d'une interprétation judéo-chrétienne du temps : le temps défini comme une »flèche« orientée par opposition au temps cyclique ou circulaire des cultures païennes [...]. » 2


          Historiquement, l'existence d'un genre littéraire nommé science-fiction n'est devenue possible que lorsque les hommes ont pensé que le temps pouvait être orienté en ligne droite vers le futur. La science-fiction n'a émergé que lorsqu'ils ont conçu que la force principale de compréhension et de transformation de leur monde était la technoscience. Elle s'est pleinement développée lorsque des auteurs, des poètes, se sont mêlés de jouer avec ces concepts. Mais, toujours selon Jean-Claude Guillebaud, nos sociétés, en cette fin de millénaire, auraient perdu le « sens du futur » : « Les choix monétaires (équilibre des comptes, taux d'intérêt élevés, stabilité, etc.) correspondent à un dynamisme au jour le jour qui postule — pas toujours, mais souvent — une dépréciation de l'avenir le plus lointain, du moins en terme de volonté agissante, de civilisation et d'espérance. » 3 Selon lui, le consumérisme, les crises économiques, le chômage, le doute quant aux valeurs à transmettre par des générations traumatisées par les échecs de deux siècles passés, auraient engendré un grand désenchantement. À l'heure du marché mondial et d'Internet, le citoyen mondialisé se sent submergé par un déluge d'objets et d'informations dont il sait d'autant moins quoi penser qu'on lui répète à l'envi que tout cela est trop compliqué pour être compris du commun des mortels.


          « Par tous les bouts, dit Jean-Claude Guillebaud, le temps long est congédié, le futur nous échappe, il file entre nos doigts [...] c'est sans délai qu'il faut acheter, consommer, jouir ! [...] Nous ne sommes plus portés par une représentation du futur, mais emportés par une impatience obligatoire. » 4

 

          Ainsi donc, alors que nous changeons de siècle, le futur n'aurait plus droit de cité. Il n'intéresserait plus personne.


 

La bulle de présent

 

          C'est un fait : plus les scientifiques étudient l'homme et le monde, plus il devient difficile de se tenir au courant de leurs découvertes. Les médias se développent, mais il n'y a toujours que vingt-quatre heures dans une journée pour lire les journaux, regarder la télé, surfer sur le web, aller au cinéma, au théâtre ou au concert. Pour qui s'y intéresse, notre époque semble d'une richesse et d'une complexité telles qu'il peut paraître impossible de la décrypter. L'idée est dans l'air du temps avec celle de l'inanité de toute chose, y compris de l'avenir.


          « Le réel est énorme, hors normes par rapport à notre intelligence. » (Edgar Morin.) Ce réel « énorme », je l'ai appelé « bulle de présent » dans un article consacré aux Racines du Mal 5.


          Dans ce roman, la « bulle de présent » était inscrite dans le temps du déroulement de l'action : du début des années 90 à 2020. Cette perception du présent avait été exprimée pour la première fois dans Neuromancien, de William Gibson, et dans les nouvelles qui l'ont précédé. Contrairement à ce que l'on a pu dire, Neuromancien n'est pas un livre dans lequel des hackers s'affrontent dans le cyberspace ; c'est aussi un monde dominé par les multinationales où les personnages définissent leur identité par rapport aux objets et aux marques qui les entourent. Conserver les noms de ces marques constitua de la part de William Gibson une rupture fondamentale par rapport à la science-fiction des décennies précédentes 6.

 

          En effet, dans un roman de SF, les noms créent le monde. Littéralement. Conserver les noms des compagnies et des marques, c'était signifier que ce monde existait en prolongment direct du nôtre. C'était sous-entendre qu'il fonctionnait comme le nôtre, que les règles y étaient les mêmes.

 

          Qu'il se déroulait, en fait, non plus dans le futur en ligne droite des décennies passées, mais dans la bulle de présent.

 

          Neuromancien a marqué un tournant dans l'histoire du genre — il est tout à fait logique qu'il ait été lu par des gens que le genre n'intéressait pas.


 

La SF, comment ça marche ?

 

          Un roman de science-fiction porte avant tout sur la totalité d'un univers imaginaire. C'est « une histoire qui envisage un monde qui a changé et qui n'est pas encore advenu ». Les meilleurs romans du genre, ses classiques, de Fondation à Ubik, en passant par La Machine à explorer le temps, 1984, Simulacron 3, Le Monde aveugle, L'Anneau-monde ou Tous à Zanzibar sont ceux dans lequel le lecteur est amené à s'interroger sur la façon dont l'univers créé par l'auteur fonctionne. Deux éléments caractérisent les univers de la SF écrite avant Neuromancien. D'une part, ils existent dans un « temps long », un futur projeté en ligne droite en avant du présent de l'auteur. D'autre part, ils existent en rupture avec celui-ci.

 

          Pour les créer, les auteurs ont utilisé les découvertes de sciences, telles l'astronomie ou la physique, à partir desquelles on pouvait « facilement » extrapoler et inventer de nouveaux univers. Leurs œuvres elles-mêmes ont été créées dans l'atmosphère « rassurante » de la guerre froide et des vingt années suivantes. « Rassurante » au sens où le monde apparaissait comme figé et divisé en camps facilement reconnaissables.

 

          Les choses ont commencé à changer lorsque les auteurs de la nouvelle vague se sont rendu compte que les modèles d'univers et les icônes créés par la première génération d'auteurs ne leur permettaient plus de parler du monde tel qu'ils le voyaient. Ils ont alors lancé un mouvement qui a intégré de nouvelles sciences, dites « molles ». Sont alors apparus des univers moins simplistes, basés sur la sociologie, la psychologie, l'anthropologie, la linguistique, mais aussi les sciences du vivant. Contrairement aux premiers, ces univers se situaient dans un temps court et surtout en continuité totale avec le présent des auteurs. Avec eux, tout était prêt pour que naissent les œuvres de la bulle de présent.

 

          Lorsque en 1989 le Mur est tombé, le monde a cessé d'être simple, l'histoire droite et prévisible. le futur s'est replié sur lui-même et le présent a enflé, est devenu cette énorme bulle de laquelle il semble impossible de sortir.

 

          Entre-temps, la SF avait produit toutes les icônes qui nous sont chères et qui se sont disséminées dans la culture populaire. Grâce au cinéma, puis à la télévision et maintenant aux jeux vidéo, robots, extraterrestres, astronefs et stations spatiales sont devenus familiers de tous, même de ceux qui ne lisent pas de SF.

 

          Voilà pourquoi tant de nos contemporains, qui vont pourtant voir Star Wars et Men In Black, ne lisent pas de science-fiction. Ils aiment ce qu'ils connaissent au travers du folklore populaire qui à juste titre leur apporte de grands plaisirs. Mais ce que le lecteur endurci de science-fiction apprécie, c'est à dire l'invention de situations, d'objets nouveaux, ce qui provoque chez lui le fameux sense of wonder a toujours engendré chez beaucoup ennui, peur ou rejet.

 

          La façon dont nous avons vécu le passage à l'an 2000 est le reflet de cette sensibilité double, partagée entre le goût pour une certaine image du futur et une certaine méfiance.

 

          D'un côté, on a observé une sorte de déception : quoi, ce n'était que ça, l'an 2000 ? Une série de célébrations plus ou moins ringardes, qui semblaient exister plus par obligation — on en avait tant parlé, il fallait bien faire quelque chose — que par enthousiasme réel. Et puis, pas de bases sur la Lune ou sur Mars, par d'extraterrestres... et, en Europe, le retour des pires ombres, le spectre honteux de la barbarie.

 

          Néanmoins, l'an 2000 — ce que j'ai pu en voir à l'heure où j'écris ces lignes, c'est à dire en avril — c'est la question de la vache folle, les OGM, une marée noire, le clonage de votre chien ou de votre chat, une tempête qui n'a peut-être pas rien à voir avec notre action sur le climat, l'amorce d'un débat sur la brevetabilité du génome humain... En réalité, ce qui se passe, c'est qu'un certain futur n'est pas advenu. Les images créées dans les années 40 et 50 ne sont plus à même de traduire notre relation au monde d'aujourd'hui. Un futur est mort, mais un autre est en train de naître sous nos yeux, riche d'incroyables potentialités — les meilleures comme les pires.

 

          Le grand public a désormais compris que notre civilisation est structurée par les technosciences. Ceux qui trouvaient naguère que robots, ordinateurs, savants fous et centrales atomiques qui explosent relevaient de la « littérature de gare » tant décriée voient désormais autour d'eux des choses qui leur ressemblent étrangement. Ils ont vaguement conscience qu'il existe une forme littéraire qui leur parle de leur monde, et ils veulent en savoir plus.

 

Le présent/futur


 

          Dans les fictions que voient les habitants de la bulle de présent, cette nouvelle sensibilité aux choses de la science a été intégrée dans des histoires dont la caractéristique principale est qu'elles ne remettent pas en question le fonctionnement de l'univers tel que nous le connaissons.

 

          Si les agents Mulder et Scully sont condamnés à enquêter éternellement sur l'existence des extraterrestres, c'est que si leur quête aboutissait, la nature du monde en serait changée — et avec elle la nature de la série, dont il n'est pas sûr que le public apprécierait des rencontres du troisième type conduites selon les règles de l'art de l'extrapolation scientifique.

 

          Je viens de voir, dans la série Le Caméléon, apparaître un clone. Nous verrons si les scénaristes se contenteront de traiter le sujet à l'échelle de quelques individus ou s'ils en tireront des implications pour la société entière. Dans le même état d'esprit, la série Strange World montre un ancien soldat de la guerre du Golfe luttant contre divers criminels scientifiques. Dans un épisode récent, des médecins utilisaient des jeunes femmes volontaires pour être mères porteuses en vue de faire croître, à leur insu, des cœurs humains fabriqués par clonage. Ce qui nous rappelle la novella de Geoff Ryman, « The Unconquered Country », parue en 1987, ou encore celle de Greg Egan, « Baby Brain », en 1991. C'est ainsi que les idées de SF les plus audacieuses passent dans le domaine public...

 

          En France, et pour revenir au livre, le héros de la collection Quark Noir s'attaque à des criminels scientifiques, dont les activités donnent lieu à des extrapolations à caractère tout aussi scientifique — mais qui se déroulent aujourd'hui.

 

          On assiste, en fait, à la naissance d'une sorte de présent « futurisé », dans lequel certaines idées jadis considérées comme inacceptables parce que trop pointues, trop farfelues ou trop pessimistes, sont acceptées et traitées comme relevant de la fiction « ordinaire ». Ou, du moins, de l'ordinaire d'une société envahie par la science.

 

          Des romans comme ceux de Maurice Dantec — avec bien d'autres policiers plus ou moins colorés d'aspects scientifiques — ou, dans une sensibilité plus « littérature générale », de Michel Houellebecq, relèvent aussi de cette nouvelle perception du réel, qui intègre des faits qui ne l'étaient pas il y a vingt ou trente ans, mais qui demeure à l'intérieur de la bulle de présent.

 

          Ce qui mùe gêne dans ces œuvres, c'est qu'en fin de compte, elles succombent à l'opinion commune, qui est que le monde est devenu trop compliqué, et qu'on n'y comprend plus rien.

 

          Or, pour reprendre ce que disait Philippe Curval à propos des livres de Greg Egan, ce n'est pas parce que quelque chose est complexe qu'il faut renoncer à essayer de le comprendre — bien au contraire.

 

Instruire en s'amusant

 

          Dans le premier chapitre de La Refondation du monde, Jean-Claude Guillebaud explique que « Hegel soutenait que le devoir du savant consistait non seulement à communiquer son savoir mais à la rendre attrayant et même poétique. AInsi la tâche du penseur consistait-elle à rendre les idées esthétiques, c'est à dire mythologiques, afin qu'elles puissent être comprises par le peuple. »

 

          Ces poètes des idées et des connaissances, qui de l'astronomie et de la physique ont fait naître des paysages nouveaux, qui de la biologie et de l'anthropologie ont conçu des civilisations, qui de la cybernétique ont créé des robots, tantôt effrayants, tantôt émouvants, tantôt comiques, et de la biologie et de la génétique tirent intrigues, situations et personnages, nous les avons déjà.

 

          Nous avons nos poètes, notre mythologie et nos icônes. Comme tous les poètes, leur rôle est de nous raconter l'univers, à nous lecteurs, pour que nous le comprenions mieux.

 

          En tant qu'écrivains de SF, leur talent est de manipuler le monde — pour qu'il ne nous manipule pas.


 

          Dans les textes que vous allez lire dans Escales 2001, d'étranges animaux auront la parole, le Big Bang sera examiné sous toutes les coutures, des vaisseaux aux dimensions de planètes traverseront les gouffres étoilés, les eaux monteront sur la côte Atlantique, le bug de l'an 2000 aura plus ou moins lieu, des guerres éclateront, des gouvernements peu sympathiques prendront le pouvoir et des savants tenteront de déchiffrer des énigmes inscrites dans le sol d'autres planètes... et la World Company en prendra pour son grade, prouvant, si besoin était, qu'on peut encore regarder le présent en face, et jouer avec le futur, pour le plus grand plaisir des lecteurs.

Notes :

1. Ce texte a été écrit en mai 2000.
2. Jean-Claude Guillebaud, La Tyrannie du plaisir (Seuil).
3. Ibid.
4. Jean-Claude Guillebaud, La Refondation du monde (Seuil).
5. CyberDreams 04, DLM, octobre 1995.
6. Cyberspace ou l'envers des choses.

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