Selon le mot de John Brunner, l'écrivain de science-fiction travaille avec une machine à écrire et non avec une boule de cristal ! Car, on ne le répétera jamais assez, la science-fiction n'a pas pour but de prédire l'avenir. Elle se contente de fantasmer en toute liberté sur tout ce qui passe à portée d'imaginaire, rêvant des lendemains qui chantent et d'autres qui déchantent, des lendemains qui se vérifient et d'autres qui basculent dans la trappe des univers parallèles. Car qu'importe si la réalité se charge souvent de la contredire : littérature du possible plus que du futur, ni prévision, ni prophétie, mais spéculative en diable, la science-fiction, mythologie moderne, parle toujours juste quelque part !
Lecture
— Histoire des futurs, essai de Bernard Cazes (coll. Les visages de l'avenir, éd. Seghers, 1986) qui recense toutes les figures de l'avenir inventées par l'homme, de Saint-Augustin au XXIe siècle. Une somme imposante, qui fait la part belle à la science-fiction.
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