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Hommage à Jorge Luis Borges

Michel LAMART

Fiction n°387 ; Opta, juin 1987

I

 

          Dominique Arban : Parlez-moi de vous, Jorge Luis Borges.
          Jorge Luis Borges : Que voulez-vous que je vous dise de moi ? Je ne sais rien de moi ! Je ne sais même pas la date de ma mort.

 

 

          BORGES OU LA TENTATION DU VIDE
          NOTES POUR UNE LECTURE ININTERROMPUE DE BORGES

 

          Samedi 14 juin 1986. Paris, qui s'apprête à fêter ses potes, devient l'Harlem du Désir. La Bastille sera prise une nouvelle fois. Pendant ce temps, « Parapsy 86 » tient salon porte de Versailles : on dit les Français « le peuple le plus spirite de la terre » (Libération). Tandis qu'à Mexico on attend de pied ferme la rencontre Mexique-Bulgarie : Mundial oblige, on arrête à Guayaquil le « sadique du Charquito », alias « le vomi de l'Enfer » responsable du viol de 71 jeunes Equatoriennes. L'aveugle ne parcourra plus, à la suite de son double, ses labyrinthes, la canne à la main. L'un a tué l'autre, mais lequel des deux Borges est-il mort ?
          Borges — par excès de timidité, ou par vrai dandysme intellectuel (il est de l'aristocratie du Quartier Nord de Buenos Aires !) — a toujours entretenu de douloureux rapports avec l'Autre, Borges. En septembre 1980, lors d'un passage à Paris, il déclare à Pierre Benoit : « On a écrit je ne sais pas, peut-être une centaine de livres sur moi. Je ne les ai pas lus, parce que enfin... l'm sick and tired of Borges. (...) Quand je me réveille à Buenos Aires, je pense : « Il y a un moment, je n'étais personne, j'étais dans le sommeil, le néant, C'est triste, je suis Borges. »
          Borges est sans doute mort d'avoir été Borges. On pourrait presque répondre au narrateur du Témoin (El hacedor) qui se demande « Qu'est-ce qui mourra avec moi, quand je mourrai ? » — Vous-même ! » Mais Borges est semblable à Whitman : il est immortel parce qu'il rêve d'« être à lui seul tous les hommes ».
          Le thème du double hante sa vie et ses rêves. Il n'a cessé de se battre a coups de métaphysique et de mythologie pour « amenuiser » l'autre en lui. Thème de la mythologie fantastico-romantique : selon la mythologie germanique, la rencontre avec le double prépare celle avec la mort.
          Le projet de son œuvre est peut-être un pari impossible : traduire l'univers en mots, le réel en littérature et, peu à peu, s'effacer devant l'œuvre. Tel le poète de La parabole du palais, il disparaît avec « le Mot qui résume l'univers » (El hacedor). En somme, la quête de Borges se confond avec la thématique de l'effacement. Quête à demi aboutie dans la cécité qui n'est rien d'autre qu'un obscurcissement progressif (dans son cas) du monde.
          Thème du double, problématique de l'identité également. Borges est moderne malgré lui au sens où cette recherche de l'identité peut se lire en filigrane dans toute son œuvre. Il est, nous l'avons vu, semblable à Whitman, mais il est aussi Shakespeare qu'il dépeint « habitué à prétendre qu'il est quelqu'un pour déguiser le fait qu'il n'est personne ». (Everything and Nothlng, in El Hacedor).

 

          Finalement Borges est toujours lui-même ailleurs qu'en sa biographie qui ressemble beaucoup à une de ses Fictions. Né en août 1899. Famille aisée, cultivée. Grand-mère et gouvernante anglaises. Il apprend à lire l'anglais avant l'espagnol. Son père cumule : homme de loi, traducteur, écrivain, prof de psycho. A six ans, Borges écrit son premier texte (la visera fatal = la visière fatale) en vieil espagnol. A 9 ans, il a lu Le Cid, Cervantes, la littérature gaucho (il y aura toujours du mauvais garçon des bas-quartiers de Buenos Aires chez Borges), Dickens ; Kipling, Twain (Twin : double !), Poe, Wells... 1914 : à Genève, il apprend l'allemand seul en lisant Heine. 1919-1921 : séjour en Espagne. Il rejoint les « Ultraïste », avant-garde espagnole. 1931 : collaboration assidue à la revue d'Ocam-o, Sur. 1935-1936 : Histoire de l'infamie - Histoire de l'éternité.. 1936 : mort du père. Borges employé dans une bibliothèque municipale. 1940, avec son complice Bioy Casares : antho de littérature fantastique. 1944 : Fictions. 1946 : signature d'un manifeste contre Peron. Il perd son poste de bibliothécaire. Nommé inspecteur de la volaille (sic) sur les marchés de Buenos Aires.
          Il démissionne pour enseigner. 1949 : l'Aleph. 1950 : président de l'association des écrivains argentins (SADE). 1955 : chaire de littérature anglaise et américaine à l'université de Buenos Aires. Directeur de la bibliothèque nationale. 1960 : El Hacedor. 1961 : Anthologie personnelle. 1963 : conférences en Europe. 1967 : Chroniques de Bustos Domecq, avec Bioy Casares. 21 sept, mariage avec Elsa Astete Millan, contre le gré de sa mère. 1970 : divorce. Borges retourne à sa mère. Motif avoué du divorce : Elsa ne rêve jamais. 1975 : mort de sa mère (99 ans). Avril 1986 : remariage avec Maria Kodama, élève du maître avant de devenir sa secrétaire puis sa femme. On connaît la suite.

          De Fictions à Science-Fiction, il n'y a qu'un pas que Borges n'a jamais franchi. Il prétend pourtant que « l'idée de futur correspond à .notre désir d'un retour aux sources » (Conférences, p 214). Il ajoute : « Le problème du temps est notre problème. Qui suis-je ? Qui sommes-nous ? Peut-être le saurons-nous un jour. Peut-être que non. » (ibid p. 216).

          Dans son Encyclopédie de l'Utopie et de la SF, Versins ne consacre que 57 lignes à Borges, contre 361 à Vian et 188 à Théo Varlet (sic). Pour lui, l'écrivain argentin, a le mérite de savoir ouvrir et refermer les portes (sic). En outre, il trouve « démoniaque » (c'est-à-dire ?) l'art de Borges qui a écrit avec Le jardin aux sentiers qui bifurquent (Fictions) « une histoire » tordue (sic). Il cite encore le Manuel de zoologie fantastique (1957) « où l'on retrouve son esprit curieux de tout ce qui déborde la réalité admise par ceux que la réalité même ne déborde pas ». Il conclut : « appréhender l'œuvre de Borges n'est pas aisé ». La preuve !...
          Versins oublie de mentionner qu'en 1953 Caillois (qui l'a découvert et a introduit en France la littérature sud-américaine) publie dans «  La croix de sud », collection qu'il a créée et qu'il dirige, Labyrinthes. Un autre chef d'oeuvre.
          Borges a écrit de lui : « Ma vie est une fuite où je perds tout et où tout va à l'oubli ou à l'autre ». (Borges et moi, El Hacedor). Aujourd'hui, Borges est mort, dit-on. A moins que nous n'ayons collectivement rêvé cette mort...
          Il écrit dans L'immortalité (Conférences, p. 159) : « J'espère que ma mort sera totale. J'espère mourir de corps et d'âme. »
          II laisse un dernier paradoxe auquel il n'a pas pu ne pas songer, qu'il n'a pas résolu et qui le maintiendra en vie pour l'éternité : il est mort mais le sait-il ?

 

M.L. 13 août 86

 

          Petite bibliographie portative :
          L'auteur (El hacedor), Gallimard, 1971.
          Le rapport de Broglie, Gallimard, Du monde entier, 1972.
          Fictions, Foldo 1974.
          L'aleph, L'imaginaire 1978.
          Le livre de sable, Gallimard, du monde entier, republié récemment en folio.
          Conférences, Folio essais, 1985.

 

 


II

          « Qui sommes-nous, la mer et moi ?
          J'attends encore pour le savoir.
          J'attends le jour d'après ma mort. »
          J.L. Borges, L'autre, le même.

 

          LE MIROIR SANS TAIN
          dialogue au noir avec J.L. Borges.

 

          M.L. Jorge Luis Borges, vous avez déclaré un jour à Dominique Arban qui souhaitait mieux vous connaître que vous ne saviez rien de vous, pas même la date de votre mort. A présent que vous êtes mort, acceptez-vous de répondre un peu plus précisément à ce genre de question ?

 

          J.L.B. Si vous attendez de moi une confession complète, vous risquez d'être déçu. Laissez-moi plutôt vous renvoyer aux livres de Borges. Quant à ma mort, vous me permettrez d'en douter. Il existe tant de façons de mourir ! Le sommeil n'est-il pas, par exemple, une autre forme de mort ?
          Si je suis mort, je dirai que c'est presque par nécessité. A moins que cela ne soit une ultime coquetterie de ma part ! Borges finissait par devenir à ce point encombrant que j'ai cru bon de prendre quelque distance avec lui. C'est sans doute cela que vous appelez mourir. Je ne crois pas que l'on puisse mourir autrement. C'est ce que j'appellerai la mort totale, une mort du corps et de l'âme. Finalement, mourir c'est se résoudre à être quelqu'un d'autre.
          Mais à quoi bon parler de la mort quand on est mort ?

 

          M.L. Parlons de la vie, alors !

 

          J.L.B. Si vous voulez ! Vue d'ici, elle me paraît si irrémédiablement mesquin que cela promet d'être amusant. Peut-être même pourrons-nous confronter nos points de vue ?

 

          M.L. Vous voyez donc enfin ?

 

          J.L.B. Je n'ai jamais cessé de voir. Des couleurs : jaune, bleu, vert. La mort a, entre autre, ceci de bon qu'elle permet de relire son passé comme s'il s'agissait d'un livre, ou, plus exactement, d'un brouillon qu'il est impossible, hélas ! de corriger. Je me permettrai de vous remettre en mémoire ce vers du grand poète anglais Brooke : « Et là, après la mort, nous toucherons enfin, délivrés de nos mains ; et nous verrons, car nous ne serons plus aveuglés par nos yeux. »

 

          M.L. Nous en revenons donc toujours au mythe de l'Eternel Retour ?

 

          J.L.B. Nous y revenons éternellement, si je puis dire, depuis Platon. Il existe même une conception astrologique qui veut que nous réaccomplissions sans cesse notre propre destin. Vous le voyez, je n'ai pas fini d'être Borges, hélas ! Et pourtant Schopenhauer conteste avec raison l'existence du passé et du futur. Il ne croit qu'au présent. Pour lui, « Personne n'a vécu dans le passé, personne ne vivra dans le futur » (Le monde comme volonté et comme représentation, I, 54). Je me console en pensant que l'histoire universelle se confond avec le destin d'un seul homme. Peut-être pourrions-nous l'appeler Dieu ?

 

          M.L. Vous avez vous-même fait mentir Schopenhauer, au moins dans un de vos contes, L'autre, dans lequel le Borges de Cambridge rencontre sur un banc le Borges de Genève. Les deux Borges dialoguent grâce au rêve qui a le privilège d'abolir le temps en diluant la réalité. La mort, tout comme Dieu, échappe au temps. Croyez-vous en Dieu, J.L. Borges ?

 

          J.L.B. Il me serait difficile de ne pas y croire, à présent que ma mort est consommée ! Mais votre question en génère une autre, à mes yeux beaucoup plus importante que la première. Je la formulerai ainsi : si tant est que l'on puisse croire en soi, Dieu croit-il en lui-même ?
          Croyez-vous, tout est là ! Je n'aime guère citer Borges, mais j'ai dû écrire quelque part que, tel Whitman, je rêvais d'être à moi seul tous les hommes. Si Dieu est tous les hommes, il rêve sans doute d'en devenir un seul. Et il n'existe à priori qu'une chance infime que cela soit moi...
          En tout homme, il y a Dieu. Mais Dieu étant un sujet sur lequel il vaut mieux ne pas plaisanter, à moins d'être le Bernard Shaw de « God is in the making », je dirai que Dieu, c'est l'éternité.

 

          M.L. Nous voilà revenus à notre point de départ. En fait, le temps a une importance considérable dans votre œuvre.

 

          J.L.B. Comme dans toute œuvre. Je pourrais citer Boileau, Baudelaire ou Proust. Tous ont senti que le temps était au cœur même de la création. Mais poser la question du temps, c'est évoquer le problème de la mémoire, comme l'a bien compris Bergson pour qui « le temps est invention ou il n'est rien du tout » (L'Evolution créatrice, chapitre IV). Je crois néanmoins que la mémoire est faite pour oublier. Elle choisit. C'est une forme de l'imagination.

 

          M.L. Fictions, policier, fantastique, gauchos, milongas, tango...

 

          M.L. Borges est-il un écrivain populaire ?

 

          J.L.B. Je ne crois ni au peuple ni à la démocratie. La pauvreté n'est qu'une possession plus immédiate de la réalité et je déteste la réalité. En fait, je crois à la décadence universelle. Relisez The decline and fall of the roman empire de Gibbon. Il écrit à la fin du dernier volume : « I have describe the thriumph of barbirism and religion ».
          Je crois malheureusement que nous assistons au triomphe de la barbarie. Nous sommes dans une époque de décadence. Je crois au déclin inéluctable de l'occident.

 

          M.L. Vous avez dit un jour qu'il ne fallait jamais traiter des thèmes contemporains parce que « les contemporains s'évertuent à y relever des erreurs ». La plupart de vos contes se situent dans le passé. Est-ce à cause de cette peur de la fin de l'Histoire que vous n'avez jamais été tenté par le futur ?

 

          J.L.B. On écrit ce que l'on peut. Le futur touche à l'éternité et revient donc au passé. J'ai essayé de dire cela avec humour dans la notice sur Borges que j'ai rédigée moi-même. Elle devrait paraître, si les guerres, qui sont les pires convulsions de l'Histoire, ne contrarient pas ce singulier projet, dans l'édition de 2074 de L'Encyclopedia Sudamericana. L'article se termine par cette très belle sentence de Carlyle : « L'histoire universelle est un texte que nous sommes obligés de lire et d'écrire sans relâche et où, aussi, on nous écrit. »

 

          M.L. Vous avez, il me semble, écrit un conte à la manière de Lovecraft.

 

          J.L.B. Il s'agit, en effet, de There are more things. Dans ce texte qui est un hommage à celui que j'ai toujours considéré comme un pasticheur involontaire de Poe, j'écris « L'homme oublie qu'il est un mort qui converse avec des morts. » N'est-ce pas précisément ce que nous sommes en train de faire ?

 

          M.L. Parmi les livres que vous auriez souhaité écrire et que vous n'avez pu écrire, y en a-t-il un qui vous tienne à cœur ?

 

          J.L.B. Oui, le Caudillo, livre que mon père avait écrit et qu'il m'avait demandé, avant sa mort, en 1938, de réécrire. Il avait tracé les grandes lignes d'un plan que je n'ai jamais pu mener à bien. Sans doute est-il difficile de devenir le père de son père ! Quant à moi, voyez-vous, je n'ai jamais réussi qu'à être Borges.

 

          M.L. Votre œuvre constitue une leçon de modestie.

 

          J.L.B. Ce que j'écris ne vaut pas la peine d'être lu. Ce que vous appelez « œuvre » n'est qu'une métaphore. D'ailleurs, tout n'est que métaphore. C'est pourquoi j'ai toujours préféré les textes courts, le conte et le sonnet, au roman. L'important, c'est qu'il reste quatre ou cinq pages d'un auteur. Le reste n'est que caricature. Ce que j'ai fait, c'est une série d'essais, c'est très hétérogène. Ce n'est pas vraiment une œuvre. Beaucoup de mes amis partagent cette opinion. En tout cas, la France a été très généreuse envers moi. Tout le monde a été très généreux envers moi, très indulgent surtout.

 

          M.L. Lequel des deux Borges est-il mort ? Celui qui écrit ou l'autre ?

 

          J.L.B. C'est à vous de le découvrir ! Disons que l'un a tué l'autre.

 

          M.L. Finalement, J.L. Borges, la mort pour vous, c'est quoi ?

 

          J.L.B. Une façon d'être. Montaigne rappelle, dans Que Philosopher c'est apprendre à mourir (Essais I, XX), que « Le but de notre carrière, c'est la mort, c'est l'objet nécessaire de notre visée. »

 

          M.L. Une façon d'être quoi ?

 

          J.L.B. Les autres, bien sûr ! Tous les autres ! Mais, chut...

 

          M.L. Comment cela, chut ?

 

          J.L.B. Les morts ne parlent pas !


III

 

          Miroirs pour/à la manière de J.L. Borges par Michel Lamart

 

1)

 

          Je me souviens que, dans l'eau du miroir, un détail clochait. Chacun sait que le miroir reproduit la réalité sans la reproduire, car on ne peut dire que l'envers d'une chose équivaut à son endroit. Donc, quelque chose clochait dans l'image que renvoyait la psyché. Je dus y regarder à deux fois avant de savoir ce qui n'était pas conforme à la réalité, ce qui, dans sa copie, faisait problème. Voir n'est pas savoir. Et combien d'êtres se sont employés à contempler la Divinité en se reprochant de n'y ressembler que trop imparfaitement ?
          Le miroir réfléchissait une pomme, un verre vide et une carafe à moitié pleine. La pomme du miroir présentait l'empreinte d'une mâchoire que n'avait point encore reçue la pomme.
          Soucieux de préserver l'harmonie de l'ensemble, puisque les deux apparences qui se font face dans le miroir constituent la réalité des choses, je croquai la pomme.
          Je dus cependant la croquer mal car, à aucun moment, je ne parvins à reproduire l'exact dessin des dents que me montrait le verre étamé. C'est alors que je saisis avec effroi le reflet de mon visage dans la glace : c'était une tête de mort.
          Je vidai le reste d'eau que la carafe contenait des deux côtés, moins pour me désaltérer que pour me prouver que je ne rêvais pas. Quand j'eus vidé le verre d'un trait, je le projetai violemment contre la surface réfléchissante, sans doute pour m'assurer encore au moins sept années de malheur, mais, à coup sûr, sept années de vie...

 

2)

 

        Dans le miroir, un autre moi-même se tirait une balle dans la tête. Le double ne tombait cependant pas puisque, dans le miroir, seule l'image de l'homme accomplissant ce geste suicidaire était réelle.
          Donc, l'homme ne se suicidait pas.
          Donc, je ne mourais pas (sinon, comment aurais-je fait pour rendre compte de cette expérience ?)
          Mais qui peut alors expliquer pourquoi, la psyché, instantanément, se brisait ?

 

M.L. 12 août 1986

 

 

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