Un vaisseau spatial gigantesque, un monde entièrement autonome, voyage à travers l'espace en direction d'une lointaine planète. Depuis seize générations, ses habitants vivent et meurent sous le joug des lois immuables des Constructeurs : la conservation et le recyclage de toute matière, et le meurtre immédiat, camouflé en accident, de tous les membres de l'équipage ayant atteint la quarantaine.

     Jay est un exécuteur zélé de cette loi, qu'une mission, de routine en apparence, va entraîner dans une aventure extraordinaire et terrifiante. Pris dans un engrenage vertigineux d'intrigues et de compromissions aux rebondissements inquiétants, Jay se lance dans une poursuite implacable qui changera le cours de son existence — et de celle de tous les occupants du Vaisseau.

     Déjà célèbre par ses nombreux romans d'aventure et de « suspense », E. C. Tubb offre dans ce roman classique, le premier à envisager l'entreprise téméraire d'un voyage de plusieurs siècles vers les étoiles, le récit captivant de situations dramatiques en même temps que d'un réalisme criant.

     Deuxième réédition, avec une troisième traduction, de Star ship (1956), déjà servi par le Fleuve Noir (Anticipation n° 107 : Le navire étoile) et Ditis (Objectif Pollux, SF n° 163), toutes deux en 1958. Mais pour ceux qui ne connaissent pas ces traductions antédiluviennes, disons qu'il s'agit là d'une bonne variation sur le thème du vaisseau stellaire sous-luminique où s'est développée une société totalitaire dont les membres, vivant en huis-clos, ont oublié le but du voyage, et le fait même qu'ils sont dans un astronef. A lire.