Charles Erhardt de Sivry, pianiste au Cabaret du Chat noir et entrepreneur en fumisteries, est comme le rejeton du rhinocéros : il a échappé au formol, ce qui explique peut-être que l'histoire littéraire n'a rien retenu de sa minuscule personne. Très éclectique, on le présente tour à tour comme chimiste, héraldiste, hermétiste et librettiste. Mais pour la police qui ne goûte guère son penchant pour l'explosif, il demeure un être très nuisible. Nous le tenons quant à nous pour fantastique, comme ces quelques contes que Béatrice Seguin a exhumés de l'oubli...