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Album
La Règle du Jeu
Série : The Boys    tome 1  Album suivant

Scénario : Garth ENNIS
Dessins : Darick ROBERTSON
Couleurs : Tony AVINA
Traduction : Alex NIKOLAVITCH

Panini Comics , coll. Dynamite, décembre 2008
 
Broché
Format 260 x 172
Couleurs
ISBN 978-2-8094-0507-1
Voir une planche.
 
Quatrième de couverture
     CA VA FAIRE TRÈS MAL.
 
     Dans un monde où des super-héros sillonnent le ciel ou rôdent dans la nuit, quelqu'un doit faire en sorte qu'ils ne dépassent pas les bornes.
     Et ça, c'est le boulot de Billy Butcher, du P'tit Hughie, de la Crème, du Français et de la Fille. Les petits gars de la CIA, une équipe de gens dangereux. Ça tombe bien, puisqu'ils luttent contre la force la plus redoutable de la Terre : les gugusses à super-pouvoirs. Certains super-héros doivent être surveillés. D'autres doivent être contrôlés. Et certains, parfois, doivent dégager.
     C'est là qu'interviennent nos p'tits gars.
 
     La bombe que vous avez entre les mains, c'est le premier volume de la nouvelle série de Garth Ennis (Preacher, Punisher) et Darick Robertson (Transmetropolitan, Wolverine).
 
     POUR LECTEURS AVERTIS
 
Critiques
     Garth Ennis hait les super-héros. Dans son œuvre, il n'aura cessé de les ridiculiser, maltraiter, mutiler, pour traiter plus sérieusement des personnages sans pouvoir et sans costume (le Punisher, Nick Fury, John Constantine...). Dans The Boys, cette allergie aux héros trop parfaits trouve son apogée car il est ici question d'un groupe d'agents sous l'égide de la CIA dont le rôle consiste à calmer les ardeurs des super-héros arrogants quand leur influence devient trop grande, et menace le pouvoir en place.
 
     Le premier tome relate le recrutement d'un jeune Écossais, dont la petite amie s'est littéralement faite écraser contre un mur par un super-héros de passage (les amateurs de Garth Ennis retrouveront son humour si... particulier). À la manière d'un Wanted, nous suivons ensuite la découverte d'un monde étranger, underground, par un individu lambda. Un univers fait de cynisme, de drogue, de sexe et d'abus de pouvoir, bien éloigné de l'image lisse des super-héros véhiculée dans les médias.
 
     Il s'agit donc d'un travail de désacralisation effectué par Garth Ennis, démarche devenue assez courante dans le monde des comics depuis Watchmen (cf. Rising Stars, The Authority, Wanted, Umbrella Academy, Irrécupérable...), mais doté en sus de l'humour noir du sale gosse irlandais. Il va loin, très loin, en matière de sexe et de violence, comme à son habitude : soyez prévenus. En outre, The Boys ne ressemble pas à un comic-book traditionnel, son histoire étant davantage axée sur le point de vue de l'agence que sur celui des super-héros. Nous naviguons donc dans les eaux troubles du thriller et de l'espionnage, mais sur un ton léger, voire potache.
 
    Notons une préface sympathique de l'acteur Simon Pegg, dont le visage a servi de modèle à Darick Robertson pour créer le personnage de P'tit Hughie, et des dessins dans l'ensemble très réussis (déjà remarqués sur des épisodes du Punisher où Ennis officiait). On peut également remarquer que la production de Garth Ennis traduite en France est devenu véritablement conséquente (cf sa fiche, non exhaustive), la preuve qu'il est devenu aujourd'hui l'un des auteurs incontournables du monde des comics, vu l'étendue et la diversité de son travail. Son « éclosion » avec Preacher semble remonter à une éternité...

Florent M.          
25/10/2011          


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