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Album
La Recherche du temps perdu
Série : Les Eaux de Mortelune    Album précédent tome 10  Album suivant

Scénario : Patrick COTHIAS
Dessins : Philippe ADAMOV
Couleurs : Jean-Jacques CHAGNAUD

Glénat , coll. Secrets du Vatican, juin 2000
 
Cartonné
Format 320 x 240
48  pages  Couleurs
ISBN 2-7234-3095-2
Voir une planche.
Couverture
 
Quatrième de couverture
     Arrivés dans l'univers paradisiaque dont ils rêvaient depuis le début de leurs aventures, les héros des « Eaux de Mortelune » déchantent rapidement. Plus leurs pensées sont négatives, plus le monde qui les entoure se désagrège. Le Prince Jérôme, Goliath, Alfred le pingouin-robot et Barnabé transformé en ptérodactyle restent les seuls survivants.
     Isolés tant dans l'espace que dans le temps, nos héros doivent trouver des repères pour espèrer trouver une quelconque issue. Pour tenter de trouver une solution, le Prince Jérôme part à la rencontre de la grande horloge et de son gardien, régisseur du temps universel.
     Avec « La recherche du temps perdu », Adamov et Cothias nous offrent la suite et la fin de la grande aventure des « Eaux de Mortelune ».
 
Critiques
     Les « espaces du dedans », situés « au-delà de la porte du profond sommeil », s'avèrent rapidement un pays cauchemardesque peuplé de créatures lovecraftiennes. Confronté à ses doutes et à ses désillusions, le prince Jérôme parvient à la fin de ce long périple initiatique dont il sortira meilleur et plus sage.
     Il pourra alors reprendre sa place, voire réparer les erreurs passées, après un voyage dans le temps au bout duquel il retrouvera Violhaine et Nicolas.

     Ce scénario délirant — sur les nombreuses ellipses duquel il vaut mieux passer — , permet une nouvelle fois à Adamov de laisser s'exprimer en toute liberté son graphisme baroque et flamboyant. Le résultat est splendide, et nous apprécierons en particulier le retour final dans l'univers des premiers albums. Ce « retour à la raison » est sans doute le point fort de cet ouvrage qui clôt (définitivement ?) la série, car il lui redonne un sens qui semblait faire défaut dans les albums les plus récents.

     Même si le premier cycle est incontestablement le plus intéressant, le bilan de cette longue saga est largement positif, ne serait-ce que par la richesse de l'imagerie déployée qui nous laisse éblouis et étourdis. Les Eaux de Mortelune font désormais partie des classiques.

Pascal Patoz          
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