Dans ce dixième et dernier tome de Detroit Metal City, Sôichi s'installe à Paris afin de fuir l'emprise de sa manager et la scène du Death Metal nippon, qu'il déteste malgré son statut de star. Il espère ainsi réunir toutes les chances de percer dans la ville-lumière, qu'il suppose plus ouverte à son genre de prédilection : la pop niaiseuse. Mais voilà, pendant son absence, un nouveau chanteur, « God », profite du vide laissé par Krauser pour défaire un à un toutes les figures du milieu métalleux et ainsi devenir la nouvelle idole du genre.
Après un début assez gentillet, ce volume de DMC trouve son apogée comique, comme chaque fois, lors d'un duel Death Metal virant au grand n'importe quoi, les fans interprétant les actes stupides de leur chanteur vénéré comme des performances inhumaines et admirables. DMC se conclue donc avec ce qui a fait sa marque de fabrique, et peut-être était-il temps avant de s'installer dans une routine et de tourner en rond, l'auteur ayant exploité son sujet autant que faire se peut.
Comme beaucoup de mangas, DMC se termine un peu en queue de poisson, aucune de ses intrigues n'étant vraiment achevée . Au final, la série nous aura tout de même fait beaucoup rire, en ce qui me concerne du moins, de par son ridicule totalement assumé.
Florent M. 02/04/2011
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