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Album
Les Dossiers de Hellblazer - Mauvais Sang
Série : Hellblazer    Album précédent tome 1 

Scénario : Spencer SI
Dessins : Sean MURPHY
Couleurs : Dave STEWART
Traduction : Philippe TOUBOUL

Urban Comics , coll. Vertigo Classiques, février 2012
 
Cartonné
Format 264 x 171
128  pages  Couleurs
ISBN 978-2-3657-7005-7
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Critiques
     Hellblazer, c'est un peu le genre de comics que l'on adore ou que l'on déteste. Pas de super-héros, un personnage asocial et antipathique, une ambiance sordide, tout est fait pour rebuter le lecteur. Pourtant, John Constantine demeure fascinant : sorcier émérite, loser magnifique, le magicien britannique traîne ses guêtres dans les limbes urbaines en nous invitant à visiter leurs coulisses démoniaques, un monde underground seulement visible par les initiés, concluant chacune de ses aventures par l'un de ses tours de passe-passe lui ayant attiré l'animosité de tous les démons de l'Enfer.
 
     Depuis la sortie de son adaptation cinématographique, Hellblazer semble avoir trouvé son public en France, si l'on se fie au nombre d'albums maintenant traduits dans nos contrées. Dans cette dernière parution proposée par Urban Comics, le tout récent label comics de Dargaud (un conseil : surveillez ce mois-ci son offensive massive sur le marché, vous y trouverez de très bon titres), John Constantine est victime d'un banal accident de la route. Des individus mal intentionnés profitent du drame pour lui voler un échantillon de son sang, terrible venin démoniaque que seul Constantine est capable de supporter. Le résultat se lit d'une traite. Éprouvant, glauque, désabusé, nihiliste, gore, le récit se situe dans la grande tradition Hellblazer (l'avertissement concernant la violence de l'œuvre aurait d'ailleurs mérité d'être plus en évidence).
 
     Le graphisme anguleux pourra surprendre, mais colle finalement assez bien à l'atmosphère souhaitée. L'histoire est bien troussée, Constantine fidèle à lui-même, et les amateurs du magicien en trench-coat y trouveront leur compte. Constantine n'a pas fini de sourire à l'Enfer, les mains dans les poches et une clope au bec.

Florent M.          
28/02/2012          


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