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21ème siècle, une étoile lointaine, Holveck, planète minière, ensanglantée par de séries de crimes...
Enquêtent :
une jeune doctoresse légiste, à la lourde ascendance, son arrière grand-oncle étant le trop célèbre Albert de Salvo "l'étrangleur de Boston",
un jeune flic, tout fou, John Sorrow, partagé entre son attirance par la légiste Jude de Salvo et ses soupçons sur sa culpabilité,
un professeur légiste, vieux sage bougon, dont la science pourrait révéler plus d'indices sur les tueurs en série que les enquêtes de police...
Mystère, suspense et courses de vitesse, entre les enquêteurs et le ou les tueurs, règnent tout au long de ces meurtres sur l'étoile ensanglantée. | |
Les amateurs de "serial killers" vont apprécier cet album, car tous les ingrédients du genre y sont, qu'il s'agisse des meurtres obéissant à un rituel compliqué et mystérieux, ou du duo d'enquêteurs qui commence par se chamailler. On se retrouve en terrain connu, trop connu sans doute...
On espérerait que l'intrigue soit rendue plus originale par le contexte futuriste, mais hélas la planète concernée est trop éloignée de la Terre pour bénéficier de la technologie de pointe, et les enquêtes s'y déroulent "à l'ancienne"... Le scénario demeure donc assez prévisible.
Quant au dessin, si les premières planches sont prometteuses (cf. ci-dessus), il se limite ensuite trop souvent à des gros plans de visages, souvent peu expressifs, peints sur un fond uni et terne... Le découpage en très petites cases, probablement destiné à renforcer la tension, devient ainsi assez vite monotone.
On l'aura compris, cet album est un peu décevant, sans être désagréable à lire. Même si elle n'est guère originale, la trame policière est plutôt bien menée, et les personnages ne sont pas déplaisants, mais il faudrait plus de rythme et d'invention, et que les auteurs exploitent davantage les possibilités que leur offre l'aspect science-fiction dans lequel ils ont choisi de situer leur histoire.
Le Dossier de Salvo - bis, qui nous sera présenté dans le deuxième tome, contiendra peut-être des éléments plus positifs ?
Pascal Patoz
nooSFere
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