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Album
De Cendre et d'or
Série : Le Triangle Secret    Album précédent tome 3  Album suivant

Scénario : Didier CONVARD
Dessins : Denis FALQUE, André JUILLARD, Jean-Charles KRAEHN, Pierre WACHS
Couleurs : PAUL

Glénat , coll. Grafica, avril 2001
 
Cartonné
Format 320 x 240
48  pages  Couleurs
ISBN 2-7234-3322-6
Voir une planche.
 
Quatrième de couverture
     « Non nobis, domine, non nobis, sed domini tuo da gloriam... »
     « Non pour nous, seigneur, non pour nous, mais pour la gloire de ton nom... »

     Par ces mots, ils trahirent et condamnèrent leurs frères au bûcher. Et ils crurent effacet toute trace du Secret. Mais quelques dernières paroles s'échappèrent des flammes pour résonner comme une malédiction. Le vieillard qui brûlait sous les yeux d'une foule haineuse ne cesse de hanter l'Histoire... Lui, le Templier, il portait la marque du Christ sur sa poitrine...
 
Critiques
     Troisième opus du Triangle secret, sur dix annoncés, De cendre et d'or possède les atouts et les inconvénients des précédents volumes.
     L'intérêt vient avant tout de l'intrigue concoctée par Convard. En vieux routier du scénario, Convard connaît les ficelles qui permettent de faire monter la sauce  : son thriller historico-fantastico-ésotérique n'a rien de très original mais il fonctionne parfaitement. Difficile de ne pas se prendre au jeu, à moins d'être totalement allergique au genre et à la surenchère des sociétés secrètes et autres loges maçonniques.
     Le second intérêt réside dans la confrontation de différents talents graphiques au sein d'une même histoire. Là aussi, ce principe fonctionne plutôt bien puisqu'à chaque dessinateur correspond une époque différente, ce qui rend le changement de style parfaitement naturel.

     Le gros défaut demeure le dessin très peu convaincant de Denis Falque, qui occupe la majeure partie de l'album (32 planches sur 46  !). Ses personnages, dont le fade héros Didier Mosèle, sont raides et peu expressifs, évoquant ceux d'une série télévisée poussive. Il suffit de jeter un coup d'œil à la couverture dessinée par Juillard pour mesurer la distance qui sépare ces deux auteurs : même de dos, Mosèle y a plus de présence que dans le reste de l'album. Bref, Falque n'est pas au niveau de ses collègues et l'unité de la série en pâtit sérieusement.

     On pourra donc se passionner pour ce thriller prenant, tout en rêvant à ce qu'aurait pu donner une meilleure répartition des dessinateurs.

Pascal Patoz          
nooSFere          
27/05/2001          


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