Au cours de ce second tome, le jeune roi Adalbert teste son garde du corps – au risque de mettre sa ville à feu et à sang – , puis remplace l'argent par du chocolat pour épater son cousin – ce qui n'est pas forcément très pratique – et enfin chasse le cerf pour satisfaire une tradition ancestrale – en employant les grands moyens, les très très grands moyens... Moins de SF donc que dans le premier tome, où se bousculaient robots et rats géants, mais tout autant de fantaisie débridée, estampillée Trondheim et dynamisée par le dessin de Parme. Grâce à sa royale situation, Adalbert est un insupportable enfant gâté qui n'hésite pas à satisfaire le moindre de ses caprices, provoquant moult ravages pour notre plus grand plaisir. Bien que teigneux et capricieux, ou plutôt grâce à ces caractéristiques, Adalbert est l'adorable peste que nous aurions tous souhaité être ! Gageons que les jeunes lecteurs adoreront cette série rigolote, où l'humour se base sur des situations originales et se passe de toute vulgarité, à l'opposé du P'tit Spirou ou des Gnomes de Troy.
Pascal Patoz nooSFere 01/09/2001
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