Tout comme Lanfeust, les Maîtres cartographes est une série de fantasy ayant évolué vers un univers de science-fiction. Arleston envisage-t-il de réunir ses différentes séries en un « multivers  » moorcockien  ?

     Le résultat est cependant beaucoup moins convaincant pour cette série. Le thème de l'autre monde – en l'occurrence une terre creuse — qui ouvre ce sixième album est rapidement délaissé au profit d'une suite d'actions confuses et brouillonnes essentiellement destinées à tout faire péter... Les personnages s'agitent beaucoup, mais on finit par se désintéresser de leur sort, d'autant plus que les gags manquent singulièrement de légèreté.

     Ce scénario « excité  » ne permet pas de le mettre en valeur le trait très personnel de Glaudel, qui peut ne pas plaire mais qui n'est pas sans attrait.

     En s'éloignant du ton des premiers albums, Arleston n'a réussi cette fois qu'à rendre la série peu cohérente et décousue. Dommage...