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Album
La Prophétie des amants
Série : Le Dernier Rituel    tome 1 

Scénario : Grégory MAKLES
Dessins : Robin RECHT
Couleurs : Yves LENCOT

Soleil , février 2002
 
Cartonné
Format 315 x 225
48  pages  Couleurs
ISBN 2-84565-021-3
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Quatrième de couverture
     Ah, la forêt... Ses sorcières, ses réfugiés, les rêves que l'on y fait, ses mercenaires exotiques, ses pirates du fleuve, « juste là pour discuter », les ballons qui la traversent et les ballons qui la survolent...
     Et bien sûr, l'abominable armée du Necrom ! Oh, celle-là, mes amis ! Voyez-la arriver de toutes parts dans un silence blanc, frappant de terreur ceux qu'elle rencontre pour ne laisser dans son sillage qu'une douce odeur de cendre froide.
     « Ouais, bon. » fit Sesterce. « Pour un assassin chevronné, rien de plus que la routine ! »
 
Critiques
     Légende vivante, Sesterce est un pirate impitoyable dont le trésor vient d'être dérobé. Tandis qu'il se rend vers « une Toile de Sommeil où l'on rencontre des gens en rêve », la population fuit l'arrivée d'une armée de morts-vivants...
     L'intrigue de ce premier album est un peu légère : elle pourrait en gros se résumer en un affrontement entre les hordes du Necrom et les divers personnages qu'on pourrait qualifier de « gentils ». Ce n'est que vers la fin que les enjeux seront précisés : encore une histoire de prophétie qui promet l'Apocalypse. La routine, quoi.
     Ce sont cependant ces « gentils », ce rassemblement hétéroclite de nombreux anti-héros plus ou moins louches et aux intérêts contradictoires, qui font tout l'intérêt du récit : outre Sesterce et le Necrom, nous rencontrons le pirate Aigle et ses Gueules brûlées, le mystérieux Mano-Khan, Pâle Seigneur de la Guerre, sa jolie scribe Maël, des nains querelleurs, etc.
     Cette galerie de personnages plutôt sympathiques et le graphisme dynamique permettent une lecture dans l'ensemble agréable et distrayante. Si l'intrigue encore hésitante se resserre davantage, si les interactions entre les personnages s'amplifient et si les auteurs évitent les gags faciles, la série pourrait rapidement se bonifier dans les albums suivants.

Pascal Patoz          
Faeries n°7          
01/05/2002          


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