Marie Frisson se lance dans une grande aventure en compagnie des monstres de son monde imaginaire, des monstres de plus en plus complices avec lesquels elle va parcourir les mers dans une vraie chasse au trésor. Comme dans les autres albums de la série, ce fil conducteur sert surtout de prétexte à une suite de gags en une planche, avec des péripéties et des rencontres plus ou moins burlesques, d'intérêt variable et pas toujours du meilleur goût — des statuettes en crottes de nez, ha, ha, ha... On retrouve avec plaisir les monstres toujours aussi réussis de Supiot, qui a le don de jouer avec toute une palette de couleurs vives pour renforcer les contrastes. Son dessin très personnel est l'atout principal de la série, la rendant à la fois originale, animée et empreinte d'une certaine poésie. Bref avec toutes ces qualités, Marie frisson a décidément beaucoup de personnalité. Tour à tour attendrissante ou peste, elle sait toujours rester craquante et elle continuera à accrocher le public des huit-neuf ans ciblé par cette série.
Martine Lavogez nooSFere 15/11/2002
|