Une blonde angélique qui rêve d'être magicienne depuis son enfance et sa sœur, évidemment brune et attirée par le côté plus obscur des choses. La blonde rencontre un magicien qu'elle soupçonne vite de ne pas être un simple prestidigitateur, mais un vrai magicien. Elle en aura rapidement la preuve, au péril de sa vie. Le mage accepte de l'initier à son art mais il semble dissimuler un lourd secret et il refuse les de la jeune femme. Vexée, elle souhaitera se venger et se tournera vers le nouvel et inquiétant ami de sa sœur.
Comme le montre la couverture, le manichéisme est assumé. C'est le blanc face au noir, la blonde réservée habillée de blanc face à la brune délurée vêtue de noir. Reste à savoir ce que cache cette opposition car pour l'instant la brune ne semble pas vraiment méchante tandis que la blonde se transforme finalement, paraissant beaucoup moins sage dans une provocante tenue écarlate et miraculeusement débarrassée de ses lunettes qui semblent devenues inutiles...
Si ce premier tome met parfaitement en place les personnages, l'intrigue elle-même y progresse assez peu. L'existence réelle de la magie ne fait certes plus aucun doute, mais nous ignorons quels sont les vrais enjeux qui animeront les prochains tomes. Nous y découvrirons sans doute des informations sur le passé trouble du magicien... Ce début est en tout cas très sympathique, agréablement dessiné, offrant un potentiel certain pour la suite... qu'il nous faut désormais attendre...
Pascal Patoz nooSFere 01/07/2003
Louise, une magicienne en herbe, découvre que Magic Andy, célèbre prestidigitateur, est un véritable mage beaucoup plus vieux qu'il ne le paraît. Elle le démasque et le persuade de la prendre pour disciple. L'élève s'avère très douée, mais un homme s'intéresse de près à Andy et à son trouble passé... Les personnages, bien campés, recèlent des surprises, le mélange prestidigitation/magie véritable est attrayant. Une série qui commence bien. (Note : ahouaip i plutobueno...)
Philippe Heurtel Bifrost n°32 01/10/2003 Mise en ligne le 01/12/2005
|