C'est dans les salons cossus du Neptune Palace que Burt Styler, propriétaire des lieux, et Madame Banks, maire de Golden City, annoncent le départ imminent de la Golden Cup. Une course automobile autour du monde, ouverte à tous les véhicules, et dont le tracé reste encore secret. Une course sans pareille.

     Au même instant, et à des kilomètres de là, deux destins basculent : celui de Daytona, garçon de la rue doué d'un véritable instinct de pilote, et celui de Kelly Styler, fille unique du milliardaire.

     Beau dessin, couleurs léchées, et scénario propre à exciter tous les fantasmes du collégien mâle. Le jeune héros est beau, tellement doué qu'il est forcément promis à la gloire, et il croise des bimbos qui ne pensent qu'à s'offrir à lui sans plus attendre. Une réussite à signaler : les engins mécaniques de toutes sortes qui peuplent cette histoire, inspirés des prototypes les plus avancés à l'heure actuelle, et les plans d'ensemble sur les décors futuristes, bidonvilles, cités marines, forteresses pour riches. Une pincée de cynisme là-dessus pour la description de l'univers du grand business, quelques touches de noir lorsqu'on se trouve dans le monde interlope des courses automobiles de seconde zone, et voilà un produit solide, plaisant, qui arrivera bien placé dans la course aux têtes de gondoles. Golden Cup peut satisfaire avantageusement les besoins de lecture des jeunes ados qui enchaînent les mangas de base de façon quasi-exclusive.

     Pilote doué mais sans le sou, Daytona veut participer à la Golden Cup... Organisateurs de courses véreux, maman qui ne peut payer l'hôpital à son nenfant, fille de riche que son papa il l'aime beaucoup mais il a pas le temps de s'en occuper, ado pauvre mais surdoué, vieux mentor, détective génial mais rebelle... Si vous aimez les clichés et les bagnoles, ce spin-off de Golden City est pour vous.

     (Note : Bof, yapôtrocool)