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Album
El Perceptor
Série : El Perceptor    tome HS 

Scénario : FLAB
Dessins : FLAB
Couleurs : FLAB

Nucléa² , octobre 2003
 
Cartonné
48  pages  Couleurs
ISBN 2-91423-564-X
 
Quatrième de couverture
     Quand les dealers cubains cotoient les prostituées colombiennes sur fond de mouvements révolutionnaires aussi organisés qu'une garden party en Bolivie, quand l'Amérique Latine rêve de passer la frontière à la nage pour vendre des tacos sur les trottoirs de Miami, quand Jennifer Lopez cherche un nouveau mari et qu'il n'y a plus d'espoir pour les plus démunis...
     ...Il vous reste toujours « El Perceptor », humble recouvreur de dettes, frêle et chétif dans son costume de catcheur mexicain...
 
Critiques
     Enfant, Mateo désirait être catcheur mais son père ne voulait pas : le fiston devait marcher dans ses pas et devenir encaisseur de créanciers en tout genre. Aujourd'hui, il mène une double vie. El Perceptor le jour, une sorte de justicier masqué très professionnel et violent, il troque le soir son masque pour celui de Tiger, un fabuleux catcheur invincible, coqueluche des amateurs de combats illégaux.
     Et cette fois un match capital l'attend. Un match hors norme...

     Tout dans ce premier album de FLAB est décalé. Le héros, El Perceptor, bras armé de l'EZLN — le front de libération zapatiste — nous apparaît au bout du compte comme un super-héros paumé, amoureux malheureux englué dans des histoires de famille macabres et lourdes de vengeances inassouvies. Au fil des pages, le lecteur suit pas à pas ses intenses réflexions, tandis que le scénario, construit sur un faux rythme, alterne la violence des combats et le fond plutôt lent — à l'image de Mateo, bourru et pataud en dehors de ses missions.
     Le dessin anguleux aux perspectives étranges, parfois caricatural, rappelle ceux de certains comics et évoque notamment le style de Mignola. Les couleurs tranchées et irréelles -aplats tantôt vert, tantôt ocre, tantôt rose — varient par périodes sans raisons apparentes, accentuant l'impression de décalage.

     Le tout aboutit à un album délirant et imaginatif, difficile à classer. Certains lecteurs le poseront avec dédain dès la première planche, d'autres seront accrochés par ce style très particulier, bref chacun devra se forger son opinion. En tout cas, qu'on aime ou pas, on peut difficilement rester indifférent à ce mélange étrange et atypique dont on se demande comment il tient debout, mais qui fonctionne finalement plutôt bien.

Fabrice Fauconnier          
nooSFere          
01/03/2004          


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