Les armées du Non-Nommé déferlent sur Anachron, où nos deux agents terriens, le stupide guerrier Wodan, le barde Falgant, la princesse Isoldine et sa suite de chevaliers sont prisonniers des nains... Ils placent leur espoir dans la fameuse épée Fermegarde, enchâssée dans un bloc de lave, que seul un descendant de Ronswald pourrait porter... En orbite, la flotte terrienne du colonel Smartz s'apprête à intervenir en douceur, grâce au camouflage holographique qui transforme ses vaisseaux en dragons aux yeux des autochtones...
Que ce résumé mentionne un certain nombre de poncifs est tout à fait normal : Anachron est une parodie et les références aux clichés sont assumées. Dans le genre, ce quatrième tome est d'ailleurs plutôt réussi. Dynamique, il mêle aventures et humour de manière plaisante, même si les gags sont inégaux. Le résultat est distrayant et fait souvent sourire, davantage que les premiers volumes. Expressif et détaillé, le dessin de Jurion est parfaitement équilibré, crédible à la fois dans les séquences science-fictives, dans les scènes de pure fantasy et dans les intermèdes burlesques. Il contribue grandement au plaisir que l'on prend à suivre les péripéties des personnages.
Bref, à classer non loin des Lanfeust de Troy.
Pascal Patoz nooSFere 20/07/2004
Prisonniers des nains, les humains envoyés en mission sur la planète médiévale Anachron s'efforcent d'unifier tous les peuples afin d'affronter le Non-Nommé et son armée... Sous un vernis d'originalité et une once d'humour bienvenu, ce mélange de SF et d'heroïc fantasy nous ressort les vieux clichés : quête, épée magique, retour des forces de l'ombre... Dispensable, en dépit des dessins de Jurion qui mériteraient un scénario d'une autre trempe. (note : Bof, yapôtrocool)
Philippe Heurtel Bifrost n°34 01/04/2004 Mise en ligne le 15/09/2005
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