Voici le tournoi inter-collèges : le collège Invisible doit affronter le collège de Péquaure — le favori puisque vainqueur depuis plusieurs années. Le collège Invisible doit absolument gagner et pour cela tout les moyens sont bons... même la triche et la débrouille (ce qui est valable aussi pour l'autre équipe). Les étapes du tournoi se succèdent donc, pleines de rebondissements et d'imprévus. La rivalité des adversaires atteint son comble pour le dernier duel, celui où combat Merlin, le cousin de Guillaume, le meilleur élève de Péquaure : là encore, le « Fair-Play » n'est vraiment plus de mise...
Dans ce quatrième tome, on retrouve le même ton bon-enfant du collège Invisible, cette école où les sorciers toujours aussi malicieux nous entraînent dans des gags accrocheurs et bien relevés... L'histoire tient la route, sur la trame classique du défi inter-collèges ou inter-classes qui constitue souvent le morceau de bravoure des romans de collégiens — comme le match de Quidditch chez Harry Potter. Guillaume étant un anti-héros, il est naturel que le traditionnel sens de l'honneur qui oblige les bons à gagner sans tricherie soit ici mis à mal. Les auteurs ont même enrichi l'affrontement en faisant débarquer La Mort dans l'enceinte du collège, invoquée par un garçon dont le rituel a mal tourné, et source de nouvelles péripéties.
Le dessin est toujours aussi expressif et débordant de vivacité. Bien pensés, tous les ingrédients sont réunis pour que la Chantilly monte, rendant savoureuse cette aventure à déguster en famille.
Martine Lavogez nooSFere 28/11/2004
Le Collège Invisible affronte les élèves de Péquaure dans un duel de magie. Bon, tout le monde triche un peu, mais ce n'est pas le plus grave : la Mort a été invoquée, le sort a foiré et le monde est menacé. A Guillaume de le sauver... ce qui n'est pas gagné vu que Guillaume, c'est un peu Harry Potter version cancre... On ne change pas une recette qui marche : beaucoup de parodie et de dérision, des clins d'œil, des gags et des répliques qui font mouche, des idées bien débiles (ha, le match de foot magique !). La grippe avait déjà son vaccin ; avec Le Collège invisible, la morosité a le sien. (Note : Y a trop d'la bombe !)
Philippe Heurtel Bifrost n°37 01/01/2005 Mise en ligne le 08/07/2006
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