La Fondation Aquablue dépêche son vaisseau, l'Uruk Uru, sur la planète Tetlaan, afin de livrer du matériel scientifique au chantier de fouilles archéologiques du professeur Marelian. Mais sur place, nos héros découvrent avec amertume que la situation réelle n'est pas celle qu'on leur avait dépeinte. Marelian est dévoré par l'ambition et n'hésite pas à se compromettre avec le tyran local pour servir ses projets carriéristes, au mépris des conventions culturelles interplanétaires.

     Le professeur restera-t-il sourd à tous les avertissements ? Ouvrira-t-il la boîte de Pandore, réveillant ainsi la malédiction de la reine Marachna, grande prêtresse du dieu araignée, Arakh ?

     Menacé à son insu par le rituel du baiser d'Arakh, Nao ignore encore qu'il peut compter sur le soutien aveugle de l'assistante du professeur, la belle Chiara. Le coeur généreux de la jeune femme battra-t-il suffisamment fort pour déjouer les desseins de la reine maudite ?

     De nouvelles aventures pour Nao, avec un nouveau dessinateur — Siro — et le retour d'Olivier Vatine comme « story-boarder ».

     Nao et la Fondation Aquablue amènent du matériel destiné à des fouilles archéologiques sur la planète Tetlaan... Mais en profanant le temple maudit, ne risque-t-on pas de réveiller la méchante reine Marachna — très vilaine quand elle est en colère ?

     Côté scénario, on s'éloigne de l'écologie pour s'orienter vers un remake de « La Momie » façon space opera. A défaut d'être originale, l'intrigue a le mérite d'être distrayante. En revanche, elle n'a plus rien à voir avec l'esprit de la série d'origine — les cinq premiers tomes — et le rattachement de cette histoire à Aquablue est assez artificiel. Seul l'idéalisme et l'intégrité de Nao demeurent une constante.

     Bref, de l'aventure fantastico-SF formatée, pas désagréable mais vite oubliée. Dommage qu'autant de talents réunis ne permettent pas d'obtenir un album plus consistant et novateur.