C'est toujours avec une certaine appréhension qu'on aborde un livre ou un album ouvertement parodique, car la parodie est un art difficile, qui se noie trop souvent dans la facilité.

     Cet « Harry Cover » m'inspirait plutôt confiance de prime abord. Le jeu de mot du patronyme était plutôt bien trouvé, ainsi que celui de Lord Boldemorve. En revanche, j'ai encore une fois vite décroché : une introduction où l'on peine à reconnaître les personnages et à retrouver le cadre des romans, une intrigue à la fois bateau et décousue autour d'Halloween, des gags mollassons dont un match à coup de balais à chiottes, où il faut attraper un roulodpékitch...

     Manifestement, je n'appartiens pas au public visé par cet ouvrage, qui pourra probablement amuser nombre de jeunes lecteurs. Je ne m'attarderai donc pas sur cette chronique, préférant relire Le Collège invisible, moins directement parodique sans doute, mais en fin de compte bien plus amusant...