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Album
Zed 1
Série : Zed    tome 1 

Scénario : Michel GAGNE
Dessins : Michel GAGNE

Kymera , avril 2006
 
Broché
Format 260 x 170
128  pages  N&B
ISBN 2-9523169-9-6
 
Quatrième de couverture
     La galaxie entière tourne son attention vers la planète Xandria : ce soir c'est la cérémonie des Nob-L, l'événement le plus attendu de l'univers... Mais lorsque le jeune Zed entame la démonstration de son extraordinaire machine, la fête vire au cauchemar !
     Poursuivi par le général Maxuss et sa horde de guerriers déchaînés, Zed tente de trouver le réconfort et de comprendre ce qui lui est arrivé. La réponse viendra de la source la plus inattendue !

     Ne vous fiez pas au style naïf de Zed, sous ses allures enfantines se dissimule une bande dessinée semblable à nulle autre mêlant humour, émotion, passages trash et critique de notre société moderne.

 
Critiques
     Petit extra-terrestre mignon tout plein, dont la bouille d'escargot reflète le coeur tendre, Zed est également le génial inventeur d'une machine si prodigieuse qu'elle pourrait rafler le prestigieux Prix Nob-L...
     Mais la cérémonie ne se passe pas comme prévu et la démonstration vire à la catastrophe : la machine de Zed entraîne la destruction totale d'une planète entière, le gentil garçon devient subitement l'ennemi n°1 de la galaxie !

     Le brave Zed traqué par de bien plus méchants que lui aurait de quoi séduire les amateurs de personnages sympathiques et rigolos, mais — malgré la mise en garde de la quatrième de couverture qui conseille de ne pas se fier au style naïf — j'avoue que les aventures du jeune Zed m'ont paru assez pauvrettes, voire irritantes. Alors qu'on aimerait que le sort continue de s'acharner sur ce garçonnet plaintif et larmoyant, Zed se place d'emblée sous la protection de son empereur, puis son innocence est confirmée par un témoignage miraculeux, enfin il rencontre les âmes de ses parents et même Dieu dans une scène atrocement mièvre où le second degré ne m'a pas paru évident. Quant au méchant, vil industriel profiteur et mégalomaniaque, son rôle est bien trop caricatural pour que l'on puisse parler de « critique de notre société moderne ».

     En revanche, le dessin s'avère suffisamment dynamique — avec notamment une belle galerie d'extraterrestres, dont les excellents membres du groupe métal Krah — pour faire oublier la platitude du scénario et rendre la lecture attrayante. Espérons que les épisodes à venir auront un peu plus de densité.

Pascal Patoz          
nooSFere          
01/05/2006          


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