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Album
Le Garage hermétique
Série : Le Garage Hermétique    Album précédent tome HSc 

Scénario : MOEBIUS
Dessins : MOEBIUS

Humanoïdes Associés (Les) , juin 2006
 
Cartonné
Format 320 x 240
120  pages  N&B
ISBN 2-7316-1876-0
 
Quatrième de couverture
     Le Garage hermétique. Jeu de société pour 2 joueurs minimum, pas de maximum.

     Accessoires : un dé pour abolir le hasard, plusieurs plans du garage hermétique, une maquette du ciguri, 52 cartes, 12 figurines et quelques humanoïdes associés.
     But du jeu : Jerry Cornelius a disparu à la fin des années 70, dans le magazine Métal Hurlant. Il faut le retrouver avant le Major, en avançant d'un minimum de deux pages par mois. Mais le garage hermétique est un vrai labyrinthe.

     Règle du jeu : chaque joueur dispose d'un plan du garage hermétique. Toutefois, dans le garage, tous les niveaux communiquent entre eux et aucun plan n'est complet. Bien que cela puisse arriver.
     Il est interdit à un joueur d'interférer dans le parcours d'un autre joueur. Dans ce cas, il est éliminé physiquement, sauf s'il possède la figurine de l'Archer. Il a alors le droit de supprimer le joueur qu'il a parasité.
     Le joueur qui atteint et entre dans la Chambre 6 gagne un cristal à quatre faces. Il double donc ses points.
     Le joueur qui trouve une machine bakalite, met en couleur le garage hermétique, perd tous ses points et revient à la case départ, en noir et blanc.
     Il est interdit d'arrêter le jeu avant la fin. Dans ce cas, le joueur est interné dans un asile psychiatrique. Toutefois, si le jeu devait se prolonger, après plusieurs années, il est permis de ne plus rechercher Jerry Cornelius, mais la sortie, porte 9.

 
Critiques
     Album culte, jalon essentiel de l'Histoire de la BD, délire foutraque, Le Garage hermétique de Jerry Cornélius a désormais atteint le statut de classique, alors que tout est parti de deux planches conçues comme une « plaisanterie graphique » et destinées à rester au fond d'un tiroir (lire la préface de l'auteur). La parution dans Métal Hurlant a permis à Moebius de s'amuser à faire se succéder des épisodes loufoques, sans cohérence particulière, mais finalement plus ou moins justifiés par un fil conducteur des plus ténus.
     Il en résulte une vaste farce cosmique dotée d'une liberté de ton rarement égalée et d'une décontraction narrative qui surprend encore aujourd'hui, associée à une constante inventivité graphique qui a considérablement influencé l'évolution de la bande dessinée.
     Redécouvrir cet album phare aujourd'hui nécessite d'abandonner tout préjugé quant à ce que doit être une « bonne » histoire et d'être capable d'aborder cette divagation narrative et visuelle inégalée sans y chercher autre chose que le fruit d'une créativité bouillonnante et d'un humour iconoclaste. Sérieux s'abstenir !

Pascal Patoz          
nooSFere          
30/10/2006          


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