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Album
Diabolux Ex Machina
Série : Les Jours du Chaos    tome 1 

Scénario : TROISI
Dessins : Joseph VIG
Couleurs : Luigi TERZI

Vents d'Ouest , coll. Fantastique, février 2007
 
Cartonné
Format 323 x 228
48  pages  Couleurs
ISBN 2-7493-0318-5
 
Quatrième de couverture

     Les démons vinrent du ciel et des entrailles de la Terre, ils vinrent des abysses des océans et de dessous nos lits. De tous les lieux de ténèbre où notre conscience les avait exilés et oubliés…
     La guerre fut brève. L’ère de l’homme était révolue et la civilisation démoniaque fit ses premiers pas !...

 
Critiques

     Ian Vanderbilt et Catherine, sa belle épouse, cheminent dans une caravane imposante. Mais les démons estiment que : « les humains ont suffisamment gambadé sur leurs territoires ». Seul survit le couple et Ian est en train de livrer un ultime combat quand l’Archonte l’épargne en lui disant : « Si tu savais depuis combien de temps je t’attends ». La horde démoniaque s’éloigne, laissant le couple poursuivre sa route. Celui-ci arrive à Suniki, un village fortifié et protégé par le Baggar. Les habitants pensaient être les derniers humains survivants depuis que le Mal et ses hordes ont supplanté l’homme pour laisser place à un règne de douleur. Aussi, l’arrivée d’étrangers dans une communauté aussi fermée, qui s’étiole, n’est pas sans poser problème. Une prophétie évoque bien l’arrivée d’un Libérateur… Et une femme nouvelle attise les convoitises…

     Dans un décor de fin du monde, Flavio Troisi décrit une Terre où les démons sont les vainqueurs. L’auteur évoque un monde sous son jour le plus noir, avec le fameux adage : l’homme est un loup pour l’homme. Il montre les limites de la référence à des écrits, du respect irrationnel des textes, sans recul ni réflexion. Il introduit le concept qui n’est, certes pas nouveau, de la libération de la création de son pire prédateur : l’homme, et bouleverse l’ordre de la compassion.
     L’album se lit aisément, avec un scénario qui laisse encore beaucoup de zones d’ombre, à la fois sur le sort du héros, de son espèce et sur la teneur de la prophétie.

     Le dessin de Joseph Vig est agréable à regarder et nous plonge dans un monde médiéval fantastique. Chaque personnage est travaillé avec un souci du détail, particulièrement pour les démons qui sont spécialement réussis. Des décors grandioses sont servis par une mise en couleurs classique, mais efficace de Luigi Terzi.

     Diabolux Ex machina propose une histoire qui comporte des éléments de base attrayants et on demande à voir la suite !

Serge Perraud          
nooSFere          
02/04/2007          


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